Le collectif des organisations professionnelles agricoles de café-cacao (Copaccci) souhaite la réouverture du dossier sur les malversations présumées dans la filière sous le régime Gbagbo. La libération subite des barons, après trente mois de détention et en pleine course pour le pouvoir d’Etat, a laissé un sentiment d’inachevé aux yeux des dirigeants de cette organisation. « Nous souhaitons la réouverture du dossier », a réclamé, mercredi, à Abidjan, le président du conseil d’administration. Mamadou Koné a aussi évoqué les cas Bléhou Aka, Sansan Kouao et Gilbert Anoh, qui auraient entretenu des mercenaires et miliciens à la solde de Gbagbo avec l’argent des paysans. Avant de dérouler un chapelet de problèmes que rencontrent les producteurs de café-cacao. Que ce soit au niveau du respect des prix, de la qualité, de l’encadrement des producteurs et du soutien pour stabiliser les prix d’achat, ils ont exigé une véritable implication des nouvelles autorités politiques, en qui ils fondent un véritable espoir pour l’assainissement du secteur.
Sanou A.
Sanou A.