Saïd M’Roumbaba alias Soprano, le rappeur français d’origine comorienne, a communié avec le public d’Anoumabo, samedi. Cet amoureux de la Côte d’Ivoire, qu’il ne connaissait pas, rappelle dans cet entretien que la guerre est finie et qu’il faut se laisser aller…à la fête.
Vous étiez l’une des attractions du Femua 4, qu’est-ce qui vous a motivé à venir en Côte d’Ivoire ?
On est venu par le biais de M. A’salfo, commissaire général du festival, qui nous a tant parlé de cet évènement. C’est pourquoi nous avons tenu à être là pour en savoir davantage.
Vous aviez plusieurs raisons de ne pas accepter l’invitation à cause de l’insécurité tant décriée par les européens. Pourquoi avoir accepté ?
Je suis présent à cette édition pour plusieurs raisons. D’un, parce que j’avais envie de venir en Côte d’Ivoire depuis, par rapport aux vedettes qui en sont originaires. A savoir, Tiken Jah Fakoly (avec qui il est en duo sur la chanson ‘’Ouvrez les frontières’’), Didier Drogba, qui nous a émerveillés au Stade Vélodrome (Marseille) mais aussi pour les membres du groupe Magic System qui m’ont toujours décrit la beauté et la chaleur de ce pays. De deux, j’ai trouvé qu’après la crise, c’était important qu’un artiste célèbre qui se trouve en France vienne en Côte d’Ivoire pour montrer à l’Europe que justement la paix est revenue et que les gens ont repris à faire la fête.
Ce public est bien différent de celui de l’Europe, comment l’avez-vous abordé?
Comme j’ai su le réaliser au Cameroun et au Congo. Avec mon cœur, mon énergie et le sourire. On a accompli notre mission au mieux qu’on a pu. Les titres ont été choisis en fonction de la réaction des gens et de l’ambiance. Au départ, on avait prévu une quarantaine de minutes, mais nous sommes allés bien au-delà.
Quel a été le message principal ?
La fête. Pour dire que le mal est derrière. Maintenant, nous devons faire la fête. Reconstruire et montrer au monde que le sourire est revenu ici. Que plus personne ne se trouve sous les balles, ce n’est plus la guerre. Il est important qu’on s’amuse et c’est ce qu’on a fait.
Si vous aviez le pouvoir de retourner le temps (titre d’une de ses chansons), qu’alliez-vous faire en ce moment ?
Si j’avais le pouvoir d’Hiro Nakamoura (personnage fictif capable de retourner le temps), je reviendrai très souvent en Côte d’Ivoire pour vivre des concerts.
Entretien réalisé par Sanou A.
Vous étiez l’une des attractions du Femua 4, qu’est-ce qui vous a motivé à venir en Côte d’Ivoire ?
On est venu par le biais de M. A’salfo, commissaire général du festival, qui nous a tant parlé de cet évènement. C’est pourquoi nous avons tenu à être là pour en savoir davantage.
Vous aviez plusieurs raisons de ne pas accepter l’invitation à cause de l’insécurité tant décriée par les européens. Pourquoi avoir accepté ?
Je suis présent à cette édition pour plusieurs raisons. D’un, parce que j’avais envie de venir en Côte d’Ivoire depuis, par rapport aux vedettes qui en sont originaires. A savoir, Tiken Jah Fakoly (avec qui il est en duo sur la chanson ‘’Ouvrez les frontières’’), Didier Drogba, qui nous a émerveillés au Stade Vélodrome (Marseille) mais aussi pour les membres du groupe Magic System qui m’ont toujours décrit la beauté et la chaleur de ce pays. De deux, j’ai trouvé qu’après la crise, c’était important qu’un artiste célèbre qui se trouve en France vienne en Côte d’Ivoire pour montrer à l’Europe que justement la paix est revenue et que les gens ont repris à faire la fête.
Ce public est bien différent de celui de l’Europe, comment l’avez-vous abordé?
Comme j’ai su le réaliser au Cameroun et au Congo. Avec mon cœur, mon énergie et le sourire. On a accompli notre mission au mieux qu’on a pu. Les titres ont été choisis en fonction de la réaction des gens et de l’ambiance. Au départ, on avait prévu une quarantaine de minutes, mais nous sommes allés bien au-delà.
Quel a été le message principal ?
La fête. Pour dire que le mal est derrière. Maintenant, nous devons faire la fête. Reconstruire et montrer au monde que le sourire est revenu ici. Que plus personne ne se trouve sous les balles, ce n’est plus la guerre. Il est important qu’on s’amuse et c’est ce qu’on a fait.
Si vous aviez le pouvoir de retourner le temps (titre d’une de ses chansons), qu’alliez-vous faire en ce moment ?
Si j’avais le pouvoir d’Hiro Nakamoura (personnage fictif capable de retourner le temps), je reviendrai très souvent en Côte d’Ivoire pour vivre des concerts.
Entretien réalisé par Sanou A.
