Abidjan– Le procureur adjoint près la Cour pénale internationale (CPI), Mme Fatou Bensouda, arrivée lundi à 19H45’ à Abidjan a, aussitôt après avoir été accueillie par les autorités ivoiriennes de la Justice, animé un point presse au cours duquel elle a prévenu que désormais en Côte d’Ivoire, « il faut en finir avec le cercle vicieux de l’impunité ».
« J’avais été indignée de voir des femmes tuées en mars dernier. J’avais averti que le bureau du procureur était prêt à agir, nous allons agir », a expliqué l’émissaire de Luis Moreno-Ocampo.
Fatou Bensouda a souligné que le 23 juin, le procureur et elle-même avaient demandé à la chambre préliminaire de la Cour l’autorisation de commencer une enquête sur les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité commis en Côte d’Ivoire depuis le 28 novembre 2010.
« En attendant la décision du juge, je suis venue en Côte d’Ivoire pour évaluer la situation sur le terrain et préparer les activités futures », a souligné Mme Bensouda, ajoutant que la CPI ne s’impose pas à la justice ivoirienne.
Pour le procureur adjoint de la CPI, comme le Président ivoirien, Alassane Ouattara le leur a demandé, la mission vient aider les Ivoiriens à restaurer la priorité du droit et à les réconcilier entre eux. « Il n’y a pas de réconciliation sans justice, mais pour réconcilier, la justice doit être indépendante et impartiale », a-t-elle fait remarquer, se portant garante pour cette exigence.
Fatou Bensouda a rappelé que 3.000 personnes sont mortes ces derniers mois en Côte d’Ivoire, « le plus souvent tuées en raison de leur ethnicité ou de leur affiliation politique, sur ordre de personnes qui se croient au-dessus des lois ». Elle a indiqué que les victimes ont jusqu’à la mi-juillet pour faire connaître aux juges de la CPI leur vue sur les demandes du procureur. « Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, la parole est aux victimes », a-t-elle conclu.
Mme Bensouda conduit une délégation de neuf membres de la CPI venue en Côte d’Ivoire, jusqu’au 06 juillet, pour faire une évaluation des crimes postélectoraux, en attendant l’ouverture d’une enquête officielle.
(AIP)
« J’avais été indignée de voir des femmes tuées en mars dernier. J’avais averti que le bureau du procureur était prêt à agir, nous allons agir », a expliqué l’émissaire de Luis Moreno-Ocampo.
Fatou Bensouda a souligné que le 23 juin, le procureur et elle-même avaient demandé à la chambre préliminaire de la Cour l’autorisation de commencer une enquête sur les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité commis en Côte d’Ivoire depuis le 28 novembre 2010.
« En attendant la décision du juge, je suis venue en Côte d’Ivoire pour évaluer la situation sur le terrain et préparer les activités futures », a souligné Mme Bensouda, ajoutant que la CPI ne s’impose pas à la justice ivoirienne.
Pour le procureur adjoint de la CPI, comme le Président ivoirien, Alassane Ouattara le leur a demandé, la mission vient aider les Ivoiriens à restaurer la priorité du droit et à les réconcilier entre eux. « Il n’y a pas de réconciliation sans justice, mais pour réconcilier, la justice doit être indépendante et impartiale », a-t-elle fait remarquer, se portant garante pour cette exigence.
Fatou Bensouda a rappelé que 3.000 personnes sont mortes ces derniers mois en Côte d’Ivoire, « le plus souvent tuées en raison de leur ethnicité ou de leur affiliation politique, sur ordre de personnes qui se croient au-dessus des lois ». Elle a indiqué que les victimes ont jusqu’à la mi-juillet pour faire connaître aux juges de la CPI leur vue sur les demandes du procureur. « Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, la parole est aux victimes », a-t-elle conclu.
Mme Bensouda conduit une délégation de neuf membres de la CPI venue en Côte d’Ivoire, jusqu’au 06 juillet, pour faire une évaluation des crimes postélectoraux, en attendant l’ouverture d’une enquête officielle.
(AIP)