Le secteur privé ivoirien a été invité à prendre part aux travaux du 10eme Forum de l’African growth and opportunity act (AGOA) qui débute ce matin à Lusaka (Zambie). La participation du secteur privé ivoirien, à ce forum, a pour objectif de plaider en faveur de la rééligibilité de la Côte d’Ivoire à l’AGOA et de se positionner pour l’éligibilité au Millenium Challenge Corporation (MCC). La délégation présente à Lusaka est dirigée par M. Guy M’Bengue, Directeur général de l’Apex-CI, coordinateur de cette « Taskforce-Côte d’ Ivoire-Back to AGOA/MCC ». Cet important événement dont le thème est « L’intensification des échanges par une compétitivité accrue, valeur ajoutée et l’intégration régionale plus profonde », offrira l’opportunité aux opérateurs économiques de nouer des relations d’affaires avec plusieurs opérateurs économiques. Le but de l’AGOA est de soutenir l'économie des pays africains en leur facilitant l'accès au marché américain s'ils suivent les principes de l'économie libérale. Cette union représente un intérêt réciproque pour les deux parties. Les pays africains ayant ainsi la possibilité de s'affirmer progressivement sur la scène mondiale en entrant dans la Mondialisation, et les États-Unis, bénéficiant ainsi d'une nouvelle source d'approvisionnement, notamment en pétrole... Ce signe est le but d’une offensive du secteur privé qui, bien qu’affecté par la crise post-électorale, s’est toujours intéressé au marché américain. Sous la conduite de l’Apex-CI, la Côte d’Ivoire a obtenu son éligibilité à l’AGOA en avril 2002 et son renouvellement en 2003 et 2004, de même que le visa douanier pour l’exportation des produits textiles sur les Etats-Unis en octobre 2003. Bien qu’ayant bénéficié d’avantages préférentiels (49 millions de dollars d’exportation en 2002 et 77 millions de dollars en 2003), le programme de mise en œuvre, concocté par l’Apex-CI avec l’aide de la Banque mondiale, a été suspendu en raison du non-renouvellement de l’éligibilité de la Côte d’Ivoire à l’AGOA en 2005, en raison de la dégradation de l’environnement des affaires dans le pays.
B.S
B.S