De passage en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’investiture du président de la République Alassane Ouattara, le leader de l’opposition guinéenne Cellou Dalein Diallo s’est confié à l’IA.
Dans cet entretien, il revient sur le discours du chef de l’Etat et dénonce les exactions du régime du Pr. Condé sur ses partisans.
Vous avez assisté à la cérémonie d’investiture du président Ouattara. En somme, quelle leçon peut-on en tirer ?
J’ai été très honoré de venir prendre part à la cérémonie d’’investiture du président Alassane Ouattara. Je suis très fier d’avoir été invité par lui-même à cette cérémonie. Je suis venu saluer son action, je suis venu aussi m’inspirer de son expérience parce que j’apprécie hautement les démarches qu’il est en train de mener pour la réconciliation de la Côte d’Ivoire.
Son discours, ses actes qu’il pose vont tous dans le sens du rassemblement des Ivoiriens.
Je dois lui rendre hommage pour avoir pris cette initiative après sa victoire politique et militaire.
Après l’investiture du président Ouattara, que pourrez-vous suggérer aux Ivoiriens qui sont obligés de vivre ensemble ?
Je forme le vœu que les Ivoiriens entendent le discours du président Ouattara, qu’ils se retrouvent autour de ses idéaux et pour le combat qu’il mène pour le développement de la Côte d’Ivoire.
Quel est votre point de vue sur la mise en résidence surveillée du président Gbagbo et ses collaborateurs ?
Je pense qu’une véritable politique de réconciliation doit être menée et, à cet égard, je me réjouis de constater que le président Alassane Ouattara est en train d’aller fermement et intelligemment et légitimement vers cette direction. Et je le répète, il faut une politique de réconciliation pour que celui qui a la victoire dirige le pays. C’est-à-dire, celui à qui les Ivoiriens ont donné leurs suffrages et qui a été consacré par la communauté internationale. Il a la responsabilité de maintenir l’unité de la Côte d’Ivoire, de promouvoir la paix et la réconciliation.
Avez-vous toujours des ambitions de briguer la magistrature suprême en Guinée ?
J’ai les mêmes ambitions en Guinée que le président Ouattara. Malheureusement, je ne suis pas celui qui décide. Aujourd’hui, je déplore que du côté guinéen, on a un discours différent, des actes différents de ceux qui sont posés ici en Côte d’Ivoire. En Guinée, ce sont les règlements de comptes, la violation de la constitution et des lois de la République. C’est l’acharnement contre l’Ufdg et ses militants. Partout, ils font l’objet de condamnation avec une justice aux ordres et c’est ça que je déplore. Mes gardes du corps subissent la loi du plus fort, celle du gouvernement guinéen qui veut à tout prix déstabiliser mon parti en intimidant, en harcelant mes partisans et moi-même. Je dénonce l’attitude du gouvernement Alpha Condé qui procède à des arrestations de mes militants. Des enfants de huit à dix ans sont détenus en attendant d’être jugés. Ma sécurité civile et militaire a été condamnée à des peines de prison fermes alors que leur seul crime, c’est de venir me recevoir à l’aéroport de Conakry.
Réalisé par Dosso Villard
Dans cet entretien, il revient sur le discours du chef de l’Etat et dénonce les exactions du régime du Pr. Condé sur ses partisans.
Vous avez assisté à la cérémonie d’investiture du président Ouattara. En somme, quelle leçon peut-on en tirer ?
J’ai été très honoré de venir prendre part à la cérémonie d’’investiture du président Alassane Ouattara. Je suis très fier d’avoir été invité par lui-même à cette cérémonie. Je suis venu saluer son action, je suis venu aussi m’inspirer de son expérience parce que j’apprécie hautement les démarches qu’il est en train de mener pour la réconciliation de la Côte d’Ivoire.
Son discours, ses actes qu’il pose vont tous dans le sens du rassemblement des Ivoiriens.
Je dois lui rendre hommage pour avoir pris cette initiative après sa victoire politique et militaire.
Après l’investiture du président Ouattara, que pourrez-vous suggérer aux Ivoiriens qui sont obligés de vivre ensemble ?
Je forme le vœu que les Ivoiriens entendent le discours du président Ouattara, qu’ils se retrouvent autour de ses idéaux et pour le combat qu’il mène pour le développement de la Côte d’Ivoire.
Quel est votre point de vue sur la mise en résidence surveillée du président Gbagbo et ses collaborateurs ?
Je pense qu’une véritable politique de réconciliation doit être menée et, à cet égard, je me réjouis de constater que le président Alassane Ouattara est en train d’aller fermement et intelligemment et légitimement vers cette direction. Et je le répète, il faut une politique de réconciliation pour que celui qui a la victoire dirige le pays. C’est-à-dire, celui à qui les Ivoiriens ont donné leurs suffrages et qui a été consacré par la communauté internationale. Il a la responsabilité de maintenir l’unité de la Côte d’Ivoire, de promouvoir la paix et la réconciliation.
Avez-vous toujours des ambitions de briguer la magistrature suprême en Guinée ?
J’ai les mêmes ambitions en Guinée que le président Ouattara. Malheureusement, je ne suis pas celui qui décide. Aujourd’hui, je déplore que du côté guinéen, on a un discours différent, des actes différents de ceux qui sont posés ici en Côte d’Ivoire. En Guinée, ce sont les règlements de comptes, la violation de la constitution et des lois de la République. C’est l’acharnement contre l’Ufdg et ses militants. Partout, ils font l’objet de condamnation avec une justice aux ordres et c’est ça que je déplore. Mes gardes du corps subissent la loi du plus fort, celle du gouvernement guinéen qui veut à tout prix déstabiliser mon parti en intimidant, en harcelant mes partisans et moi-même. Je dénonce l’attitude du gouvernement Alpha Condé qui procède à des arrestations de mes militants. Des enfants de huit à dix ans sont détenus en attendant d’être jugés. Ma sécurité civile et militaire a été condamnée à des peines de prison fermes alors que leur seul crime, c’est de venir me recevoir à l’aéroport de Conakry.
Réalisé par Dosso Villard