Après sa rencontre avec les éléments de la 5ème Légion de Gendarmerie, le Gal Kouakou Nicolas, ancien patron de la CCI, avant de quitter San-Pedro, s’est prêté aux questions de notre correspondant.
Le Patriote : Gal Kouakou Nicolas, quel est l’objet de votre visite à la 5ème Légion de gendarmerie à San-Pedro ?
Gal Kouakou Nicolas : Je suis dans le Bas-Sassandra, à la demande du 1er Ministre, Ministre de la Défense car vous êtes sans ignorer que la Côte d’Ivoire sort d’une situation post crise. Le système sécuritaire a été désorganisé, beaucoup de gendarmes se sont repliés dans leur famille, certains à Abidjan. Il était de bon ton, qu’après un mois de cette crise, les hommes regagnent leur unité d’affectation pour reprendre le service. Le 1er Ministre nous a demandé de venir entretenir la troupe, la remobiliser et surtout lui dire que ce qui est passé, est passé. Et que nous devons avoir pour ligne de mire, l’intérêt de la Côte d’Ivoire. C’est l’essentiel du message que nous sommes venus passer.
LP : Quel message et quelles solutions avez-vous à apporter aux préoccupations de vos troupes ?
GKN : Au travers de nos échanges, nous avons su que d’énormes problèmes matériels se posaient pour une reprise effective et efficiente du travail sur le terrain. Et nous en avons pris acte. Nous allons, de retour de mission, rendre notre rapport au vu de ce que nous avons entendu et de ce que nous avons constaté. Faire un rapport détaillé à l’autorité qui nous a mandatés dans le Bas-Sassandra. Avant le Bas-Sassandra, nous avons eu à faire la 3ème Légion dont l’état major est basé dans la Région des Lacs à Yamoussoukro et la 2ème Légion dont l’état major est basé à Daloa, chef lieu de Région du Haut Sassandra. Et nous sommes ici, toujours dans le cadre de cette tournée pour exécuter les instructions du 1er Ministre, Ministre de la Défense en vue d’apporter une réponse adéquate au besoin sécuritaire de la population. Car nous travaillons pour la population, nous travaillons pour le peuple ivoirien. Vous savez que sans la sécurité, le développement est difficile. Le Bas-Sassandra, comme je le disais hier, est une zone économiquement viable. Il est normal que nous demandions à nos hommes de se mettre en mission, de regagner leurs unités d’affectation et de reprendre le service.
A l’endroit des frères des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, aile militaire et aile sécuritaire, je leur ai demandé de travailler la main dans la main, pour le bien de la Côte d’Ivoire. Une nouvelle donne est là, nous devons la prendre en compte et continuer à mener notre mission régalienne comme par le passé.
LP : Mon Gal, au vu de la grande quantité d’armes saisies à San-Pedro, un politique s’est écrié en son temps « Nous ne savions pas que San-Pedro était sur une poudrière ». A cette population qui revient de loin, quel message sécuritaire pour retrouver sa sérénité ?
GKN : Pour ce message, je passerai par une porte déjà entr’ouverte, parce que le Président de la République l’a dit, le 1er Ministre l’a dit. Le port des armes obéit à certaines règles. Seuls, les militaires sont habilités à porter des armes. Au cours de cette situation post crise, malheureusement, tous ceux qui n’étaient pas en droit de porter des armes, les ont portées. Il est de plus en plus question, qu’il ait un désarmement de facto de force. Pour ceux qui détiendraient des armes, alors qu’ils n’ont pas le droit de les détenir, qu’ils s’adressent aux FRCI, à travers sa composant militaire, à travers la composante sécuritaire et aux forces impartiales pour rendre ces armes. Qu’ils viennent eux-mêmes déposer ces armes. Mieux cela vaudra pour tout un chacun. Si après cette phase, ces armes n’étaient pas déposées, je parie qu’il aura une phase coercitive où on obligera les uns et les autres à remettre les armes de gré ou de force. Si des personnes détiennent des armes, c’est le lieu de les remettre à l’autorité militaire. Il faut dire à la population que la crise est finie. La crise est derrière nous et la Côte d’Ivoire doit reprendre sa marche en avant.
