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Société Publié le jeudi 23 juin 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Les précisions de la présidente de la FIDH

Notre mission en Côte d’Ivoire a deux objectifs : premièrement, il s’agit de mener des investigations sur les faits qui constituent des cas de violations droits humains. Et par la suite, nous allons encadrer les victimes dans le cadre soit des plaintes ou des réparations. Notre mission ira donc à Duékoué et recueillir des témoignages. Notre but ce n’est pas seulement de publier des rapports mais nous voulons accompagner les victimes avec nos ligues locales, à savoir la Lidho et le Midh. Pour nous, ce sont les victimes qui sont les plus importantes à nos yeux pour la reconstruction de la Côte d’ivoire. Le but, c’est de chercher à réconcilier les Ivoiriens entre eux, ce qu’on ne peut pas faire sans qu’il n’y ait pas de vérité et surtout de justice. Non pas la justice des vainqueurs mais une justice où chaque camp aura à répondre de ces actes. Et non pas une justice d’un camp sur l’autre. Sur le point de la sécurité que nous avons évoqué avec le Président de la République SEM Alassane Ouattara, pour nous, c’est. Nous avons eu le témoignage par exemple d’une Ivoirienne qui disait qu’elle ne peut pas aller se plaindre dans un commissariat lorsque celui qui va recueillir sa plainte, c’est celui qui a emporté ses biens. C’est la réalité aujourd’hui des gens ne se sentent pas en sécurité et veulent s’adresser à des agents qui leur inspirent confiance. Ils veulent retrouver dans les commissariats, dans les gendarmeries des gens qui ne soient pas d’un camp ou des gens mobilisés pour un camp mais plutôt des représentants de la neutralité de l’Etat. La réconciliation, ce sont aussi des canaux. Ici, la société civile se penche sur la question à travers la Commission DVR. Qu’ils soient contents ou qu’ils l’approuvent, le débat est ouvert. Mais sa mise en place est très positive. Mais nous recommandons, des consultations nationales pour que la commission soit composée de membres issus de la société civile, dans la diversité de la société civile, pour dire la vérité de chacun et enfin aller vers cette réconciliation, à laquelle tous les Ivoiriens aspirent. Nous avons pu aller à la Pergola pour rencontrer les personnalités de l’ancien régime qui y sont en résidence surveillée. Et nous souhaitons que la situation de ces cadres soit clarifiée pour que ceux, contre qui, ils n’y auraient pas de charges soient relâchés et qu’ils puissent regagner leurs domiciles et leurs familles.
Propos recueillis par MTT
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