Dans la première partie de ce dossier sur le chômage publiée samedi, nous vous proposions les projets d’offres d’emplois du chef de l’Etat et du ministre à charge du travail. Un spécialiste en ressources humaines et un pasteur ont conseillé des astuces et des prières aux demandeurs. Dans cette deuxième et dernière partie, c’est au tour du guide de la communauté soufie de proposer ses recettes.
l Le pays compte aujourd’hui assez de sans-emplois et de chômeurs. Quelles recettes pouvez-vous leur conseiller pour accroître leur chance d’avoir du travail?
Ces personnes doivent d’abord se demander pourquoi ont-elles perdu leur travail ou pourquoi ne trouvent-elles pas d’emploi. Quelque fois, leur situation peut être due à un envoûtement. Si un envoûtement a gâché votre chance, même si vous faites des prières, ce ne sera pas facile. Il faut d’abord vous désenvoûter. Pour ce faire, je vais dire quelque chose de très simple. Avec de l’encre, vous écrivez ou vous faites écrire trois fois chacune des trois dernières sourates du Coran sur une ardoise. Vous rincez l’ardoise et vous recueillez le liquide du rinçage. Il y a une plante qu’on appelle ‘’gnaman’’. On peut la trouver partout en Côte d’Ivoire, en forêt ou chez les vendeuses de plantes médicinales. Vous en achetez trois tas que vous mettez dans un canari ou une calebasse. Vous y ajoutez l’eau de l’ardoise. A partir de 22 heures, vous formulez vos vœux et vous utilisez cette eau pour un bain en vous adressant à Dieu. Vous lui dites que vous ne comptez que sur Lui et Lui seul, et que vous souhaitez qu’à travers les versets, il vous délivre de tous les mauvais sorts. Vous le faites pendant trois nuits. Dieu vous délivrera. Les femmes ne doivent pas le faire pendant leurs menstrues.
l Que proposez-vous à celui qui est dans l’impossibilité de faire écrire des versets ou qui ne peut pas obtenir la plante dont vous avez parlé?
Il fait deux rackats dans la nuit. Dans la première rackat, il récite 41 fois la sourate 114. Dans la deuxième, il récite 41 fois la sourate 113. Après les deux rackats, il récite assis 101 fois la sourate 122. La 101ème fois, au 2e verset (Alahou Samad), il s’arrête et dit ceci : Dieu, de mauvais sorts m’empêchent d’avoir ce que je souhaite. Il dit tous ses souhaits, avant de terminer la sourate. Le lendemain matin, il s’achète un coq blanc ou en prend un dans sa basse-cour et le donne en sacrifice à un pauvre.
l N’est-ce pas une forme de sacrifice ?
Aucun croyant ne peut interdire le recours aux plantes, car Dieu ne les a pas interdites dans le Coran. Tous les produits pharmaceutiques que nous utilisons pour nous soigner sont à base de plantes. Dans le Coran, Dieu-même dit que les plantes ont été créées pour nous nourrir ou pour nous soigner (S16V68-69). Le sacrifice du coq est comme toute autre offrande. Il n’y a pas d’idolâtrie dès lors qu’il ne s’agit pas d’immoler le coq sur un objet, mais de l’offrir à un déshérité afin d’obtenir la grâce de Dieu. Le Coran dit que celui qui fait la volonté de Dieu, en retour, Dieu fait sa volonté.
l Que fait celui qui n’est pas envoûté, mais qui veut simplement accroître ses chances ?
C’est très facile. Vous récitez 313 fois chaque nuit la prière sur le prophète (Allahouma çalli Alla séidina Mohamedin Li fatihi lima Ouklik). Avant, il faut faire deux rackats en récitant 12 fois la sourate 112 dans chaque rackat. Le 7e jour, vous donner en sacrifice 313 dattes. S’il plaît à Dieu, vous aurez du travail. C’est sans doute.
l Pouvez-vous donner une recette que peuvent faire même les non-musulmans ?
