La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, avec à sa tête, Jean Kacou Diagou, son président, a échangé le mardi 10 mai 2011, au 20è étage de l’immeuble Sciam, avec le ministre de l’Economie et des Finances, sur les problèmes récurrents auxquels les opérateurs économiques sont confrontés.
Selon Jean Kacou Diagou, à l’exception des précédentes crises, celle née à l’issue de l’élection présidentielle de novembre 2010, a été sévère. Dans la mesure où tous les secteurs d’activités ont été touchés. Cette fois-ci, ce n’est pas à Abidjan seulement que des entreprises ont subi des dommages. Les villes de l’intérieur ont été également touchées, aux dires du président de la Confédération. A ce jour, en attendant le bilan exhaustif des dégâts, la CGECI déplore une perte approximative de 30 milliards de FCFA du côté des entreprises opérant dans le secteur de la téléphonie. Selon Jean Kacou Diagou,des entreprises ont pratiquement perdu tous leurs outils de production. Dans la dynamique de la réconciliation et de la reprise des activités économiques, le premier responsable de la CGECI, a, par l’entremise du ministre de l’Economie et des Finances, demandé que le gouvernement fasse quelque chose pour les secteurs sinistrés. Cette fois, il souhaite que les mesures d’accompagnement que prendra l’Etat soient plus importantes que celles de 2004 en ce sens que les entreprises n’ont plus rien. Toujours dans la perspective de la reprise des activités dans le secteur privé, Jean Kacou Diagou a plaidé pour un allégement des procédures de création d’entreprises. Mieux, il préconise la mise en place d’un guichet unique de sorte que les investisseurs désireux de créer des entreprises ne souffrent pas assez. Par ailleurs, le président de la CGECI est revenu sur plusieurs autres points pour lesquels, il souhaite que des solutions soient apportées très rapidement. Il s’agit en l’occurrence de la problématique de l’insécurité. Du fait de la crise, plusieurs hommes en tenue militaire détiennent des armes. Beaucoup d’entre eux violentent des travailleurs qui se rendent dans les zones industrielles (Yopougon), rançonnent des opérateurs économiques. En général, déplore-t-il, le racket a pris plus ces jours-ci de l’ampleur. Cette situation, a fait remarquer Jean Kacou Diagou, n’est pas faite pour garantir un climat proprice aux investisseurs. C’est la raison pour laquelle, il plaide pour un retour rapide à la normale. En termes de doléances, les opérateurs économiques du secteur privé ont souhaité que l’Etat leur consente un abattement sur un certain nombre d’engagement, à savoir la TVA, l’impôt foncier. La problématique de la dette intérieure a également été évoquée.En réaction aux inquiétudes de la confédération, le ministre de l’Economie, Charles Diby Koffi a assuré que le gouvernement est disponible à étudier les différents cas, et voir dans la mesure du possible ce qu’il y a lieu de faire. S’agissant des aides attendues par les entreprises du secteur privé, le ministre a déclaré que l’Etat est prêt à jouer sa partition. Déjà, il décaisse 6 milliards de FCFA au titre d’aide. Mais en retour, il souhaite que le secteur privé crée les conditions qui puissent absorber plusieurs jeunes diplômés ou sans emplois. «Si l’Etat vous accompagne, alors vous êtes obligés de créer des emplois», a fait savoir le ministre de l’Economie et des Finances. Aux dires de Charles Diby Koffi, c’est de cette façon que le secteur privé peut contribuer à régler les problèmes sociaux. Car, tant que la jeunesse n’aura rien à faire, elle sera toujours tentée de poser des actes dont les conséquences sont préjudiciables à la société. Ce message a été perçu cinq sur cinq par le secteur privé, selon Jean Kacou Diagou. «Nous sommes prêts pour le partenariat, nous sommes prêts à travailler pour sortir la Côte d’Ivoire de cette crise», a-t-il promis.
Honoré Kouassi
Selon Jean Kacou Diagou, à l’exception des précédentes crises, celle née à l’issue de l’élection présidentielle de novembre 2010, a été sévère. Dans la mesure où tous les secteurs d’activités ont été touchés. Cette fois-ci, ce n’est pas à Abidjan seulement que des entreprises ont subi des dommages. Les villes de l’intérieur ont été également touchées, aux dires du président de la Confédération. A ce jour, en attendant le bilan exhaustif des dégâts, la CGECI déplore une perte approximative de 30 milliards de FCFA du côté des entreprises opérant dans le secteur de la téléphonie. Selon Jean Kacou Diagou,des entreprises ont pratiquement perdu tous leurs outils de production. Dans la dynamique de la réconciliation et de la reprise des activités économiques, le premier responsable de la CGECI, a, par l’entremise du ministre de l’Economie et des Finances, demandé que le gouvernement fasse quelque chose pour les secteurs sinistrés. Cette fois, il souhaite que les mesures d’accompagnement que prendra l’Etat soient plus importantes que celles de 2004 en ce sens que les entreprises n’ont plus rien. Toujours dans la perspective de la reprise des activités dans le secteur privé, Jean Kacou Diagou a plaidé pour un allégement des procédures de création d’entreprises. Mieux, il préconise la mise en place d’un guichet unique de sorte que les investisseurs désireux de créer des entreprises ne souffrent pas assez. Par ailleurs, le président de la CGECI est revenu sur plusieurs autres points pour lesquels, il souhaite que des solutions soient apportées très rapidement. Il s’agit en l’occurrence de la problématique de l’insécurité. Du fait de la crise, plusieurs hommes en tenue militaire détiennent des armes. Beaucoup d’entre eux violentent des travailleurs qui se rendent dans les zones industrielles (Yopougon), rançonnent des opérateurs économiques. En général, déplore-t-il, le racket a pris plus ces jours-ci de l’ampleur. Cette situation, a fait remarquer Jean Kacou Diagou, n’est pas faite pour garantir un climat proprice aux investisseurs. C’est la raison pour laquelle, il plaide pour un retour rapide à la normale. En termes de doléances, les opérateurs économiques du secteur privé ont souhaité que l’Etat leur consente un abattement sur un certain nombre d’engagement, à savoir la TVA, l’impôt foncier. La problématique de la dette intérieure a également été évoquée.En réaction aux inquiétudes de la confédération, le ministre de l’Economie, Charles Diby Koffi a assuré que le gouvernement est disponible à étudier les différents cas, et voir dans la mesure du possible ce qu’il y a lieu de faire. S’agissant des aides attendues par les entreprises du secteur privé, le ministre a déclaré que l’Etat est prêt à jouer sa partition. Déjà, il décaisse 6 milliards de FCFA au titre d’aide. Mais en retour, il souhaite que le secteur privé crée les conditions qui puissent absorber plusieurs jeunes diplômés ou sans emplois. «Si l’Etat vous accompagne, alors vous êtes obligés de créer des emplois», a fait savoir le ministre de l’Economie et des Finances. Aux dires de Charles Diby Koffi, c’est de cette façon que le secteur privé peut contribuer à régler les problèmes sociaux. Car, tant que la jeunesse n’aura rien à faire, elle sera toujours tentée de poser des actes dont les conséquences sont préjudiciables à la société. Ce message a été perçu cinq sur cinq par le secteur privé, selon Jean Kacou Diagou. «Nous sommes prêts pour le partenariat, nous sommes prêts à travailler pour sortir la Côte d’Ivoire de cette crise», a-t-il promis.
Honoré Kouassi