Le président français est arrivé en Côte d'Ivoire pour assister à l'investiture de son homologue ivoirien, mais aussi pour apporter le soutien d'un pays ami à un autre qui sort d'une profonde crise. Economie et défense étaient au cœur. " Nous sommes convenus de travailler à l'adoption rapide de mesures destinées à aider les entreprises à surmonter les conséquences des évènements récents. Dans cet esprit, l'Agence française de développement, en liaison avec les banques locales, soutiendra l'octroi, au cours des deux années à venir, de 100.000 euros (65 millions FCFA, NDLR) de prêts aux PME, grâce à des crédits bonifiés et des mécanismes de garantie. La partie ivoirienne, pour sa part, étudie un certain nombre de dispositions destinées, à soutenir le secteur privé et à accélérer la relance de l'économie ", a déclaré Nicolas Sarkozy devant la communauté française en Côte d'Ivoire, réunie au quartier général de Licorne, à Port-Bouët.
1.300 milliards FCFA de soutien
Pour prendre " toute sa part de l'effort collectif en faveur de la Côte d'Ivoire ", la France, par la voix de son président, entend dégager " des moyens importants (qui) seront consacrés à la relance de notre coopération bilatérale ", notamment dans les " secteurs essentiels comme l'éducation, la formation professionnelle, les infrastructures ".
" Pour financer ces secteurs prioritaires, la France mettra en place, conformément à ses engagements internationaux et après l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative PPTE par la Côte d'Ivoire, un contrat de désendettement et de développement pour la Côte d'Ivoire. Celui-ci sera d'un montant sans précédent puisqu'il dépassera les 2 milliards d'euros (1.300 milliards FCFA, NDLR) ".
Défense
La défense sera au cœur de la stratégie de repositionnement de la France, après la décennie d'incompréhension. " Dans le domaine militaire, la France contribuera à la réforme de l'armée ivoirienne ", a annoncé Nicolas Sarkozy. D'ailleurs pour concrétiser des dossiers importants comme la réforme de l'accord de défense, la présence militaire en Côte d'Ivoire, le ministre de la Défense français sera à Abidjan, " dans les semaines qui viennent ".
En juillet, le Premier ministre François Fillon devrait être en Côte d'Ivoire pour sceller dans la pratique les retrouvailles de la France avec " une Côte d'Ivoire démocratique, une Côte d'Ivoire en paix ; une Côte d'Ivoire qui retrouve le chemin de la stabilité et de la prospérité et puis surtout une Côte d'Ivoire qui renoue avec la France des relations fraternelles".
ASK
1.300 milliards FCFA de soutien
Pour prendre " toute sa part de l'effort collectif en faveur de la Côte d'Ivoire ", la France, par la voix de son président, entend dégager " des moyens importants (qui) seront consacrés à la relance de notre coopération bilatérale ", notamment dans les " secteurs essentiels comme l'éducation, la formation professionnelle, les infrastructures ".
" Pour financer ces secteurs prioritaires, la France mettra en place, conformément à ses engagements internationaux et après l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative PPTE par la Côte d'Ivoire, un contrat de désendettement et de développement pour la Côte d'Ivoire. Celui-ci sera d'un montant sans précédent puisqu'il dépassera les 2 milliards d'euros (1.300 milliards FCFA, NDLR) ".
Défense
La défense sera au cœur de la stratégie de repositionnement de la France, après la décennie d'incompréhension. " Dans le domaine militaire, la France contribuera à la réforme de l'armée ivoirienne ", a annoncé Nicolas Sarkozy. D'ailleurs pour concrétiser des dossiers importants comme la réforme de l'accord de défense, la présence militaire en Côte d'Ivoire, le ministre de la Défense français sera à Abidjan, " dans les semaines qui viennent ".
En juillet, le Premier ministre François Fillon devrait être en Côte d'Ivoire pour sceller dans la pratique les retrouvailles de la France avec " une Côte d'Ivoire démocratique, une Côte d'Ivoire en paix ; une Côte d'Ivoire qui retrouve le chemin de la stabilité et de la prospérité et puis surtout une Côte d'Ivoire qui renoue avec la France des relations fraternelles".
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