Voilà une recette à base d’eau de mythe. Je précise que l’utilisation d’eau de mythe a plusieurs sources dans le saint Coran, par exemple le verset 82 de la sourate 17. Tous les grands marabouts utilisent ce verset pour ouvrir les chances. « Wa djaaltoulahou, mahlane mamdoudane (S.74-V.12).» Que vous soyez musulman ou non, vous trouvez quelqu’un qui sait écrire en arabe. Il écrit ce verset 313 fois sur une ardoise. Il la rince et utilise le liquide pour cuire un coq blanc avec tous les condiments que vous souhaitez. Celui qui mange de ce coq, la chance de sa vie va lui sourire. Celui qui veut renforcer encore ses chances peut réciter le même verset 313 fois chaque soir pendant au moins une semaine. Il y a des noms de Dieu, quand vous les récitez, même si vous n’êtes pas musulman, vous pouvez en tirer profit.
l Tout le monde peut-il avoir un emploi ?
Allah n’a pas créé quelqu’un pour être seulement riche ou pauvre. Dieu dit « Invoquez-moi, je vous exaucerai ». Ce que Dieu ne t’a pas donné tu peux l’avoir avec les prières et les invocations. Si tu n’en as pas la capacité, soumets alors ton problème aux connaisseurs de la science. Ils pourront décanter ta situation(…)
l On est dans une période de nominations. Beaucoup de cadres veulent occuper de nouveaux postes. Que leur conseillez-vous pour décrocher un bon poste ?
Il existe des recettes spéciales à cet effet, mais c’est un peu plus complexe. Il est mieux, pour cela, de venir voir les connaisseurs. La chose la plus simple que je puis dire à ces personnes, c’est que lorsque vous souhaitez que Dieu vous aide pour quoi que ce soit, cherchez un démuni, qu’il soit musulman ou pas, rendez-vous chez lui avec un bon sac de riz et une somme importante. Offrez-lui ce don. Le soulagement que vous apporterez à sa famille va faciliter la réalisation de vos attentes.
l Le nouveau président, on le sait, misera beaucoup sur la compétence. Peut-on, de cette manière, s’attendre à un poste sachant qu’on n’en a pas l’étoffe ?
Dieu dit : invoquez-moi et je vous exaucerai. Dieu peut accepter tout quand vous l’invoquez. Même si vous n’avez pas toute la compétente nécessaire, Dieu peut vous aider à accéder au poste voulu et vous aider à l’assumer pleinement.
l Un message qui circule en ce moment sur internet, affirme que l’an 2011 est une année de bonheur parce qu’elle est marquée par le chiffre 11. Est-ce vrai ?
(Sourire). Tous ceux qui s’y connaissent en numérologie savent ce qui se prépare. Le commencement a été dur, mais cette année va apporter beaucoup de bonheur aux Ivoiriens. Beaucoup de personnes qui n’avaient pas d’emploi en auront cette année. Je ne voudrais pas rentrer dans certains détails, mais retenez que le 11 avril (Ndlr : date d’arrestation de Laurent Gbagbo) n’est pas un hasard. Je ne veux pas en dire plus.
l Avez-vous un message à adresser aux autorités ?
D’abord aux Ivoiriens dans leur ensemble. Ils doivent savoir que rien ne se fait sans cause. Tout ce que nous venons de subir vient de Dieu. On doit se demander ce que nous avons fait pour mériter cela. On doit bien réfléchir à la réponse et faire en sorte que ce qui s’est passé ne se reproduise pas. Tout le monde a une part de responsabilité dans cette crise. Quand on refuse de faire la volonté de Dieu, parfois, des choses viennent de Lui pour nous faire entendre raison. Mais la plus grande des fautes vient des religieux. S’ils avaient fait ce qu’ils devaient faire, on n’aurait pas connu cette crise. Certains chefs religieux, musulmans comme chrétiens, étaient écoutés par les autorités. Ils pouvaient conseiller celles-ci en bien. Mais par égoïsme, et pour leurs intérêts personnels, ils ont oublié la cause commune de la religion, et n’ont pas pu dire la vérité. J’appelle tous les croyants, musulmans comme chrétiens, à se réveiller parce qu’il est temps de se réconcilier. Essayons de nous réconcilier avec nous-mêmes. Individuellement, purifions-nous pour tout ce que nous avons pu faire de mal et qui a pu attirer la colère de Dieu sur notre pays. Si chacun se purifie, sa famille, son quartier, et le pays le seront aussi. Aux autorités, je voudrais dire que ce pouvoir vient de Dieu. C’est lui qui a voulu que les choses se passent ainsi. Qu’elles ne commettent pas les mêmes erreurs que leurs prédécesseurs. Dieu les regarde.
