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Société Publié le lundi 27 juin 2011 | Nord-Sud

Assainissement de Yamoussoukro : Il faut éviter le drame d’Abidjan

© Nord-Sud Par Prisca
2è tour de la présidentielle 2010: Le porte-parole principal du candidat du RHDP, Albert Mabri Toikeusse face à la presse
Mercredi 17 novembre 2010. Abidjan. Maison du RHDP à Cocody Ste-Marie. Le porte-parole principal du candidat Alassane Ouattara, Albert Mabri Toikeusse anime une conférence de presse, entouré de son équipe composée de Maurice Kakou Guikahué, Joël N’Guessan et Mme Anne Ouloto (photo)
Débutée sur des chapeaux de roue, la campagne contre les ordures à Abidjan a pris du plomb dans l’aile. Celle de Yamoussoukro promet…

« Je n’avais aucune idée de ce que j’allais rencontrer comme difficulté, mais je savais que ce serait dur. » Cette confession d’Anne Ouloto, ministre de la Salubrité Urbaine à Yamoussoukro, sonne comme un aveu d’impuissance. Mais non. Allée, ce vendredi, dans la capitale politique pour prendre contact avec les élus locaux et autres responsables de la gestion des ordures, la ministre a fait cette promesse dans les locaux de la Fondation Félix Houphouet-Boigny: « nous ferons en sorte que Yamoussoukro ne tombe pas dans le drame d’Abidjan(…) Nous allons accompagner les collectivités (de Yamoussoukro). Nous allons créer des sites de décharge d’ordures. Nous allons sensibiliser les élèves, les populations… ». L’objectif immédiat en vue: zéro ordure à Yamoussoukro. Car, poursuit-elle, la voix forte, les Ivoiriens ne sont pas condamnés à vivre dans un environnement sale. Et d’ajouter ces mots pleins d’espoirs: « désormais, les questions d’ordures seront traitées au même titre que la Santé, l’Education, la Sécurité. Il y aura une (vraie) politique de gestion des ordures ». Loin du site d’Akouédo et des décharges publiques intraitables d’Abidjan, Anne Ouloto rassure. Au gouverneur, au préfet et au maire de la ville, la ministre a indiqué qu’elle a pris trois semaines pour observer, comprendre le système de gestion des ordures. « C’est suffisant pour se faire une idée de ce qui nous attend ». Mais ce qui attend les autorités à Yamoussoukro, n’est pas tellement différent des problèmes d’Abidjan. C’est principalement la question du site de déversement des ordures, situé au village d’Akessékro. Sur le lieu, Anne Ouloto et son équipe ont été entretenues par Kouadio Jérémie, Dg de la direction de la Construction et de l’Environnement qui gère le site. L’endroit existe depuis 30 ans et accueille 90.000t d’ordures par an. Très peu par rapport à Abidjan. Le problème, c’est qu’il faut payer les droits de location du terrain aux villageois à hauteur de 500 Fcfa/m². Ou bien, les propriétaires de terrain le vendront à des opérateurs économiques qui se bousculent dessus. A cause de ce site encore non-acquis, la création d’un centre de transfert des ordures reste hypothétique. Car, ce système sous-entend un centre de pré-collecte puis de collecte. Or, la décharge ne peut jouer le rôle de centre de pré-collecte. Pour Anne Ouloto, il faut faire en sorte que les ordures soient régulièrement enlevées. Coûte que coûte. En dehors de cela, le lac sera nettoyé. Le préfet André Ekonan indique que l’herbe autour sera sarclée, il n’y aura que des fleurs autour. Ce sont les caïmans qui seront heureux.

Raphaël Tanoh envoyé spécial à Yakro
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