Encore trop de patients séropositifs au VIH ne reçoivent aucun traitement. Et d’autres risquent de voir leur approvisionnement en antirétroviraux interrompu, pour des raisons de coût. C’est la préoccupation exprimée par l’ONUSIDA, l’Organisation mondiale de la Santé et le Programme des Nations Unies pour le Développement, le PNUD.
A la fin 2009, les patients étaient seulement 5,2 millions à avoir accès aux médicaments, sur 15 millions de malades
L’ONUSIDA appelle donc les pays à utiliser tous les moyens mis à leur disposition, y compris les flexibilités de l’Accord sur les ADPIC, pour garantir la durabilité et un élargissement substantiel de la mise en place des services anti-VIH. Grâce à cet accord en effet, les gouvernements sont autorisés à réduire les coûts des droits de propriété intellectuelle, pour les médicaments génériques notamment. Le Brésil a ainsi diminué de deux tiers le prix de l’éfavirenz, un antirétroviral dont le générique est passé de 2,2 euros à 0,32 euros.
Ce système a permis de réduire le coût annuel d’un traitement antirétroviral de première intention dans les pays à faible revenu, de près de 99%. De plus de 7 000 euros par patient en 2000, il est passé à 82 euros en 2010 ! Néanmoins, cette évolution ne concerne pas les traitements de seconde intention. Et c’est justement le problème. Si le traitement de première intention est interrompu, une résistance peut se développer et le patient doit passer à un traitement de seconde intention… six fois plus cher. Il est donc urgent d’éviter les interruptions thérapeutiques.
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A la fin 2009, les patients étaient seulement 5,2 millions à avoir accès aux médicaments, sur 15 millions de malades
L’ONUSIDA appelle donc les pays à utiliser tous les moyens mis à leur disposition, y compris les flexibilités de l’Accord sur les ADPIC, pour garantir la durabilité et un élargissement substantiel de la mise en place des services anti-VIH. Grâce à cet accord en effet, les gouvernements sont autorisés à réduire les coûts des droits de propriété intellectuelle, pour les médicaments génériques notamment. Le Brésil a ainsi diminué de deux tiers le prix de l’éfavirenz, un antirétroviral dont le générique est passé de 2,2 euros à 0,32 euros.
Ce système a permis de réduire le coût annuel d’un traitement antirétroviral de première intention dans les pays à faible revenu, de près de 99%. De plus de 7 000 euros par patient en 2000, il est passé à 82 euros en 2010 ! Néanmoins, cette évolution ne concerne pas les traitements de seconde intention. Et c’est justement le problème. Si le traitement de première intention est interrompu, une résistance peut se développer et le patient doit passer à un traitement de seconde intention… six fois plus cher. Il est donc urgent d’éviter les interruptions thérapeutiques.
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