Connaissiez-vous Alassane Ouattara avant d’entrer dans son gouvernement ?
Pas du tout. Nous ne nous étions jamais rencontrés.
Savez-vous ce qui l’a amené à porter son choix sur vous ?
Je crois lui avoir été conseillé par des gens qu’ils connaissaient et en qui il avait confiance. Et, qui me connaissaient et avaient également confiance en moi. Il a demandé à me rencontrer. Nous avons échangé et notre entretien a été fructueux.
Qu’est-ce qui a fait la différence, selon vous ?
Mon background, je pense. La formation et l’expérience que j’avais.
Que retenez-vous de sa façon de travailler ?
Tout le monde vous dira la même chose. C’est un monsieur rigoureux, qui aime le travail bien fait. Il est très attaché au travail bien fait. Au fait, à tout ce qui fait un bon fonctionnaire : être à l’heure, travailler comme il le faut, rendre ses rapports à temps. Et, ne pas être impliqué dans les combines.
On parle également de contrôles inopinés dans les services.
Effectivement. Vous aviez des gens qui venaient à vos bureaux et qui disaient être venus faire des vérifications.
Une anecdote sur la rigueur du Premier ministre Ouattara ?
Il y en a plusieurs. Après l’incident de Yopougon, il a été parmi ceux qui ont voulu que la lumière soit faite. L’enquête a été menée jusqu’au bout. Et, après les résultats, le président Houphouet-Boigny a voulu trouver une solution. Mais le Premier ministre a insisté pour qu’il n’y ait pas de privilégié. Quand il dit, aujourd’hui, en ce qui concerne les violations des droits de l’Homme, que tous ceux qui ont été impliqués seront jugés, certains croient que ce sont des paroles en l’air. Une autre anecdote, lorsqu’il a voulu que les citoyens paient leurs impôts, les premiers auxquels la mesure a été appliquée sont les membres du gouvernement. Il a demandé au Premier ministre Duncan qui était le ministre de l’Economie et des Finances de faire l’état des impôts de tous les membres du gouvernement. Il nous a rencontrés individuellement et chacun s’est acquitté de ce qu’il devait payer. Une dernière, bien connue celle-là. Quand il a voulu faire baisser le train de vie de l’administration, il a réduit le parc-automobile de tous les services y compris celui de la présidence à Yamoussoukro. Vous comprenez que ce n’est pas le genre de personne qui prend une décision pour qu’elle s’applique à certains et non à tout le monde.
Entretien réalisé par Bamba K. Inza
Pas du tout. Nous ne nous étions jamais rencontrés.
Savez-vous ce qui l’a amené à porter son choix sur vous ?
Je crois lui avoir été conseillé par des gens qu’ils connaissaient et en qui il avait confiance. Et, qui me connaissaient et avaient également confiance en moi. Il a demandé à me rencontrer. Nous avons échangé et notre entretien a été fructueux.
Qu’est-ce qui a fait la différence, selon vous ?
Mon background, je pense. La formation et l’expérience que j’avais.
Que retenez-vous de sa façon de travailler ?
Tout le monde vous dira la même chose. C’est un monsieur rigoureux, qui aime le travail bien fait. Il est très attaché au travail bien fait. Au fait, à tout ce qui fait un bon fonctionnaire : être à l’heure, travailler comme il le faut, rendre ses rapports à temps. Et, ne pas être impliqué dans les combines.
On parle également de contrôles inopinés dans les services.
Effectivement. Vous aviez des gens qui venaient à vos bureaux et qui disaient être venus faire des vérifications.
Une anecdote sur la rigueur du Premier ministre Ouattara ?
Il y en a plusieurs. Après l’incident de Yopougon, il a été parmi ceux qui ont voulu que la lumière soit faite. L’enquête a été menée jusqu’au bout. Et, après les résultats, le président Houphouet-Boigny a voulu trouver une solution. Mais le Premier ministre a insisté pour qu’il n’y ait pas de privilégié. Quand il dit, aujourd’hui, en ce qui concerne les violations des droits de l’Homme, que tous ceux qui ont été impliqués seront jugés, certains croient que ce sont des paroles en l’air. Une autre anecdote, lorsqu’il a voulu que les citoyens paient leurs impôts, les premiers auxquels la mesure a été appliquée sont les membres du gouvernement. Il a demandé au Premier ministre Duncan qui était le ministre de l’Economie et des Finances de faire l’état des impôts de tous les membres du gouvernement. Il nous a rencontrés individuellement et chacun s’est acquitté de ce qu’il devait payer. Une dernière, bien connue celle-là. Quand il a voulu faire baisser le train de vie de l’administration, il a réduit le parc-automobile de tous les services y compris celui de la présidence à Yamoussoukro. Vous comprenez que ce n’est pas le genre de personne qui prend une décision pour qu’elle s’applique à certains et non à tout le monde.
Entretien réalisé par Bamba K. Inza