A la Pergola où ils sont retirés depuis les évènements du 11 avril, certains ministres et dignitaires de l’ancien régime ont perdu presque tout contact avec l’extérieur. Presque ? Ils ont droit aux médias classiques : télévision et radio. Point de communication avec l’extérieur. Point de visite. La sécurité est stricte. Un bref passage à la Pergola mercredi 27 avril, en fin de matinée, nous aura permis de conforter une idée qui était plutôt bien enracinée dans les esprits : à savoir que les visites ne sont pas autorisées.
L’hôtel est situé dans le quartier chic de Zone 4 à Marcory. Il est en bordure de voie et facilement repérable. L’hôtel est assez bien connu pour avoir abrité à une époque les éléments de l’Opération des nations unies en Côte d’Ivoire.
A notre arrivée, nous nous dirigeons tout droit vers un gendarme- probablement des Frci- qui était posté juste à l’entrée, côté du petit portail : « Bonjour Monsieur ! ». « Bonjour ! », nous répond-il. « Est-il possible que nous rencontrions Monsieur…. qui est logé ici ? », l’interrogeons-nous. « Non, Monsieur ! », assène le gendarme. « Les visites ne sont pas autorisées ? », devrons-nous insister. « Non, Monsieur. Si vous avez quelque chose à remettre. Vous nous laissez la chose en question. C’est tout. Pas de visite », explique le gendarme. « Ce sont les consignes ? », reprenons-nous. « Monsieur, ce sont les consignes ! ».
Voilà qui paraissait suffisamment clair. Impossible de rencontrer les personnalités (LMP) vivant à la Pergola. Disons plus possible puisque quelques jours plus tôt, nous accédions à l’intérieur de l’hôtel en qualité de « visiteur ». Le contexte était notablement différent. Nous étions le vendredi 22 avril. Pascal Affi N’guessan, président du FPI n’avait pas encore eu maille à partir avec les autorités fraîchement installées. Lui-même se trouvait à l’hôtel. Avec lui, des noms bien connus : Sébastien Dano Djédjé, Martin Sokouri Bohui, Michel Amani N’guessan, Ettien Amoikon…, Yanon Yapo, Désiré Dallo, Marie Odette Lohourougnon, Emile Kima. D’autres qui ne jouissent pas de la même popularité se trouvaient également à l’hôtel. Parmi eux, des journalistes.
Des jours longs
L’hôtel est situé dans le quartier chic de Zone 4 à Marcory. Il est en bordure de voie et facilement repérable. L’hôtel est assez bien connu pour avoir abrité à une époque les éléments de l’Opération des nations unies en Côte d’Ivoire.
A notre arrivée, nous nous dirigeons tout droit vers un gendarme- probablement des Frci- qui était posté juste à l’entrée, côté du petit portail : « Bonjour Monsieur ! ». « Bonjour ! », nous répond-il. « Est-il possible que nous rencontrions Monsieur…. qui est logé ici ? », l’interrogeons-nous. « Non, Monsieur ! », assène le gendarme. « Les visites ne sont pas autorisées ? », devrons-nous insister. « Non, Monsieur. Si vous avez quelque chose à remettre. Vous nous laissez la chose en question. C’est tout. Pas de visite », explique le gendarme. « Ce sont les consignes ? », reprenons-nous. « Monsieur, ce sont les consignes ! ».
Voilà qui paraissait suffisamment clair. Impossible de rencontrer les personnalités (LMP) vivant à la Pergola. Disons plus possible puisque quelques jours plus tôt, nous accédions à l’intérieur de l’hôtel en qualité de « visiteur ». Le contexte était notablement différent. Nous étions le vendredi 22 avril. Pascal Affi N’guessan, président du FPI n’avait pas encore eu maille à partir avec les autorités fraîchement installées. Lui-même se trouvait à l’hôtel. Avec lui, des noms bien connus : Sébastien Dano Djédjé, Martin Sokouri Bohui, Michel Amani N’guessan, Ettien Amoikon…, Yanon Yapo, Désiré Dallo, Marie Odette Lohourougnon, Emile Kima. D’autres qui ne jouissent pas de la même popularité se trouvaient également à l’hôtel. Parmi eux, des journalistes.
Des jours longs