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Économie Publié le jeudi 26 mai 2011 | L’expression

Relance économique : Une lueur d’espoir

© L’expression Par Emma
Activités gouvernementales: le ministre des Mines et de l`Energie, Adama Toungara visite la Gestoci
Lundi 9 mai 2011. Abidjan. Le Ministre Adama Toungara, visite les locaux de la Société de gestion des stocks de Côte d`Ivoire (Gestoci), en compagnie des PCA de la Gestoci, Mme Kadio Morokro, et de la SIR, Akossi Bendjo
Sinistrée par la crise, l’économie ivoirienne commence à se reconstituer. En effet, le gouvernement ivoirien afin de redonner espoir à la population qui a souffert de cette crise et accroître les ressources de l’Etat a entrepris d’importants efforts.

La situation économique de la Côte d’Ivoire est en train de se normaliser peu à peu. Sinistré par 9 années de crise socio politique qui s’est accentuée par une crise de 5 mois à l’issue du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010, le tissu économique commence à se reconstituer.

Certes d’importants défis restent encore à relever, mais des efforts ont été entrepris pour relancer l’économie. Au lendemain de l’arrestation de l’ex-président, Laurent Gbagbo, le gouvernement ivoirien et le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, se sont mis à la tâche. Comme l’a souligné l’argentier ivoirien, Charles Koffi Diby, lors de la rencontre qu’il a eue le 4 mai avec une délégation de la Chambre de commerce européenne de Côte d`Ivoire, il urge de remettre l’économie sur les rails afin de redonner espoir à ceux qui ont perdu leurs emplois et accroître les ressources de l’Etat. Saisie par le président Ouattara, l’avenue Abdoulaye Fadiga de Dakar a autorisé l’ouverture de ses agences en Côte d’Ivoire. Dès fin avril, les banques commerciales ouvrent leurs agences. Ce premier pari tenu par le chef de l’Etat sera une bouffée d’oxygène pour toute l’économie. C’est que l’activité bancaire étant plombée du fait de la fermeture de la banque centrale et des banques commerciales, l’économie ivoirienne a été durement touchée. Aucun secteur d’activité n’a été épargné. L’ouverture des établissements financiers a permis le redémarrage des activités économiques et le paiement de 182 milliards de Fcfa au titre des soldes de mars et avril des fonctionnaires, militaires et journaliers travaillant pour l’Etat. Le 10 mai, l’Etat a décaissé 6 milliards de Fcfa pour appuyer le secteur privé. Ces 6 milliards de Fcfa s`ajouteront aux 6 autres qui sont déjà dans le fonds d`appui créé après les évènements de 2004. Ce qui fera en tout une aide de 12 milliards de Fcfa. Mais, une condition «chère au président de la République, Alassane Ouattara» a été posée aux chefs d’entreprises. Ceux-ci devront proposer un plan de recrutement des jeunes avant de bénéficier de cet appui. La condition, à en croire Jean Kacou Diagou, président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), a été acceptée. Même si, reconnait le patron d’entreprises, «la crise que le pays a connue a été désastreuse. Tous les secteurs ont été touchés. Les entreprises se sont retrouvées parfois sans rien». Les préjudices en termes de chiffres sont énormes, selon le Directeur général de la Cgeci, Ouattara Lakoun. Le secteur fruits et légumes a perdu 7 milliards de Fcfa. Les pertes dans le secteur des télécommunications sont estimées entre 12 et 30 milliards de Fcfa. Ce bilan n’est pas exhaustif. Les conséquences, selon les chefs d’entreprises, sont plus graves.

C’est d’ailleurs pour cette raison que le président de la Chambre de commerce et de l’industrie de Côte d’Ivoire, Jean Louis Billon, dans une interview accordée à Onuci-Fm, a estimé que cette aide est «un bon début mais faible». Outre l’appui aux entreprises privées, les fournisseurs de l’Etat et les fondateurs d’établissements privés ont reçu un soutien de l’Etat. Le 20 mai, le Trésor public a débloqué 15 milliards de Fcfa pour l’apurement de la dette publique. 4 milliards de Fcfa ont servi à apurer une partie des frais d’écolage et des subventions aux fondateurs d’établissements privés. Et 11 milliards de Fcfa ont été décaissés pour les fournisseurs dont le montant des factures est inférieur ou égal à 5 millions de Fcfa. Quant à l’apurement des factures supérieures à 5 millions de Fcfa, il se fera progressivement après cette première opération, a promis Koné Adama, Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique. L’instauration de la bonne gouvernance est aussi l’une des priorités du gouvernement du pays d’Houphouët Boigny. En témoigne la lutte contre le racket et l’informatisation des données sur le payement des arriérés dus aux fournisseurs de l’Etat.

Nimatoulaye Ba
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