Si le silence était une arme politique, ils ont décidé, selon eux, de ne plus en faire usage, surtout contre le nouveau régime qu’ils soutiennent. Eux, ce sont Bamba Moriféré, Coulibaly Climanlo Jérôme, Touré Siaka et Robert Guéï Bombet. Ils sont respectivement secrétaire général du Parti pour le progrès du socialisme (PPS), de l’Union des socio-démocrates (USD), secrétaire national du Mouvement démocratique et social (MDS) et président de la Renaissance : des entités de la Coalition des partis politiques pour le renouveau démocratique et la renaissance de la Côte d’Ivoire. Face à la presse, hier, à Abidjan, ces pionniers de la politique ivoirienne ont craché leurs vérités sur la gestion du pouvoir déchu. «
Les méthodes que Laurent Gbagbo utilisait étaient hitlériennes », a chargé Bamba Moriféré. Qui se plaint d’avoir été persécuté par l’ancien pouvoir. Celui-ci l’a incriminé à tort, selon lui, en lui imputant le « complot de la Mercédès noire ». A part cela, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) dont il dit être un des fondateurs a été transformée en « une jeunesse hitlérienne », par des pratiques aux antipodes de la démocratie.
Ils ont aussi ébauché des pistes qui, disent-ils, mèneront à la paix. D’emblée, ils estiment qu’ « il n’y a pas d’incompatibilité entre la Commission dialogue, vérité et réconciliation que préside Charles Konan Banny et le jugement de ceux qui ont commis des crimes ». L’objectif de la commission n’étant pas de faire passer par perte et profit les crimes, « Laurent Gbagbo et ses sbires doivent répondre de leurs crimes ». Il attend particulièrement cette structure sur “l’affaire des femmes assassinées à Abobo ‘’, au plus fort de la crise post-électorale. Au-delà, la reconstruction du pays doit passer par la création d’institutions fortes et crédibles, le renforcement de la démocratie, la mise en place d’une nouvelle constitution et surtout aller vers de nouvelles élections législatives. Sur ces deux derniers points, il explique que le changement s’impose parce que l’actuelle constitution est confligène et que les députés ne sont plus légitimes. A l’occasion, Bamba Moriféré interrogé sur la paternité du PPS, dont Kacou Mathias se réclame président, a menacé en ces termes : « Toutes les dispositions sont prises aujourd’hui pour qu’il soit mis fin à cette forfaiture. (…) Je vous assure que dans les semaines qui viennent, il n’aura plus l’opportunité ni l’occasion de parler au nom du PPS ».
Kouakou Liza
Les méthodes que Laurent Gbagbo utilisait étaient hitlériennes », a chargé Bamba Moriféré. Qui se plaint d’avoir été persécuté par l’ancien pouvoir. Celui-ci l’a incriminé à tort, selon lui, en lui imputant le « complot de la Mercédès noire ». A part cela, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) dont il dit être un des fondateurs a été transformée en « une jeunesse hitlérienne », par des pratiques aux antipodes de la démocratie.
Ils ont aussi ébauché des pistes qui, disent-ils, mèneront à la paix. D’emblée, ils estiment qu’ « il n’y a pas d’incompatibilité entre la Commission dialogue, vérité et réconciliation que préside Charles Konan Banny et le jugement de ceux qui ont commis des crimes ». L’objectif de la commission n’étant pas de faire passer par perte et profit les crimes, « Laurent Gbagbo et ses sbires doivent répondre de leurs crimes ». Il attend particulièrement cette structure sur “l’affaire des femmes assassinées à Abobo ‘’, au plus fort de la crise post-électorale. Au-delà, la reconstruction du pays doit passer par la création d’institutions fortes et crédibles, le renforcement de la démocratie, la mise en place d’une nouvelle constitution et surtout aller vers de nouvelles élections législatives. Sur ces deux derniers points, il explique que le changement s’impose parce que l’actuelle constitution est confligène et que les députés ne sont plus légitimes. A l’occasion, Bamba Moriféré interrogé sur la paternité du PPS, dont Kacou Mathias se réclame président, a menacé en ces termes : « Toutes les dispositions sont prises aujourd’hui pour qu’il soit mis fin à cette forfaiture. (…) Je vous assure que dans les semaines qui viennent, il n’aura plus l’opportunité ni l’occasion de parler au nom du PPS ».
Kouakou Liza
