Une fête placée sous le signe de l'espoir. Espoir pour la renaissance d'une nouvelle Côte d'Ivoire avec des travailleurs épanouis dans leur cadre de travail. C'est le vœu émis par la Centrale Syndicale Humanisme (CSH) le dimanche 1er mai, à l'occasion de la fête du travail. Les membres de cette centrale se sont retrouvés à Abobo Samaké pour exprimer leurs attentes à l'occasion de leur fête. Compte tenu de la situation socio-politique, la centrale a indiqué mettre en veilleuse ses revendications, en attendant que la Côte d'Ivoire ne sorte définitivement de la crise poste électorale. Pour autant, les responsables n'ont pas manqué de faire des doléances. Ainsi, au titre de la communication, la centrale a demandé un changement d'appellation de la RTI avec une ligne éditoriale qui réconcilie les auditeurs et téléspectateurs avec les chaines nationales. Pour Yao Kouadio, premier secrétaire général adjoint de la CSH, cette doléance s'explique par le fait que « dans la crise postélectorale, une frange du personnel, animateurs, journalistes et techniciens de la RTI, s'est fourvoyée en prêchant dans les chapelles politiques croyant y trouver une bouée de sauvetage ». De ce fait, la RTI, a déploré Yao Kouadio, n'accomplissait pas sa mission à lui assignée.
Actualité oblige, la centrale syndicale s'est prononcée sur la politique de réconciliation chère au nouveau Président de la République. Pour une bonne réconciliation, elle a proposé que les politiques assument leur part de responsabilités. Elle a également demandé que le militantisme politique soit proscrit de l'administration. Au niveau social, la centrale a prié le gouvernement de régler sa dette de 30 milliards de FCFA envers les établissements privés, afin que ceux -ci s'acquittent du paiement des cinq mois de salaire de leurs enseignants. De même, elle a demandé la suppression de certains impôts sur salaires (contribution nationale, fonds national de solidarité et contribution nationale de reconstruction), des impôts sur la pension de retraite. Une doléance aussi faite pour le secteur de l'artisanat. Pour ce qui est du transport, la centrale a souhaité un allègement des charges pour les transporteurs. Notamment la suppression de la patente et la réduction des barrages routiers. Le Directeur général du travail M. Ballou Bi, représentant le ministre de la Fonction publique et de l'Emploi, a indiqué que le Président Alassane Ouattara souhaite la « nouvelle Côte d'Ivoire laborieuse et généreuse ».
Actualité oblige, la centrale syndicale s'est prononcée sur la politique de réconciliation chère au nouveau Président de la République. Pour une bonne réconciliation, elle a proposé que les politiques assument leur part de responsabilités. Elle a également demandé que le militantisme politique soit proscrit de l'administration. Au niveau social, la centrale a prié le gouvernement de régler sa dette de 30 milliards de FCFA envers les établissements privés, afin que ceux -ci s'acquittent du paiement des cinq mois de salaire de leurs enseignants. De même, elle a demandé la suppression de certains impôts sur salaires (contribution nationale, fonds national de solidarité et contribution nationale de reconstruction), des impôts sur la pension de retraite. Une doléance aussi faite pour le secteur de l'artisanat. Pour ce qui est du transport, la centrale a souhaité un allègement des charges pour les transporteurs. Notamment la suppression de la patente et la réduction des barrages routiers. Le Directeur général du travail M. Ballou Bi, représentant le ministre de la Fonction publique et de l'Emploi, a indiqué que le Président Alassane Ouattara souhaite la « nouvelle Côte d'Ivoire laborieuse et généreuse ».