Le doyen d’âge des administrateurs du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), Michel Kodjo, estime qu’il faut être patient, quant au changement des instances dirigeantes de la maison de gestion des droits d’auteur. Celui qui, selon les textes régissant la maison, a le pouvoir de réunir les administrateurs pour procéder à l’élection d’un nouveau Pca, demande de la patience. Selon lui, les absences constatées chez certains membres du conseil sont liées à la crise post-électorale qui a occasionné un déplacement massif des populations vers les zones dites sécurisées. A ce sujet, le doyen affirme qu’une réunion avait été convoquée, deux semaines auparavant, par les membres du conseil pour décider de la conduite à tenir. « La réunion a failli se terminer en queue de poisson », regrette-t-il. Et de continuer : « la fumée blanche n’est pas sortie et il eut fallu la sagesse des uns et des autres pour ramener le calme. Encore que le personnel manifestait sa colère pour salaires non-payés. De ce fait, la réunion a été reportée à une date ultérieure ». De l’avis du doyen d’âge, il faut mettre fin à ces querelles et sauver par tous les moyens le Burida des crises qui le secouent. « Le vide laissé par la crise post-électorale ne doit pas donner lieu à des interprétations diverses. Nous devons plutôt penser à la survie de cette maison pour que les fonds tirés des droits des créateurs servent à régler nos problèmes et à investir dans des projets sociaux », conclut-il.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam