Ils sont livrés à eux-mêmes. Depuis la fermeture des résidences universitaires, les étudiants handicapés se sentent abandonnés. Priés de quitter les résidences au même titre que les autres étudiants, ils ne savent où partir. Le vendredi 6 mai 2011, l'Association des paralysés en fauteuils roulant (APCI), au cours d'une conférence de presse animée à l'institut des arts de Cocody, a interpellé le gouvernement sur leur situation. « Depuis la fermeture brusque des résidences, nous ne savons où partir. Dans l'entendement de chacun, les étudiants doivent rentrer en famille. Mais nous sommes pour la plupart, issus de familles pauvres. Il est difficile pour nous d'avoir des tuteurs à Abidjan. Pour beaucoup de personnes nos fauteuils sont encombrant et celles qui veulent bien nous accueillir, habitent des immeubles », a expliqué M kouamé Loukou Josué, président de l'APCI. Face à cette situation imprévue, M Kouamé a proposé que l'Etat trouve un centre d'accueil pour ces étudiants qui sont au nombre d'une vingtaine.
Cette conférence qui avait pour thème « problématique de la prise en charge des handicapés affectés par la crise post électorale », a été l'occasion pour l'APCI d'attirer l'attention du gouvernement sur la situation des handicapés. Une couche vulnérable, qui a-t-il indiqué, a subi les affres de la guerre. Pour le président de l'APCI, la Côte d'Ivoire moderne que veut bâtir le Président Alassane Ouattara doit prendre en compte les handicapés.
DM
Cette conférence qui avait pour thème « problématique de la prise en charge des handicapés affectés par la crise post électorale », a été l'occasion pour l'APCI d'attirer l'attention du gouvernement sur la situation des handicapés. Une couche vulnérable, qui a-t-il indiqué, a subi les affres de la guerre. Pour le président de l'APCI, la Côte d'Ivoire moderne que veut bâtir le Président Alassane Ouattara doit prendre en compte les handicapés.
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