Guillaume Soro dans ses attributs de ministre de la Défense. Le responsable politique a consacré sa journée de samedi à un exercice pas tout à fait ordinaire : la traque des éléments Frci qui s’obstinent à maintenir des barrages illégaux. Et l’exercice- si on s’en tient aux résultats- n’a pas été parfaitement ingrat. Plusieurs barrages illégaux ont été supprimés, des soldats Frci ont également été appréhendés et devront s’expliquer sur leurs agissements.
Le parcours de Guillaume Soro est parti de Cocody à Grand-bassam, l’ancienne capitale via les communes du Plateau, de Treichville et de Port-Bouët. Soro était accompagné de quelques collaborateurs dont les plus en vue restent Hamed Bakayoko, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et Soumaïla Bakayoko, général de Brigade, précédemment Chef d’état-major des Fafn. Le titulaire de la Défense et ses collaborateurs ont exigé à une équipe de soldats Frci postés à l’une des entrées du Port autonome d’Abidjan de plier bagage. Puis à Vridi, ils ont obtenu la suppression de deux barrages illégaux. Au rond-point de la Place Akwaba, ils ont encore démantelé un poste de contrôle vraisemblablement illégal. De Port-Bouët à Grand-Bassam, l’équipe de Guillaume Soro a rétabli l’ordre toutes les fois où des irrégularités étaient relevées. Il est arrivé au premier ministre et ministre de la Défense de soumettre à un authentique interrogatoire certains des hommes en tenue qu’il trouvait sur son passage. Quelques-uns- pris de peur- balbutiaient des explications qui étaient très tôt balayées par Guillaume Soro. D’autres- comme à la sortie de Gd-Bassam- qui avaient eu vent de l’arrivée de la délégation, se sont égaillés à travers les prés. C’était le sauve-qui-peut ! Un élément a toutefois été pris et soumis à un interrogatoire. Il s’agissait d’un élève officier des eaux et forêts.
Soro a eu une adresse à l’endroit de ses collaborateurs : « (…) On ne peut pas prendre une décision en conseil des ministres qui ne soit pas appliquée. La Côte d’Ivoire a changé. Maintenant, on a un gouvernement de terrain. Nous serons sur le terrain pour nous assurer que toutes les décisions qui sont prises sont appliquées. Si nous prenons des éléments qui vont à l’encontre des décisions du gouvernement, ces personnes seront purement et simplement radiées, sanctionnées. Il faut que ce soit clair ». Le chef du gouvernement a souhaité que le pays revienne à la « normalité et aux barrages légaux qui sont 33 sur l’ensemble du territoire ». Au général Bakayoko qui se tenait juste à son côté, Soro a donné des instructions- pour le moins- fermes : « Mon général, je veux que cette semaine, le général Mangou, le général Kassaraté, le directeur général de la Police, vous soyez sur le terrain. Tous les soirs, je veux un rapport précis, succinct de l’état d’application de la décision gouvernementale ».
Soro a aussi demandé à la population de s’impliquer dans l’identification des postes de contrôles irréguliers : « Si vous voyez des barrages illégaux quelque part, saisissez les autorités ».
Kisselminan COULIBALY
Le parcours de Guillaume Soro est parti de Cocody à Grand-bassam, l’ancienne capitale via les communes du Plateau, de Treichville et de Port-Bouët. Soro était accompagné de quelques collaborateurs dont les plus en vue restent Hamed Bakayoko, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et Soumaïla Bakayoko, général de Brigade, précédemment Chef d’état-major des Fafn. Le titulaire de la Défense et ses collaborateurs ont exigé à une équipe de soldats Frci postés à l’une des entrées du Port autonome d’Abidjan de plier bagage. Puis à Vridi, ils ont obtenu la suppression de deux barrages illégaux. Au rond-point de la Place Akwaba, ils ont encore démantelé un poste de contrôle vraisemblablement illégal. De Port-Bouët à Grand-Bassam, l’équipe de Guillaume Soro a rétabli l’ordre toutes les fois où des irrégularités étaient relevées. Il est arrivé au premier ministre et ministre de la Défense de soumettre à un authentique interrogatoire certains des hommes en tenue qu’il trouvait sur son passage. Quelques-uns- pris de peur- balbutiaient des explications qui étaient très tôt balayées par Guillaume Soro. D’autres- comme à la sortie de Gd-Bassam- qui avaient eu vent de l’arrivée de la délégation, se sont égaillés à travers les prés. C’était le sauve-qui-peut ! Un élément a toutefois été pris et soumis à un interrogatoire. Il s’agissait d’un élève officier des eaux et forêts.
Soro a eu une adresse à l’endroit de ses collaborateurs : « (…) On ne peut pas prendre une décision en conseil des ministres qui ne soit pas appliquée. La Côte d’Ivoire a changé. Maintenant, on a un gouvernement de terrain. Nous serons sur le terrain pour nous assurer que toutes les décisions qui sont prises sont appliquées. Si nous prenons des éléments qui vont à l’encontre des décisions du gouvernement, ces personnes seront purement et simplement radiées, sanctionnées. Il faut que ce soit clair ». Le chef du gouvernement a souhaité que le pays revienne à la « normalité et aux barrages légaux qui sont 33 sur l’ensemble du territoire ». Au général Bakayoko qui se tenait juste à son côté, Soro a donné des instructions- pour le moins- fermes : « Mon général, je veux que cette semaine, le général Mangou, le général Kassaraté, le directeur général de la Police, vous soyez sur le terrain. Tous les soirs, je veux un rapport précis, succinct de l’état d’application de la décision gouvernementale ».
Soro a aussi demandé à la population de s’impliquer dans l’identification des postes de contrôles irréguliers : « Si vous voyez des barrages illégaux quelque part, saisissez les autorités ».
Kisselminan COULIBALY