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Économie Publié le jeudi 9 juin 2011 | Le Nouveau Réveil

Noël Akossi Bendjo (Pca de la Sir) : “Nous ferons de la Côte d`Ivoire la plate-forme minière de la sous-région”/“Pas de paix, pas d`investissements”

© Le Nouveau Réveil
Société ivoirienne de raffinage (SIR)
Ce jeudi 09 juin 2011, s'ouvre à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, un séminaire sur le thème : "Mines et énergie, quelles perspectives pour les 20 prochaines années". Mardi dernier, au Journal télévisé (Jt) de 20h de Tci, interrogé par David Mobio, le Pca de la Société ivoirienne de raffinage (Sir), Noël Akossi Bendjo, en a donné les grandes orientations.

M. Akossi Bendjo, pas de paix, pas de développement ?

Bien sûr, il faut développer un pays dans un environnement calme, apaisé pour favoriser les investissements.

La réconciliation, vous y croyez ?

Nous y croyons. Les Ivoiriens ont souffert. Nous sommes tous engagés dans le processus de réconciliation. C'est la raison pour laquelle nous nous battons pour que le développement de ce pays se passe dans le cadre de cette réconciliation-là.

Vous n'attendez pas les résultats de cette réconciliation, déjà, vous vous mettez au travail. Vous organisez un séminaire qui s'ouvre jeudi à Yamoussoukro. Peut-on avoir une idée des enjeux de cette rencontre, d'abord le thème, les raisons de ce choix, et les enjeux ?

D'abord, il faut savoir que le président Ouattara a de grandes ambitions pour notre pays. Et, en ce qui concerne le bi-secteur des mines et de l'énergie, ces ambitions ont été clairement exprimées. Il s'agit pour notre pays de devenir le premier marché et la plate-forme minière de la sous-région. Le ministre Adama Toungara, dès sa nomination, a conduit la réflexion avec un certain nombre de spécialistes pour essayer de mettre en place des options qui permettent de préparer l'avenir de notre pays dans ces différents secteurs. La réflexion qui a été faite a besoin d'être consolidée et validée par les acteurs du secteur, et c'est pour cela que les 9 et 10 juin, nous sommes à Yamoussoukro avec l'ensemble des acteurs, pour consolider nos actions de façon à préparer un plan de développement à l'appréciation du gouvernement.

Qu'est-ce qui, selon vous, garantit le succès de ce rendez-vous et êtes-vous certain que les résultats de ces assises ne resteront pas dans les tiroirs comme on l'a déjà vu en Côte d'Ivoire ? Auront-ils un suivi rassurant ?

D'abord, il faut voir l'engouement créé par ce séminaire. Nous sommes aujourd'hui (ndlr, mardi 07 juin 2011) 500 personnes inscrites à ce séminaire, dont 350 nationaux et 150 qui viennent des Etats-Unis d'Amérique, de la France, de la Suisse ; il y en a également qui viennent de l'Asie. Donc, nous allons avoir à Yamoussoukro, la rencontre de tous les spécialistes du monde dans ce secteur. Je suis confiant, parce que le pays dispose de toutes les potentialités, et ce pays a aussi le cadre institutionnel et les infrastructures qu'il faut pour faire les investissements. Tous les acteurs du secteur viennent parce qu'ils savent que l'avenir de ce pays va s'appuyer, après l'agriculture, sur le secteur des mines et de l'énergie.

Vous savez qu'en 2011, il y a encore des localités du pays qui ne sont pas électrifiées…

De toutes les façons, pour ceux qui connaissent le programme du président Ouattara, il est demandé de redresser le secteur électrique. Et à l'intérieur de ce programme, il nous a donné des instructions claires, c'est de faire en sorte que l'électricité arrive à l'ensemble des ménages, ce qui sera fait, et que l'électricité serve à développer le secteur minier d'ailleurs très prometteur. Ce séminaire va proposer un programme d'investissement qui permettra de mettre en valeur les ressources en nickel, en fer et en or. Nous pensons qu'il y a lieu d'être optimiste parce que l'avenir dans ce secteur est prometteur pour notre pays.

Après le séminaire, nous vous aurons encore sur ce plateau pour en savoir les décisions arrêtées afin de faire avancer notre pays dans ce secteur.

Bien sûr, le ministre Adama Toungara a besoin de passer sur ce plateau pour restituer à l'ensemble des Ivoiriens, les options qui ont été arrêtées après ce séminaire. Ces options seront validées par le gouvernement et un plan d'investissement sur les 5, 10 et 20 années à venir sera présenté pour une adoption avant l'application. Ce qui nous permettra dans les 15, 20 années à venir, d'occuper la première place dans le secteur de l'énergie et la plate-forme minière de la sous-région…Le jeudi matin (ndlr, aujourd'hui), c'est la cérémonie d'ouverture qui sera suivie des travaux en atelier, et le vendredi soir sera consacré à la séance plénière.

Ensuite, ceux qui sont venus pour découvrir notre pays, profiteront du samedi pour aller voir la Basilique et toutes les réalités touristiques de notre pays. Le dimanche, nous retournerons à Abidjan pour permettre à ceux qui sont venus d'ailleurs de rentrer chez eux.

Propos retranscrits par P. Tadjau
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