«Danses guerrières », « ouange», «renaissance», « femme enceinte », « offrande »…Kablan Cyrprien, l’homme aux 33 expositions, a transporté le public à l’occasion de sa dernière expo, samedi, au siège de la Sgbci, au plateau. C’était lors de la première édition de la journée de l’art organisée par la Sgbci. Les 18 derniers-nés de Kablan, des purs chefs-d’œuvre, ont achevé de montrer le talent de l’artiste qui est à ses 41 ans de peinture. De Morovia à Ouagadougou, de Sao Polo à Bruxelle, le peintre a parcouru le monde à la recherche de cette étincelle qui supplante…qui donne « la tentation de respirer dans un monde irrespirable ». De lui, un expert en peinture écrit : « il n’est ni Picasso, ni Dali…il rêve grand comme eux, pour tutoyer la grandeur…». Konaté Sidiki, le ministre de l’Artisanat, présent à l’exposition, à lui-même été subjugué par les coups de pinceau de Kabran qui a su, comme un cyprin, trouver sa voie dans ce cette vaste eau douce qu’est le monde de la peinture.
Raphaël Tanoh
Raphaël Tanoh