l Et aux forces républicaines ?
Elles ont fait beaucoup pour le pays. Mais dans tout groupe, il y a des malfaiteurs. Que ceux qui profitent de l’occasion pour commettre des délits se ressaisissent. Car, Dieu paye par les actes. J’en profite pour lancer un autre message. Dans cette crise, beaucoup de choses sataniques ont été utilisées de part et d’autre. La guerre est finie. Je souhaite que l’on abandonne tous les fétiches. Qu’on les rassemble en plus de tous les fétiches qui ont été découverts. Moi Cheikh Konaté, le destructeur des fétiches, je vais aller les ramasser pour les brûler. Nous devons nous débarrasser de ces choses maléfiques pour que Dieu puisse nous entendre.
l Que souhaitez-vous dire à la communauté musulmane ?
Nous sommes dans un pays laïc. Il serait juste d’accorder à la communauté musulmane les mêmes droits que les autres, en matière de subventions, de droit de passage dans les médias d’Etat et surtout d’instaurer la langue arabe dans le programme du système éducatif ivoirien. Dans cette crise post-électorale, la communauté soufie a été victime de certaines attaques. Des disciples ont été pris pour cible dans la région d’Agboville où on les a traités de rebelles, leur voiture a même été incendiée. A Yopougon, un de nos centres d’études spirituels a été victime d’une attaque à la roquette par des hommes en armes pendant que les disciples étaient en invocation. Nous prions donc pour tous les disparus et pour tous ceux qui ont perdu des biens dans cette crise. Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Interview réalisée par Cissé Sindou
l Le pays compte aujourd’hui assez de sans-emplois et de chômeurs. Quelles recettes pouvez-vous leur conseiller pour accroître leur chance d’avoir du travail?
Ces personnes doivent d’abord se demander pourquoi ont-elles perdu leur travail ou pourquoi ne trouvent-elles pas d’emploi. Quelque fois, leur situation peut être due à un envoûtement. Si un envoûtement a gâché votre chance, même si vous faites des prières, ce ne sera pas facile. Il faut d’abord vous désenvoûter. Pour ce faire, je vais dire quelque chose de très simple. Avec de l’encre, vous écrivez ou vous faites écrire trois fois chacune des trois dernières sourates du Coran sur une ardoise. Vous rincez l’ardoise et vous recueillez le liquide du rinçage. Il y a une plante qu’on appelle ‘’gnaman’’. On peut la trouver partout en Côte d’Ivoire, en forêt ou chez les vendeuses de plantes médicinales. Vous en achetez trois tas que vous mettez dans un canari ou une calebasse. Vous y ajoutez l’eau de l’ardoise. A partir de 22 heures, vous formulez vos vœux et vous utilisez cette eau pour un bain en vous adressant à Dieu. Vous lui dites que vous ne comptez que sur Lui et Lui seul, et que vous souhaitez qu’à travers les versets, il vous délivre de tous les mauvais sorts. Vous le faites pendant trois nuits. Dieu vous délivrera. Les femmes ne doivent pas le faire pendant leurs menstrues.
l Que proposez-vous à celui qui est dans l’impossibilité de faire écrire des versets ou qui ne peut pas obtenir la plante dont vous avez parlé?
