Reçu, hier, en audience par le Premier ministre, Guillaume Soro, le général Clément Bollet, directeur de la coopération sécurité-défense au ministère des Affaires Etrangères français, a donné des conseils à la Côte d’Ivoire pour la reconstruction de l’armée. Il était accompagné par l’ambassadeur de France, Jean-Marc Simon.
La nouvelle armée ivoirienne devra relever le défi de la formation. Reçu en audience, hier, à la Primature, au Plateau, en compagnie de l’ambassadeur de France, Jean-Marc Simon, le général Clément Bollet, directeur de la coopération sécurité-défense au ministère des Affaires Etrangères français, a fait des propositions au Premier ministre, Guillaume Soro. « La Côte d’Ivoire avait les fleurons en termes de formation militaire. Rappelez-vous de l’école de maintien de la paix de Zambakro. Eh bien, il est temps de reconstruire de nouvelles écoles nationales à vocation régionale à partir desquelles la Côte d’Ivoire pourrait rayonner sur l’ensemble du continent », a-t-il soumis. L’hôte du chef du gouvernement pense que ces écoles permettront de donner des formations de base, « concentrées sur les jeunes officiers » ou des formations de très haut niveau, portées sur la réflexion stratégique. « Il n’y a pas, actuellement, sur le continent africain de centre de réflexion stratégique qui permet de penser aux grands défis qui attendent le continent », a-t-il noté. Selon lui, les réflexions ont été élargies à tout ce qui peut lier « l’outil de sécurité de la défense à la formation de la jeunesse et au développement du pays ». Revenant sur la question sécuritaire du pays, il a reconnu que la région de l’ouest du pays est une préoccupation, autant que celles du nord et d’Abidjan. « Nous sommes convenus avec le Premier ministre que la réflexion devrait être globale et le regard qu’il fallait porter devrait l’être aussi », a-t-il extrapolé. Les discussions ont aussi concerné la question de la réconciliation, de la démobilisation des troupes excédentaires et de la reconstruction d’un véritable outil de sécurité-défense. « La difficulté étant que ces trois défis doivent se réaliser simultanément et immédiatement », il a souhaité que des actions symboliques et promptes soient déclenchées pour démontrer la bonne volonté de tous de vouloir se tourner vers l’avant. Jean-Marc Simon a, lui, réitéré le soutien de la France à la Côte d’Ivoire. « La France, naturellement, est prête à apporter sa contribution », a-t-il rassuré.
Sanou A.
La nouvelle armée ivoirienne devra relever le défi de la formation. Reçu en audience, hier, à la Primature, au Plateau, en compagnie de l’ambassadeur de France, Jean-Marc Simon, le général Clément Bollet, directeur de la coopération sécurité-défense au ministère des Affaires Etrangères français, a fait des propositions au Premier ministre, Guillaume Soro. « La Côte d’Ivoire avait les fleurons en termes de formation militaire. Rappelez-vous de l’école de maintien de la paix de Zambakro. Eh bien, il est temps de reconstruire de nouvelles écoles nationales à vocation régionale à partir desquelles la Côte d’Ivoire pourrait rayonner sur l’ensemble du continent », a-t-il soumis. L’hôte du chef du gouvernement pense que ces écoles permettront de donner des formations de base, « concentrées sur les jeunes officiers » ou des formations de très haut niveau, portées sur la réflexion stratégique. « Il n’y a pas, actuellement, sur le continent africain de centre de réflexion stratégique qui permet de penser aux grands défis qui attendent le continent », a-t-il noté. Selon lui, les réflexions ont été élargies à tout ce qui peut lier « l’outil de sécurité de la défense à la formation de la jeunesse et au développement du pays ». Revenant sur la question sécuritaire du pays, il a reconnu que la région de l’ouest du pays est une préoccupation, autant que celles du nord et d’Abidjan. « Nous sommes convenus avec le Premier ministre que la réflexion devrait être globale et le regard qu’il fallait porter devrait l’être aussi », a-t-il extrapolé. Les discussions ont aussi concerné la question de la réconciliation, de la démobilisation des troupes excédentaires et de la reconstruction d’un véritable outil de sécurité-défense. « La difficulté étant que ces trois défis doivent se réaliser simultanément et immédiatement », il a souhaité que des actions symboliques et promptes soient déclenchées pour démontrer la bonne volonté de tous de vouloir se tourner vers l’avant. Jean-Marc Simon a, lui, réitéré le soutien de la France à la Côte d’Ivoire. « La France, naturellement, est prête à apporter sa contribution », a-t-il rassuré.
Sanou A.