Abidjan – La mission conjointe FMI – Banque mondiale – BAD présente en Côte d’Ivoire depuis le 18 mai a rencontré jeudi les organisations professionnelles du secteur privé qui ont exprimé leur attentes dans la relance de leurs activités.
A cette occasion, le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), Jean Kacou Diagou s’est inquiété de la dégradation de la situation sécuritaire qui décourage la reprise des activités économiques.
Aussi, a-t-il plaidé pour l’octroi de nouvelles tenues aux Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) afin que les vrais éléments soient distingués des faux.
« Il y a 20 à 30.000 prisonniers qui sont dans la ville et aujourd’hui, tout le monde porte le treillis de sorte que l’on ne distingue plus les vrais FRCI des faux », a-t-il fait observer, ajoutant que « s’il n’y a pas de sécurité, il sera très difficile pour les entreprises de travailler et même pour des investisseurs de venir en Côte d’Ivoire ».
Concernant le volet fiscal, les opérateurs du privé ont souhaité un moratoire pour les entreprises dont la plupart n’ont plus de mémoire. Ils demandent également la révision du ratio prudentiel imposé aux banques par la Commission bancaire.
De son côté, la présidente de la Fédération ivoirienne des Petites et moyennes entreprises (FIPME), Ehui Marthe a sollicité la réactivation des programmes d’appui aux PME et l’assouplissement des conditionnalités.
Les entreprises privées déplorent des dommages directs, perpétrés durant la crise postélectorale, estimés à 86 milliards FCFA. Les dommages directs et indirects de tous les secteurs avoisinent 1.000 milliards FCFA. Les PME demandent donc des dédommagements, cette année même.
De son côté, la chef de la mission FMI-BM-BAD, Doris Ross a expliqué que l’urgence concerne la sortie de crise et le rétablissement de la situation sécuritaire. Elle a en outre annoncé une autre mission fin août – début septembre pour travailler sur un programme à moyen terme devant permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE en 2012.
(AIP)
A cette occasion, le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), Jean Kacou Diagou s’est inquiété de la dégradation de la situation sécuritaire qui décourage la reprise des activités économiques.
Aussi, a-t-il plaidé pour l’octroi de nouvelles tenues aux Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) afin que les vrais éléments soient distingués des faux.
« Il y a 20 à 30.000 prisonniers qui sont dans la ville et aujourd’hui, tout le monde porte le treillis de sorte que l’on ne distingue plus les vrais FRCI des faux », a-t-il fait observer, ajoutant que « s’il n’y a pas de sécurité, il sera très difficile pour les entreprises de travailler et même pour des investisseurs de venir en Côte d’Ivoire ».
Concernant le volet fiscal, les opérateurs du privé ont souhaité un moratoire pour les entreprises dont la plupart n’ont plus de mémoire. Ils demandent également la révision du ratio prudentiel imposé aux banques par la Commission bancaire.
De son côté, la présidente de la Fédération ivoirienne des Petites et moyennes entreprises (FIPME), Ehui Marthe a sollicité la réactivation des programmes d’appui aux PME et l’assouplissement des conditionnalités.
Les entreprises privées déplorent des dommages directs, perpétrés durant la crise postélectorale, estimés à 86 milliards FCFA. Les dommages directs et indirects de tous les secteurs avoisinent 1.000 milliards FCFA. Les PME demandent donc des dédommagements, cette année même.
De son côté, la chef de la mission FMI-BM-BAD, Doris Ross a expliqué que l’urgence concerne la sortie de crise et le rétablissement de la situation sécuritaire. Elle a en outre annoncé une autre mission fin août – début septembre pour travailler sur un programme à moyen terme devant permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE en 2012.
(AIP)