SB
Le Patriote : Gal Kouakou Nicolas, quel est l’objet de votre visite à la 5ème Légion de gendarmerie à San-Pedro ?
Gal Kouakou Nicolas : Je suis dans le Bas-Sassandra, à la demande du 1er Ministre, Ministre de la Défense car vous êtes sans ignorer que la Côte d’Ivoire sort d’une situation post crise. Le système sécuritaire a été désorganisé, beaucoup de gendarmes se sont repliés dans leur famille, certains à Abidjan. Il était de bon ton, qu’après un mois de cette crise, les hommes regagnent leur unité d’affectation pour reprendre le service. Le 1er Ministre nous a demandé de venir entretenir la troupe, la remobiliser et surtout lui dire que ce qui est passé, est passé. Et que nous devons avoir pour ligne de mire, l’intérêt de la Côte d’Ivoire. C’est l’essentiel du message que nous sommes venus passer.
LP : Quel message et quelles solutions avez-vous à apporter aux préoccupations de vos troupes ?
GKN : Au travers de nos échanges, nous avons su que d’énormes problèmes matériels se posaient pour une reprise effective et efficiente du travail sur le terrain. Et nous en avons pris acte. Nous allons, de retour de mission, rendre notre rapport au vu de ce que nous avons entendu et de ce que nous avons constaté. Faire un rapport détaillé à l’autorité qui nous a mandatés dans le Bas-Sassandra. Avant le Bas-Sassandra, nous avons eu à faire la 3ème Légion dont l’état major est basé dans la Région des Lacs à Yamoussoukro et la 2ème Légion dont l’état major est basé à Daloa, chef lieu de Région du Haut Sassandra. Et nous sommes ici, toujours dans le cadre de cette tournée pour exécuter les instructions du 1er Ministre, Ministre de la Défense en vue d’apporter une réponse adéquate au besoin sécuritaire de la population. Car nous travaillons pour la population, nous travaillons pour le peuple ivoirien. Vous savez que sans la sécurité, le développement est difficile. Le Bas-Sassandra, comme je le disais hier, est une zone économiquement viable. Il est normal que nous demandions à nos hommes de se mettre en mission, de regagner leurs unités d’affectation et de reprendre le service.
A l’endroit des frères des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, aile militaire et aile sécuritaire, je leur ai demandé de travailler la main dans la main, pour le bien de la Côte d’Ivoire. Une nouvelle donne est là, nous devons la prendre en compte et continuer à mener notre mission régalienne comme par le passé.
LP : Mon Gal, au vu de la grande quantité d’armes saisies à San-Pedro, un politique s’est écrié en son temps « Nous ne savions pas que San-Pedro était sur une poudrière ». A cette population qui revient de loin, quel message sécuritaire pour retrouver sa sérénité ?
GKN : Pour ce message, je passerai par une porte déjà entr’ouverte, parce que le Président de la République l’a dit, le 1er Ministre l’a dit. Le port des armes obéit à certaines règles. Seuls, les militaires sont habilités à porter des armes. Au cours de cette situation post crise, malheureusement, tous ceux qui n’étaient pas en droit de porter des armes, les ont portées. Il est de plus en plus question, qu’il ait un désarmement de facto de force. Pour ceux qui détiendraient des armes, alors qu’ils n’ont pas le droit de les détenir, qu’ils s’adressent aux FRCI, à travers sa composant militaire, à travers la composante sécuritaire et aux forces impartiales pour rendre ces armes. Qu’ils viennent eux-mêmes déposer ces armes. Mieux cela vaudra pour tout un chacun. Si après cette phase, ces armes n’étaient pas déposées, je parie qu’il aura une phase coercitive où on obligera les uns et les autres à remettre les armes de gré ou de force. Si des personnes détiennent des armes, c’est le lieu de les remettre à l’autorité militaire. Il faut dire à la population que la crise est finie. La crise est derrière nous et la Côte d’Ivoire doit reprendre sa marche en avant.
SB