Abengourou, 27 juin (AIP) – Le secrétaire général du Comité interministériel de lutte anti-drogue (CILAD), Dr Lucien Solou, a affirmé, dimanche, que la crise militaro-politique a créé un environnement propice à la drogue avec les frontières qui sont devenues perméables.
Lors de la 24ème édition de la journée internationale contre l’abus et le trafic illicite des stupéfiants sur le thème "Action mondiale pour des communautés en bonne santé et sans drogue", le secrétaire du Cilad a indiqué que la Côte d’Ivoire connaît, ces dernières années, un développement important de problèmes liés à la drogue, à cause "de l’attraction de la capitale économique, Abidjan, de la facilité et de l’intensité des liaisons routières, ferroviaires, maritimes et aériennes, de la situation géographique de notre pays qui fait frontière avec le trafic ghanéen, le Nigéria, le Libéria et la Sierra Léone".
La principale drogue cultivée et circulant en Côte d’Ivoire est le cannabis dont plusieurs milliers de kilogrammes sont saisis chaque année en Côte d’ivoire, a ajouté Dr Lucien Solou.
Selon lui, durant ces deux années, 6.708 T de cannabis, 3.340 kg de cocaïne, 1.283 kg d’héroïne, 32.000 comprimés d’éphédrine, 128.730 comprimés de Diazépam et plus de 47 T de PPNE ont été saisis en Côte d’Ivoire.
C’est au total 2.891 personnes déférées dont 1974 ivoiriens, soit 68, 28 %, et 917 personnes d’autres nationalités. Parmi les personnes déférées, les jeunes représentent 59%, a relevé le SG du Cilad, souhaitant, face à cette situation inquiétante, que l’accent soit mis sur la sensibilisation des chefs de familles et de communautés religieuses, des ONG et des structures étatiques.
"Il faut démystifier la drogue en parlant autour de nous et en mettant en place également une véritable structure de lutte contre les toxicomanes", a-t-il proposé.
(AIP)
Apk/kp
Lors de la 24ème édition de la journée internationale contre l’abus et le trafic illicite des stupéfiants sur le thème "Action mondiale pour des communautés en bonne santé et sans drogue", le secrétaire du Cilad a indiqué que la Côte d’Ivoire connaît, ces dernières années, un développement important de problèmes liés à la drogue, à cause "de l’attraction de la capitale économique, Abidjan, de la facilité et de l’intensité des liaisons routières, ferroviaires, maritimes et aériennes, de la situation géographique de notre pays qui fait frontière avec le trafic ghanéen, le Nigéria, le Libéria et la Sierra Léone".
La principale drogue cultivée et circulant en Côte d’Ivoire est le cannabis dont plusieurs milliers de kilogrammes sont saisis chaque année en Côte d’ivoire, a ajouté Dr Lucien Solou.
Selon lui, durant ces deux années, 6.708 T de cannabis, 3.340 kg de cocaïne, 1.283 kg d’héroïne, 32.000 comprimés d’éphédrine, 128.730 comprimés de Diazépam et plus de 47 T de PPNE ont été saisis en Côte d’Ivoire.
C’est au total 2.891 personnes déférées dont 1974 ivoiriens, soit 68, 28 %, et 917 personnes d’autres nationalités. Parmi les personnes déférées, les jeunes représentent 59%, a relevé le SG du Cilad, souhaitant, face à cette situation inquiétante, que l’accent soit mis sur la sensibilisation des chefs de familles et de communautés religieuses, des ONG et des structures étatiques.
"Il faut démystifier la drogue en parlant autour de nous et en mettant en place également une véritable structure de lutte contre les toxicomanes", a-t-il proposé.
(AIP)
Apk/kp
