Une altercation entre militaires et gendarmes a provoqué la mort d’une jeune fille, par balle perdue, à Yopougon Toit-rouge, hier.
Le bilan est lourd : une fille tuée sur-le-champ, le Mdl Bodjalé grièvement blessé et transporté à l’hôpital d’Agban, et trois militaires blessés par balles. Hier, très tôt le matin, la commune de Yopougon s’est réveillée sous des tirs nourris. Et pour cause. Un affrontement entre des gendarmes et leurs frères d’armes du 19ème arrondissement. Tout est parti d’un Mdl chef de la gendarmerie qui sortait de l’escadron de Yopougon Toits-Rouges. A bord d’une Mercédès de couleur grise, le gendarme a foncé sur le groupe de militaires (FRCI) qui faisait le footing. Le militaire en tête de la troupe appelé aussi « la flèche » a intimé l’ordre au Mdl/c de garer le véhicule parce que des militaires passent. Dans un premier temps, il refuse d’obtempérer mais très vite il se résout à obéir à l’ordre. Cependant, les militaires n’ont pas apprécié le geste du sous-officier subalterne. Ils le tirent de sa voiture et le passent à tabac. C’est ainsi qu’un autre Mdl posté devant le camp et qui a assisté à la scèdonne l’alerte. Les gendarmes présents vont au secours de leur collègue. Les militaires en service au 19ème arrondissement viennent aux nouvelles. Il s’ensuit un affrontement. Les tirs viennent de toutes parts. Les militaires en supérieur numérique et en armes repoussent les gendarmes. Ils prennent en otage le camp de gendarmerie. Des renforts du côté des militaires arrivent en toute hâte avec des armes lourdes (Rpg7, AA52, Pkm). C’est le branle-bas du côté des éléments du commandant d’unité Chéni Brou Bernardin qui se refugient dans les habitations environnantes. Les militaires contrôlent les lieux. De leur position, les gendarmes appellent en renfort la caserne de gendarmerie d’Agban. L’appui arrive pour secourir les gendarmes du camp. Une psychose s’empare de Yopougon Toits-rouges. La hiérarchie locale est intervenue pour faire baisser la tension. Dans l’après-midi, une réunion de crise s’est tenue à l’état-major au Plateau. En présence des Cdt Chérif Ousmane et Ben Laden et du ministre Koné Messemba, la paix a été scellée entre les frères d’armes.
Bahi K.
Le bilan est lourd : une fille tuée sur-le-champ, le Mdl Bodjalé grièvement blessé et transporté à l’hôpital d’Agban, et trois militaires blessés par balles. Hier, très tôt le matin, la commune de Yopougon s’est réveillée sous des tirs nourris. Et pour cause. Un affrontement entre des gendarmes et leurs frères d’armes du 19ème arrondissement. Tout est parti d’un Mdl chef de la gendarmerie qui sortait de l’escadron de Yopougon Toits-Rouges. A bord d’une Mercédès de couleur grise, le gendarme a foncé sur le groupe de militaires (FRCI) qui faisait le footing. Le militaire en tête de la troupe appelé aussi « la flèche » a intimé l’ordre au Mdl/c de garer le véhicule parce que des militaires passent. Dans un premier temps, il refuse d’obtempérer mais très vite il se résout à obéir à l’ordre. Cependant, les militaires n’ont pas apprécié le geste du sous-officier subalterne. Ils le tirent de sa voiture et le passent à tabac. C’est ainsi qu’un autre Mdl posté devant le camp et qui a assisté à la scèdonne l’alerte. Les gendarmes présents vont au secours de leur collègue. Les militaires en service au 19ème arrondissement viennent aux nouvelles. Il s’ensuit un affrontement. Les tirs viennent de toutes parts. Les militaires en supérieur numérique et en armes repoussent les gendarmes. Ils prennent en otage le camp de gendarmerie. Des renforts du côté des militaires arrivent en toute hâte avec des armes lourdes (Rpg7, AA52, Pkm). C’est le branle-bas du côté des éléments du commandant d’unité Chéni Brou Bernardin qui se refugient dans les habitations environnantes. Les militaires contrôlent les lieux. De leur position, les gendarmes appellent en renfort la caserne de gendarmerie d’Agban. L’appui arrive pour secourir les gendarmes du camp. Une psychose s’empare de Yopougon Toits-rouges. La hiérarchie locale est intervenue pour faire baisser la tension. Dans l’après-midi, une réunion de crise s’est tenue à l’état-major au Plateau. En présence des Cdt Chérif Ousmane et Ben Laden et du ministre Koné Messemba, la paix a été scellée entre les frères d’armes.
Bahi K.