La paix retrouvée, a été célébré le week-end dernier, dans le village de Bayékou-Gbassi (département de Gagnoa). Une occasion mise à profit par Abel Djohoré, cadre de la région et des Forces nouvelles, pour jeter une pierre dans le jardin de l’ancien régime de Laurent Gbagbo.
Abel Christian Djohoré est le directeur de cabinet de l’ancien ministre Dosso Moussa, au secrétariat chargé de l’Economie et des Finances des Forces nouvelles. C’est ce fils de la région de Gagnoa qui a été invité par la mutuelle des cadres de Bayékou-Gbassi, dans le cadre de la célébration de la paix retrouvée après les heures chaudes de la crise post-électorale. L’invité a saisi l’occasion pour revenir sur les 10 ans de gestion du pouvoir par Laurent Gbagbo. Un bilan qu’il juge négatif. « Quand on fait le bilan des 10 ans de Gbagbo, c’est zéro. Les rues de Gagnoa sont restées telles en 10 ans. Pis, elles se sont dégradées. Quelle infrastructure y a-t-il ici à Gagnoa ? », a-t-il interrogé les habitants du village où est né le célèbre journaliste Diégou Bailly. Puis, il a invité les villageois à tourner définitivement la page Gbagbo qui, avec son parti, a attiré, aux dires d’Abel Djohoré, le malheur sur les Ivoiriens. L’orateur pense que l’ex-locataire de la présidence de la République a manipulé la jeunesse ivoirienne pour sa propre cause. Aujourd’hui, l’heure est venue de reconvertir les mentalités pour remettre le pays au travail. Rappelons que Bayékou-Gbassi fut l’un des tout premiers villages de la région à remettre les armes aux nouvelles autorités militaires de la ville. « Quand nous avons appris qu’il y a des armes dans ce village, j’ai dit au commandant des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) que c’était mon village. Et qu’il fallait me laisser parler à mes parents. Ceux-ci m’ont compris. Puis je suis revenu avec le commandant à qui ils ont remis les armes. Je voulais remercier les parents de m’avoir compris, de m’avoir honoré », a souligné Abel Djohoré. Quelques semaines après la remise des armes, il revient sur ses pas dans ce même village pour vérifier l’effectivité de la reprise normale de la vie. « Il était important qu’on revienne pour faire le point de ce que nous avions commencé, il y a de cela quelques mois. Nous sommes venus pour voir si les parents qui sont revenus de la brousse n’y sont pas retournés. Il en ressort que tout se passe bien », reconnaît l’invité. Pour lui, ce mérite est à mettre à l’actif des villageois qui ont compris la nécessité de ne pas cohabiter avec les armes. Aussi s’est-il voulu reconnaissant à l’endroit du commandant Diomandé des Frci pour toutes les actions entreprises en faveur de la récupération des armes. « Je voulais le remercier pour ce qu’il abat comme travail dans notre région. Ce n’est pas facile mais par la grâce de Dieu, il est en train de réussir un pari difficile », a dit le cadre des FN. A la fin de la cérémonie, les villageois ont offert des dons en nature aux différentes personnalités présentes.
Alain Kpapo à Gagnoa
Abel Christian Djohoré est le directeur de cabinet de l’ancien ministre Dosso Moussa, au secrétariat chargé de l’Economie et des Finances des Forces nouvelles. C’est ce fils de la région de Gagnoa qui a été invité par la mutuelle des cadres de Bayékou-Gbassi, dans le cadre de la célébration de la paix retrouvée après les heures chaudes de la crise post-électorale. L’invité a saisi l’occasion pour revenir sur les 10 ans de gestion du pouvoir par Laurent Gbagbo. Un bilan qu’il juge négatif. « Quand on fait le bilan des 10 ans de Gbagbo, c’est zéro. Les rues de Gagnoa sont restées telles en 10 ans. Pis, elles se sont dégradées. Quelle infrastructure y a-t-il ici à Gagnoa ? », a-t-il interrogé les habitants du village où est né le célèbre journaliste Diégou Bailly. Puis, il a invité les villageois à tourner définitivement la page Gbagbo qui, avec son parti, a attiré, aux dires d’Abel Djohoré, le malheur sur les Ivoiriens. L’orateur pense que l’ex-locataire de la présidence de la République a manipulé la jeunesse ivoirienne pour sa propre cause. Aujourd’hui, l’heure est venue de reconvertir les mentalités pour remettre le pays au travail. Rappelons que Bayékou-Gbassi fut l’un des tout premiers villages de la région à remettre les armes aux nouvelles autorités militaires de la ville. « Quand nous avons appris qu’il y a des armes dans ce village, j’ai dit au commandant des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) que c’était mon village. Et qu’il fallait me laisser parler à mes parents. Ceux-ci m’ont compris. Puis je suis revenu avec le commandant à qui ils ont remis les armes. Je voulais remercier les parents de m’avoir compris, de m’avoir honoré », a souligné Abel Djohoré. Quelques semaines après la remise des armes, il revient sur ses pas dans ce même village pour vérifier l’effectivité de la reprise normale de la vie. « Il était important qu’on revienne pour faire le point de ce que nous avions commencé, il y a de cela quelques mois. Nous sommes venus pour voir si les parents qui sont revenus de la brousse n’y sont pas retournés. Il en ressort que tout se passe bien », reconnaît l’invité. Pour lui, ce mérite est à mettre à l’actif des villageois qui ont compris la nécessité de ne pas cohabiter avec les armes. Aussi s’est-il voulu reconnaissant à l’endroit du commandant Diomandé des Frci pour toutes les actions entreprises en faveur de la récupération des armes. « Je voulais le remercier pour ce qu’il abat comme travail dans notre région. Ce n’est pas facile mais par la grâce de Dieu, il est en train de réussir un pari difficile », a dit le cadre des FN. A la fin de la cérémonie, les villageois ont offert des dons en nature aux différentes personnalités présentes.
Alain Kpapo à Gagnoa