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Société Publié le vendredi 24 juin 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Après une visite dans des établissements scolaires et universitaires / Guillaume Soro constate :‘’ Il y a eu de l’auto-pillage ‘’

Le chef du gouvernement ivoirien est allé toucher du
doigt, à travers une visite de certains établissements
scolaires et universitaires, les problèmes qui assaillent
l’école ivoirienne. C’était le jeudi 23 juin 2011.

Accompagné des ministres Cissé Bacongo, Albert Flindé
et Kandia Camara, respectivement de l’Enseignement
Supérieur, de l’Enseignement Technique et de la
Formation Professionnelle, et de l’Education Nationale,
le Premier ministre a fait l’amer constat de l’état de
dégradation très avancé, des établissements visités. De
l’ex-Esie de Bingerville, au Lycée municipal d’Anyama
en passant par l’Université de Cocody, l’Ipnept, le
Lycée technique de Cocody, l’Ihaaa (Institut d`histoire
d`art et d`archéologie africains) de Treichville, l’Ensea
de Cocody, les Lycées municipaux d’Attécoubé et de
Yopougon et à l’Ecole primaire publique Abobodoumé
les lagunes d’Attécoubé, ce sont des bâtiments en
ruine, notamment à l’ex-Esie de Bingerville et au
campus de Cocody que le Premier ministre Soro

Guillaume et sa délégation ont observés. A l’Ecole
primaire publique d’Abobodoumé les lagunes, ce sont
des salles de classe sans toits qui ont été remarquées.
Obligeant les élèves, a fait des cours dans des
bâtiments inachevés (pas encore crépis, ni cimentés).
Une situation aggravée par les effets pervers de la
récente crise militaro-politique. Le Premier ministre
s’est rendu compte du pillage de fond en combe de la
quasi totalité des bureaux de l’université de Cocody.
Lui et sa délégation, se sont indignés des impacts de
balles et d’obus encore intacts sur des bâtiments et des
toits surtout dans les Lycées municipaux d’Anyama et
de Yopougon. Face à ces dégradations et destructions,
le chef du gouvernement a laissé entendre ceci : «Il y a
plusieurs causes à cette situation. Nous avons des
difficultés structurelles, par exemple des problèmes
d’investissements dans certains secteurs de
l’éducation. Puisque le budget alloué n’était pas
suffisant pour rénover permanemment les
infrastructures. Cet état est aussi lié à la crise
postélectorale. Mais il y a eu aussi, quelquefois des
auto-pillages à l’Université. Sinon comment expliquer
que l’Ensea que nous avons vu, a été très bien gardée
et puis l’Université mitoyenne a été pillée». Toutefois,

le Premier ministre a fait savoir que le gouvernement
veut être proactif. C’est pourquoi, il a demandé à
chacun des ministres, à partir des constats, de faire un
état des lieux précis des infrastructures. Et ce, précise-t-
il, en relation avec le budget qui vient d’être adopté. «
Les ministres doivent proposer dans deux semaines des
communications en conseil des ministres pour traiter la
question. Ils doivent nous dire, comment ils vont
procéder, soit à la réhabilitation, à la rénovation ou à
la construction de nouvelles infrastructures pour
répondre aux besoins du monde de l’enseignement.
Ensuite, dans cette même communication, nous
voulons avoir un coût précis des travaux qui vont être
réalisés», a-t-il signifié. Avant de déclarer que le
gouvernement ne se contentera pas de trouver des
fonds pour réaliser ces travaux. Mais, dira-t-il, il faut
que dans les communications, les ministres puissent
nous dire comment les travaux vont se réaliser et dans
quel délai. Pour le Premier ministre Guillaume Soro, les
Ivoiriens attendent du concret. « Pendant dix ans, on a
fait des discours fleuves quelquefois. On a appris aux
Ivoiriens à faire du Sorbonnard au lieu d’être concret »
s’offusque-t-il. Avant de rassurer qu’il y a de l’espoir
pour la Côte d’Ivoire. « Je suis personnellement

satisfait de voir des ministres motivés. Depuis que le
gouvernement a repris fonction, les ministres sont à
l’heure à leur bureau. Je constate que, tôt le matin, les
gens commencent à aller au bureau. Et cela, ce sont
des signes pour dire que la machine de l’administration
est en route. J’ai espoir que les choses vont aller dans
la bonne direction», a-t-il conclu.

R. Dibi
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