Diffusion de textes juridiques, révision de la liste des travaux dangereux, renforcement de la coordination des actions et des capacités des intervenants. On l'aura compris, les nouvelles autorités comptent faire de la lutte contre le travail des enfants une priorité. Ces mesures ont été annoncées par le ministre d'Etat, de l'Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, Gilbert Koné Kafana, à l'occasion de la célébration de journée mondiale contre le travail des enfants, vendredi dernier, au Plateau. Il a invité les partenaires bilatéraux de la lutte à des efforts concertés afin d'atteindre l'objectif 2016 qui est l'élimination de toutes les pires formes du travail des enfants. Le travail est enfants a indiqué, M Ben Lakp Lown représentant du BIT en Côte d'voire est une réalité. « Les statistiques de la dernière étude nationale sur le travail des enfants du BIT et de l'Institut national des statistiques montrent que 22% des enfants âgés de 5 à 7 ans sont concernés. Et 48 % sont des filles », a-t-il indiqué. Au plan mondial, le BIT dénombre environ 215 millions d'enfants travailleurs de la même tranche d'âge dont 115 millions impliqués dans les travaux dangereux. La place des enfants, a tranché l'expert international, est à l'école et non dans des plantations. Il a donc insisté sur l'application des textes pour mettre fin à ce fléau.
Notons que le thème national de la journée était, « Attention ! Enfants dans les travaux dangereux dans l'agriculture et enfants associés aux groupes et forces armées. Eliminons le travail des enfants ». Une reformulation du thème mondial : « Eliminons le travail des enfants, attention enfants dans les travaux dangereux ».
Dao Maïmouna
Notons que le thème national de la journée était, « Attention ! Enfants dans les travaux dangereux dans l'agriculture et enfants associés aux groupes et forces armées. Eliminons le travail des enfants ». Une reformulation du thème mondial : « Eliminons le travail des enfants, attention enfants dans les travaux dangereux ».
Dao Maïmouna