Visage légèrement boursouflé, démarche titubante, le jeune Ouattara Yacouba est atteint de la maladie dite ''mystérieuse'' d'Abobo. Cette affection qui défraie la chronique dans cette cité n'est autre que la résultante de la malnutrition selon les techniciens de la santé. Rencontré à Abobo Avocatier mardi en fin d'après midi, M. Ouattara âgé de 25ans soutient que sa santé s'améliore progressivement. « Cette maladie a commencé, il y a près de deux mois. Je n'arrivais pas à marcher, mais depuis que j'ai été mis sous traitement à l'hôpital, ça commence à aller » a-t-il expliqué, précisant que les médecins lui ont demandé de faire un examen de sang qui coûte, dit-t-il, 5000 FCFA. « Mais je n'ai pas d'argent pour faire cet examen. J'ai peur de rechuter. Nous demandons aux autorités de nous venir en aide. Nous souffrons énormément », fait remarquer le jeune Ouattara. Poursuivant, il a fait remarquer que les populations d'Abobo ont souffert le martyr durant la crise postélectorale. « Et moment de savourer la victoire du président Ouattara, a-t-il poursuivi '' nous sommes frappés par des maladies bizarres''.
Au quartier Avocatier, de nombreux jeunes sont atteints par cette maladie. La plupart d'entre eux sont des élèves dont l'âge varie entre 15 et 30 ans. Cette maladie même si pour l'heure, elle semble être bénigne a déjà fait 12 morts sur les 188 cas enregistrés. Le ministère de la santé et les partenaires du système sanitaire ivoirien doivent prendre cette maladie au sérieux. Les différents examens sanguins exigés par les médecins doivent être gratuits pour les patients souffrants de malnutrition, béribéri… Une visite menée sur le terrain par les autorités Ivoiriennes, à Abobo réconfortera certainement les patients de la ''maladie mystérieuse''. Au délà des malades, la commune d'Abobo ne doit être laissée pour compte. Des structures sanitaires ont été pillées et saccagées par des vandales au moment où la crise postélectorale battait son plein. C'est le cas du siège du District sanitaire Abobo-Est situé non loin du camp commando d'Abobo qui a été totalement pillé. Les pertes sont énormes. Neuf ordinateurs, deux réfrigérateurs, cinq congélateurs pour la chaîne de froid, un climatiseur, un photocopieur et neuf motos ont été emportés. Il faut y ajouter des médicaments, des tables d'examen, des centaines de moustiquaires. Le medio-scolaire et l'ambulance et plusieurs autres matériels n'ont pas été épargné Même l'ambulance n'a pas échappé à la furia des individus sans loi ni foi. « Il faut que la commune d'Abobo soit aidée. » a plaidé le Directeur départemental de santé d'Abobo Est, Dr. El hadj Kéita Mamadou. Visiblement déterminé à travailler malgré le manque de matériels et de locaux. Il tient ses réunions dans ses locaux saccagés sur des bancs de fortunes au milieu de la paperasse. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il faut aider Abobo. Un plan Marshall si possible doit être mis en place à l'effet de soulager la population et redynamiser le système sanitaire dans cette commune.
Anzoumana Cissé
Au quartier Avocatier, de nombreux jeunes sont atteints par cette maladie. La plupart d'entre eux sont des élèves dont l'âge varie entre 15 et 30 ans. Cette maladie même si pour l'heure, elle semble être bénigne a déjà fait 12 morts sur les 188 cas enregistrés. Le ministère de la santé et les partenaires du système sanitaire ivoirien doivent prendre cette maladie au sérieux. Les différents examens sanguins exigés par les médecins doivent être gratuits pour les patients souffrants de malnutrition, béribéri… Une visite menée sur le terrain par les autorités Ivoiriennes, à Abobo réconfortera certainement les patients de la ''maladie mystérieuse''. Au délà des malades, la commune d'Abobo ne doit être laissée pour compte. Des structures sanitaires ont été pillées et saccagées par des vandales au moment où la crise postélectorale battait son plein. C'est le cas du siège du District sanitaire Abobo-Est situé non loin du camp commando d'Abobo qui a été totalement pillé. Les pertes sont énormes. Neuf ordinateurs, deux réfrigérateurs, cinq congélateurs pour la chaîne de froid, un climatiseur, un photocopieur et neuf motos ont été emportés. Il faut y ajouter des médicaments, des tables d'examen, des centaines de moustiquaires. Le medio-scolaire et l'ambulance et plusieurs autres matériels n'ont pas été épargné Même l'ambulance n'a pas échappé à la furia des individus sans loi ni foi. « Il faut que la commune d'Abobo soit aidée. » a plaidé le Directeur départemental de santé d'Abobo Est, Dr. El hadj Kéita Mamadou. Visiblement déterminé à travailler malgré le manque de matériels et de locaux. Il tient ses réunions dans ses locaux saccagés sur des bancs de fortunes au milieu de la paperasse. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il faut aider Abobo. Un plan Marshall si possible doit être mis en place à l'effet de soulager la population et redynamiser le système sanitaire dans cette commune.
Anzoumana Cissé