Féru du zouglou, Aimé Zébié ambitionne à travers ce rythme très populaire de redonner vie à Yopougon et surtout de réconcilier les populations de cette vaste cité dévastée par la guerre.
Le Patriote : Quel est l'état des lieux aujourd'hui à Yopougon ?
Aimé Zébié : L'on pourrait dire que Yopougon était morte à 60 %. Mais, le temps faisant son effet, les choses sont en train de rentrer dans l'ordre. C'est cela même le but de l'action que nous entendons initier : l'opération "Allons à Yop". Cette action aura pour point focal un festival qui se tiendra du 10 au 12 juin prochain à la Rue Princesse de Yopougon. Il sera marqué par trois grands concerts Zouglou; Reggae et aussi des prestations en play-back. En tout cas, par le truchement de la Culture, nous voulons contribuer à la réconciliation et à la reconstruction de la cité. C'est vraiment une action pour encourager les uns et les autres à regagner leur domicile.
LP : Cette opération ne concerne-t-elle seulement que vous, opérateurs culturels ?
AZ : Absolument pas ! "Allons- à Yop" est une opération dans laquelle sont impliqués des opérateurs de tous les secteurs d'activités. Que ce soit les opérateurs économiques, les opérateurs culturels, toutes les couches socioprofessionnelles prennent leur part dans cette opération qui a pour objectifs finaux : la réconciliation et la reconstruction de la commune. Vous le savez, il y a encore une crise de confiance entre les uns et les autres. Surtout entre certaines populations et les FRCI (Forces Républicaines de Côte d'Ivoire). Cette action sera un geste idéal pour lever cette méfiance.
LP : Etes- vous certain qu'un festival, ponctué de concerts suffira-t-il pour la réconciliation et la renaissance de Yopougon ?
AZ : C'est un travail qui demande également l'implication des autorités. Et c'est à raison que nous souhaitons l'appui constant et accru du ministre Siriki Konaté qui mène déjà beaucoup d'actions sur le terrain pour la réconciliation. Il a déjà été à Yopougon, nous pensons l'avoir avec nous sur le terrain. Egalement, nous souhaitons que le ministre Hamed Bakayoko soit des nôtres. Lui-même étant jeune, il a toujours soutenu les actions des jeunes. C'est ce qui nous fonde à penser qu'on réussira à redonner à Yopougon son lustre d'antan et son regain d'activités économiques par le biais d'activités culturelles. Il y a eu des cas d'atteinte psychologique au sein des populations, mais, nous voulons dire à nos frères et sœurs qui sont partis de la commune que Yopougon est vivable. Qu'ils reviennent prendre leur part au processus de réconciliation et se remettre au travail. Il faut que les voisins réapprennent à vivre ensemble en acceptant de se réconcilier et de se pardonner.
Recueillis par Jean- Antoine Doudou
Le Patriote : Quel est l'état des lieux aujourd'hui à Yopougon ?
Aimé Zébié : L'on pourrait dire que Yopougon était morte à 60 %. Mais, le temps faisant son effet, les choses sont en train de rentrer dans l'ordre. C'est cela même le but de l'action que nous entendons initier : l'opération "Allons à Yop". Cette action aura pour point focal un festival qui se tiendra du 10 au 12 juin prochain à la Rue Princesse de Yopougon. Il sera marqué par trois grands concerts Zouglou; Reggae et aussi des prestations en play-back. En tout cas, par le truchement de la Culture, nous voulons contribuer à la réconciliation et à la reconstruction de la cité. C'est vraiment une action pour encourager les uns et les autres à regagner leur domicile.
LP : Cette opération ne concerne-t-elle seulement que vous, opérateurs culturels ?
AZ : Absolument pas ! "Allons- à Yop" est une opération dans laquelle sont impliqués des opérateurs de tous les secteurs d'activités. Que ce soit les opérateurs économiques, les opérateurs culturels, toutes les couches socioprofessionnelles prennent leur part dans cette opération qui a pour objectifs finaux : la réconciliation et la reconstruction de la commune. Vous le savez, il y a encore une crise de confiance entre les uns et les autres. Surtout entre certaines populations et les FRCI (Forces Républicaines de Côte d'Ivoire). Cette action sera un geste idéal pour lever cette méfiance.
LP : Etes- vous certain qu'un festival, ponctué de concerts suffira-t-il pour la réconciliation et la renaissance de Yopougon ?
AZ : C'est un travail qui demande également l'implication des autorités. Et c'est à raison que nous souhaitons l'appui constant et accru du ministre Siriki Konaté qui mène déjà beaucoup d'actions sur le terrain pour la réconciliation. Il a déjà été à Yopougon, nous pensons l'avoir avec nous sur le terrain. Egalement, nous souhaitons que le ministre Hamed Bakayoko soit des nôtres. Lui-même étant jeune, il a toujours soutenu les actions des jeunes. C'est ce qui nous fonde à penser qu'on réussira à redonner à Yopougon son lustre d'antan et son regain d'activités économiques par le biais d'activités culturelles. Il y a eu des cas d'atteinte psychologique au sein des populations, mais, nous voulons dire à nos frères et sœurs qui sont partis de la commune que Yopougon est vivable. Qu'ils reviennent prendre leur part au processus de réconciliation et se remettre au travail. Il faut que les voisins réapprennent à vivre ensemble en acceptant de se réconcilier et de se pardonner.
Recueillis par Jean- Antoine Doudou