Il fait deux rackats dans la nuit. Dans la première rackat, il récite 41 fois la sourate 114. Dans la deuxième, il récite 41 fois la sourate 113. Après les deux rackats, il récite assis 101 fois la sourate 122. La 101ème fois, au 2e verset (Alahou Samad), il s’arrête et dit ceci : Dieu, de mauvais sorts m’empêchent d’avoir ce que je souhaite. Il dit tous ses souhaits, avant de terminer la sourate. Le lendemain matin, il s’achète un coq blanc ou en prend un dans sa basse-cour et le donne en sacrifice à un pauvre.
l N’est-ce pas une forme de sacrifice ?
Aucun croyant ne peut interdire le recours aux plantes, car Dieu ne les a pas interdites dans le Coran. Tous les produits pharmaceutiques que nous utilisons pour nous soigner sont à base de plantes. Dans le Coran, Dieu-même dit que les plantes ont été créées pour nous nourrir ou pour nous soigner (S16V68-69). Le sacrifice du coq est comme toute autre offrande. Il n’y a pas d’idolâtrie dès lors qu’il ne s’agit pas d’immoler le coq sur un objet, mais de l’offrir à un déshérité afin d’obtenir la grâce de Dieu. Le Coran dit que celui qui fait la volonté de Dieu, en retour, Dieu fait sa volonté.
l Que fait celui qui n’est pas envoûté, mais qui veut simplement accroître ses chances ?
C’est très facile. Vous récitez 313 fois chaque nuit la prière sur le prophète (Allahouma çalli Alla séidina Mohamedin Li fatihi lima Ouklik). Avant, il faut faire deux rackats en récitant 12 fois la sourate 112 dans chaque rackat. Le 7e jour, vous donner en sacrifice 313 dattes. S’il plaît à Dieu, vous aurez du travail. C’est sans doute.
l Pouvez-vous donner une recette que peuvent faire même les non-musulmans ?
Voilà une recette à base d’eau de mythe. Je précise que l’utilisation d’eau de mythe a plusieurs sources dans le saint Coran, par exemple le verset 82 de la sourate 17. Tous les grands marabouts utilisent ce verset pour ouvrir les chances. « Wa djaaltoulahou, mahlane mamdoudane (S.74-V.12).» Que vous soyez musulman ou non, vous trouvez quelqu’un qui sait écrire en arabe. Il écrit ce verset 313 fois sur une ardoise. Il la rince et utilise le liquide pour cuire un coq blanc avec tous les condiments que vous souhaitez. Celui qui mange de ce coq, la chance de sa vie va lui sourire. Celui qui veut renforcer encore ses chances peut réciter le même verset 313 fois chaque soir pendant au moins une semaine. Il y a des noms de Dieu, quand vous les récitez, même si vous n’êtes pas musulman, vous pouvez en tirer profit.
l Tout le monde peut-il avoir un emploi ?
Allah n’a pas créé quelqu’un pour être seulement riche ou pauvre. Dieu dit « Invoquez-moi, je vous exaucerai ». Ce que Dieu ne t’a pas donné tu peux l’avoir avec les prières et les invocations. Si tu n’en as pas la capacité, soumets alors ton problème aux connaisseurs de la science. Ils pourront décanter ta situation(…)
l On est dans une période de nominations. Beaucoup de cadres veulent occuper de nouveaux postes. Que leur conseillez-vous pour décrocher un bon poste ?
Il existe des recettes spéciales à cet effet, mais c’est un peu plus complexe. Il est mieux, pour cela, de venir voir les connaisseurs. La chose la plus simple que je puis dire à ces personnes, c’est que lorsque vous souhaitez que Dieu vous aide pour quoi que ce soit, cherchez un démuni, qu’il soit musulman ou pas, rendez-vous chez lui avec un bon sac de riz et une somme importante. Offrez-lui ce don. Le soulagement que vous apporterez à sa famille va faciliter la réalisation de vos attentes.
l Le nouveau président, on le sait, misera beaucoup sur la compétence. Peut-on, de cette manière, s’attendre à un poste sachant qu’on n’en a pas l’étoffe ?
