Les mercenaires libériens à la solde du Président déchu, mis en déroute par les FRCI, depuis Yopougon, ne sont jusque-là pas encore rentrés au bercail. Depuis Taï, un village qui fait frontière avec le Libéria, où ils se sont retranchés pour la plupart, les auteurs de plusieurs charniers à Abidjan, renforcent leur dispositif. Selon des sources bien introduites, dans cette zone qui leur sert base militaire, certains cadres FPI de l’Ouest du pays, avec à leur tête, Maho Gloféi, chef de guerre, procèdent à de nouveaux recrutements de combattants au Libéria. Le comble, c’est que les autorités libériennes n’ont pris aucunes dispositions sécuritaires pour inquiéter ces rebelles. Ce trop grand laxisme affiché par les autorités libériennes sur le fait, suscite moult interrogations. Ellen Johnson Sirleaf est-elle complice de la barbarie semée par ses compatriotes en Côte d’ivoire ? A-t-elle accepté de faire du Libéria une base arrière de la rébellion que prépare le FPI ? Si non, la Côte d’Ivoire a déjà retrouvé sa légalité constitutionnelle, et ce, depuis l’arrestation du dictateur de Mama le 11 avril dernier.
Alors, il serait courtois de la part des autorités libériennes d’appliquer les conventions de sécurité qui existent entre les deux pays. Souvenons-nous, dans une déclaration à des journalistes à Monrovia, au début de la crise post-électorale, la seule femme Présidente en Afrique, s’était inquiétée de la présence de mercenaires libériens en Côte d’Ivoire en ces termes :"Nous avons des informations selon lesquelles certains Libériens se joignent à la guerre en Côte d’Ivoire, comme mercenaires. Nous avons appelé tous ceux qui y sont impliqués à y renoncer. Quiconque sera pris pour ce type d’actions pourra être poursuivi en justice. Ils sont Libériens et selon la loi, ici, ils peuvent être arrêtés pour ce qu’ils font". Il faut que les propos de la première femme présidente d’Afrique ne soient pas vains. Car elle doit joindre l’acte à la parole. Il y va des bonnes relations diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et le Libéria qui sont deux pays frères.
Adayé Kouakou
Adaykou@yahoo.fr
Alors, il serait courtois de la part des autorités libériennes d’appliquer les conventions de sécurité qui existent entre les deux pays. Souvenons-nous, dans une déclaration à des journalistes à Monrovia, au début de la crise post-électorale, la seule femme Présidente en Afrique, s’était inquiétée de la présence de mercenaires libériens en Côte d’Ivoire en ces termes :"Nous avons des informations selon lesquelles certains Libériens se joignent à la guerre en Côte d’Ivoire, comme mercenaires. Nous avons appelé tous ceux qui y sont impliqués à y renoncer. Quiconque sera pris pour ce type d’actions pourra être poursuivi en justice. Ils sont Libériens et selon la loi, ici, ils peuvent être arrêtés pour ce qu’ils font". Il faut que les propos de la première femme présidente d’Afrique ne soient pas vains. Car elle doit joindre l’acte à la parole. Il y va des bonnes relations diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et le Libéria qui sont deux pays frères.
Adayé Kouakou
Adaykou@yahoo.fr