Des militants voulaient rencontrer Simone Gbagbo, leur ‘’camarade‘’ de parti, le Front populaire ivoirien, ils ont tout simplement buté sur l’opposition des autorités préfectorales. Ces ‘’frontistes‘’ ont appris à leurs dépens les règles strictes - interdiction de visite à personne assignée à résidence -, par exemple, qui régissent le statut d’une personnalité en résidence surveillée. Ces militants ne sont autres que les membres de la fédération locale de l’ex-parti au pouvoir. Selon Diabaté Moussa, membre de la délégation, leur requête adressée au préfet a été refusée. « Dès la première semaine de son arrivée, nous sommes allés à la préfecture pour demander au préfet s’il pouvait nous laisser rendre une visite de courtoisie à notre camarade, l’ex-première dame », a-t-il indiqué. Il ajoute même qu’un proche du gouverneur a vertement réprouvé leur nostalgie et l’initiative de vouloir parler avec une personne assignée à résidence. « Quelqu’un qui n’a même pas droit au téléphone, comment prenez-vous le courage de vouloir lui rendre visite. C’est vraiment de l’audace », se souvient-il des propos de ce dernier. Selon une autre source crédible, la Division des droits de l’Homme de l’Onuci multiplie des démarches en vue de rencontrer Simone Gbagbo.
Ousmane Tenin Bè à Odienné
Ousmane Tenin Bè à Odienné