Dieu dit : invoquez-moi et je vous exaucerai. Dieu peut accepter tout quand vous l’invoquez. Même si vous n’avez pas toute la compétente nécessaire, Dieu peut vous aider à accéder au poste voulu et vous aider à l’assumer pleinement.
l Un message qui circule en ce moment sur internet, affirme que l’an 2011 est une année de bonheur parce qu’elle est marquée par le chiffre 11. Est-ce vrai ?
(Sourire). Tous ceux qui s’y connaissent en numérologie savent ce qui se prépare. Le commencement a été dur, mais cette année va apporter beaucoup de bonheur aux Ivoiriens. Beaucoup de personnes qui n’avaient pas d’emploi en auront cette année. Je ne voudrais pas rentrer dans certains détails, mais retenez que le 11 avril (Ndlr : date d’arrestation de Laurent Gbagbo) n’est pas un hasard. Je ne veux pas en dire plus.
l Avez-vous un message à adresser aux autorités ?
D’abord aux Ivoiriens dans leur ensemble. Ils doivent savoir que rien ne se fait sans cause. Tout ce que nous venons de subir vient de Dieu. On doit se demander ce que nous avons fait pour mériter cela. On doit bien réfléchir à la réponse et faire en sorte que ce qui s’est passé ne se reproduise pas. Tout le monde a une part de responsabilité dans cette crise. Quand on refuse de faire la volonté de Dieu, parfois, des choses viennent de Lui pour nous faire entendre raison. Mais la plus grande des fautes vient des religieux. S’ils avaient fait ce qu’ils devaient faire, on n’aurait pas connu cette crise. Certains chefs religieux, musulmans comme chrétiens, étaient écoutés par les autorités. Ils pouvaient conseiller celles-ci en bien. Mais par égoïsme, et pour leurs intérêts personnels, ils ont oublié la cause commune de la religion, et n’ont pas pu dire la vérité. J’appelle tous les croyants, musulmans comme chrétiens, à se réveiller parce qu’il est temps de se réconcilier. Essayons de nous réconcilier avec nous-mêmes. Individuellement, purifions-nous pour tout ce que nous avons pu faire de mal et qui a pu attirer la colère de Dieu sur notre pays. Si chacun se purifie, sa famille, son quartier, et le pays le seront aussi. Aux autorités, je voudrais dire que ce pouvoir vient de Dieu. C’est lui qui a voulu que les choses se passent ainsi. Qu’elles ne commettent pas les mêmes erreurs que leurs prédécesseurs. Dieu les regarde.
l Et aux forces républicaines ?
Elles ont fait beaucoup pour le pays. Mais dans tout groupe, il y a des malfaiteurs. Que ceux qui profitent de l’occasion pour commettre des délits se ressaisissent. Car, Dieu paye par les actes. J’en profite pour lancer un autre message. Dans cette crise, beaucoup de choses sataniques ont été utilisées de part et d’autre. La guerre est finie. Je souhaite que l’on abandonne tous les fétiches. Qu’on les rassemble en plus de tous les fétiches qui ont été découverts. Moi Cheikh Konaté, le destructeur des fétiches, je vais aller les ramasser pour les brûler. Nous devons nous débarrasser de ces choses maléfiques pour que Dieu puisse nous entendre.
l Que souhaitez-vous dire à la communauté musulmane ?
Nous sommes dans un pays laïc. Il serait juste d’accorder à la communauté musulmane les mêmes droits que les autres, en matière de subventions, de droit de passage dans les médias d’Etat et surtout d’instaurer la langue arabe dans le programme du système éducatif ivoirien. Dans cette crise post-électorale, la communauté soufie a été victime de certaines attaques. Des disciples ont été pris pour cible dans la région d’Agboville où on les a traités de rebelles, leur voiture a même été incendiée. A Yopougon, un de nos centres d’études spirituels a été victime d’une attaque à la roquette par des hommes en armes pendant que les disciples étaient en invocation. Nous prions donc pour tous les disparus et pour tous ceux qui ont perdu des biens dans cette crise. Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Interview réalisée par Cissé Sindou