Le Premier ministre Guillaume Soro a visité jeudi 16 juin 2011, les infrastructures routières du district d’Abidjan, son constat est amer et alarmant.
Une « visite de terrain », c’est en ces termes que le Premier ministre a qualifié lui-même cette tournée. Avec le ministre d’Etat, ministre du Plan, les ministres de l’Economie et des Finances, des Infrastructures Economiques, Guillaume Soro a voulu se rendre compte de l’état de dégradation avancé du réseau routier dans le district d’Abidjan. « Nous avons décidé de nous rendre sur le terrain pour faire les constatations de l’état du réseau routier de la ville d’Abidjan. Donc, vous avez pu constater nous même l’état de dégradation qui donne l’image d’une ville en ruine. Nous sommes un gouvernement de mission, je ne cesse de le dire, nous devons travailler pour régler le quotidien des populations ». Une fois de plus, les pluies torrentielles qui s’abattent depuis bientôt 1 mois ont permis de montrer la perle des lagunes dans toute sa laideur et les difficultés auxquelles les Ivoiriens sont confrontés pour la énième fois. « Vous avez vu des inondations çà et là un peu partout. Les populations incapables de circuler, j’ai été frappé par les images de ces dames qui se tenaient la main pour pouvoir résister au courant des eaux. Je pense qu’il y a urgence à agir», a-t-il poursuivi. «Plus on perd le temps, plus on perd en argent. Et la dégradation s’accentue ». Puis, d’insister auprès du ministre des Infrastructures ainsi que ceux de l’Economie et des Finances et du ministre d’Etat ministre du Plan « de faire une communication en conseil des ministres ». Continuant sur sa lancée, il a tenu à préciser que l’heure n’est plus à l’amusement. «Cette communication doit dire aux Ivoiriens comment, avec quels moyens et quand on règle les problèmes que nous avons constatés. Ce n’est plus des discours, ce n’est plus de belles paroles, ce n’est plus de la politique, il faut travailler. Et travailler, c’est de façon concrète. Donner des solutions aux Ivoiriens et tenir ses engagements ». S’il fait de la réhabilitation des routes, une priorité, le Premier ministre ne désire pas pour autant faire cavalier seul sur ce dossier brûlant. En effet, pour celui-ci, il urge désormais de travailler en synergie car l’union fait la force : « Désormais, le gouvernement ne travaillera plus de façon solitaire. Vous avez vu qu’il y a trois ministres qui sont avec moi. Ce sera en équipe, qu’on travaillera. Avoir des séances de travail, de concertation, d’harmonisation pour proposer à l’ensemble du gouvernement, des solutions. Donc, il revient à cette équipe de nous dire quels sont les tronçons les plus urgents. C’est à eux de faire un travail technique en priorisant les solutions ». En ce qui concerne le suivi, Guillaume Soro a voulu faire les précisions suivantes: « De toutes les façons, le ministre nous proposera un plan de suivi et le gouvernement pourra suivre tout ceci avec célérité et pragmatisme jusqu’au bout ». Les voieries d’Abobo, Yopougon, du Port autonome d’Abidjan, Marcory, Adjamé le carrefour de l’Indénié, ont été passées au scanner par la délégation du Premier ministre, en présence du Directeur général de l’Ageroute.
Aymar.D
Une « visite de terrain », c’est en ces termes que le Premier ministre a qualifié lui-même cette tournée. Avec le ministre d’Etat, ministre du Plan, les ministres de l’Economie et des Finances, des Infrastructures Economiques, Guillaume Soro a voulu se rendre compte de l’état de dégradation avancé du réseau routier dans le district d’Abidjan. « Nous avons décidé de nous rendre sur le terrain pour faire les constatations de l’état du réseau routier de la ville d’Abidjan. Donc, vous avez pu constater nous même l’état de dégradation qui donne l’image d’une ville en ruine. Nous sommes un gouvernement de mission, je ne cesse de le dire, nous devons travailler pour régler le quotidien des populations ». Une fois de plus, les pluies torrentielles qui s’abattent depuis bientôt 1 mois ont permis de montrer la perle des lagunes dans toute sa laideur et les difficultés auxquelles les Ivoiriens sont confrontés pour la énième fois. « Vous avez vu des inondations çà et là un peu partout. Les populations incapables de circuler, j’ai été frappé par les images de ces dames qui se tenaient la main pour pouvoir résister au courant des eaux. Je pense qu’il y a urgence à agir», a-t-il poursuivi. «Plus on perd le temps, plus on perd en argent. Et la dégradation s’accentue ». Puis, d’insister auprès du ministre des Infrastructures ainsi que ceux de l’Economie et des Finances et du ministre d’Etat ministre du Plan « de faire une communication en conseil des ministres ». Continuant sur sa lancée, il a tenu à préciser que l’heure n’est plus à l’amusement. «Cette communication doit dire aux Ivoiriens comment, avec quels moyens et quand on règle les problèmes que nous avons constatés. Ce n’est plus des discours, ce n’est plus de belles paroles, ce n’est plus de la politique, il faut travailler. Et travailler, c’est de façon concrète. Donner des solutions aux Ivoiriens et tenir ses engagements ». S’il fait de la réhabilitation des routes, une priorité, le Premier ministre ne désire pas pour autant faire cavalier seul sur ce dossier brûlant. En effet, pour celui-ci, il urge désormais de travailler en synergie car l’union fait la force : « Désormais, le gouvernement ne travaillera plus de façon solitaire. Vous avez vu qu’il y a trois ministres qui sont avec moi. Ce sera en équipe, qu’on travaillera. Avoir des séances de travail, de concertation, d’harmonisation pour proposer à l’ensemble du gouvernement, des solutions. Donc, il revient à cette équipe de nous dire quels sont les tronçons les plus urgents. C’est à eux de faire un travail technique en priorisant les solutions ». En ce qui concerne le suivi, Guillaume Soro a voulu faire les précisions suivantes: « De toutes les façons, le ministre nous proposera un plan de suivi et le gouvernement pourra suivre tout ceci avec célérité et pragmatisme jusqu’au bout ». Les voieries d’Abobo, Yopougon, du Port autonome d’Abidjan, Marcory, Adjamé le carrefour de l’Indénié, ont été passées au scanner par la délégation du Premier ministre, en présence du Directeur général de l’Ageroute.
Aymar.D