La culture est appelée à jouer un grand rôle dans le processus de
réconciliation nationale enclenché par Alassane Ouattara. Les acteurs
du secteur l’ont compris qui ont décidé de donner le tempo.
Alassane Ouattara l’avait dit. Sous sa présidence, la culture ne
saurait être considérée comme la dernière roue du carrosse. Bien au
contraire. Conscient du rôle prépondérant des activités culturelles
dans le développement d’un pays, l’ex-Premier ministre a décidé d’en
faire un pilier de sa gestion. Il en a donné la preuve en nommant à la
tête du département de la Culture l’écrivain Maurice Bandaman, un
homme de culture accompli dont les acteurs du secteur s’accordent
pour dire le plus grand bien. En dépit des stigmates de la crise
postélectorale qui a déteint sur l’industrie culturelle ivoirienne, des
organisateurs de spectacles n’ont pas voulu rester les bras croisés.
Ils ont tout mis en œuvre pour emprunter le train de la réconciliation
lancé par le président Ouattara. Des spectacles d’envergure ont
été organisés à cet effet pour «réchauffer» les relations entre les
Ivoiriens, refroidies par des mois d’une crise sans précédent. Outre
les festivités ponctuelles, deux événements majeurs ont contribué à
dégeler les rapports ivoiro-ivoiriens. L’un des événements importants
de l’après-crise a été la Fête de la musique dont la 18ème édition,
placée sous le thème «Musique et dialogue des cultures», a permis
de rassembler des milliers de personnes. Pilotée par la Coordination
de la Fête de la musique pour la Côte d’Ivoire (Cfmci), cette édition
a été l’occasion de célébrer toutes les musiques par et pour toutes
les couches sociales. Une caravane a été organisée qui a sillonné
les communes du district pour appeler, au son de la musique, les
populations au pardon et à la réconciliation. L’autre événement de
taille qui a retenu l’attention est le «Festival Peace and love» qui a vu
la participation de la star mondiale du reggae Tiken Jah Fakoly. Cette
fête populaire, qui a eu lieu le 21 juin à Abobo avait, elle aussi, pour
objectif d’inciter au rapprochement et au dialogue. Pour dire vrai,
cette édition de la Fête de la musique est tombée à propos. Sevré des
podiums et des plateaux de spectacles depuis longtemps, les Ivoiriens
ont eu l’occasion d’écouter de la bonne musique et de danser au
son des musiques urbaines. Le dernier événement en date est le
Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua), organisé par le
groupe Magic System. Manifestation phare depuis quelques années,
le Femua avait à l’origine pour objectif de vendre la Côte d’Ivoire à
l’extérieur. Sa 4ème édition, qui a dû être décalée en juin, eu égard
aux moments difficiles qu’a traversés la Côte d’Ivoire, s’est teintée
d’une autre coloration. A’salfo l’a encore rappelé lors du passage sur
scène de Magic System le samedi 25 juin, appelant les Ivoiriens à se
parler et à s’engager sur la voie de la réconciliation pour bâtir un pays
plus solide. De toutes les initiatives en faveur de la réconciliation,
seules celles des artistes sont plus porteuses.
M’Bah Aboubakar
Légende : Comme tous les autres hommes de culture, Magic System
sur scène lors du Femua a appelé à la réconciliation. Il reste aux
politiques et à la population de matérialiser ce vœu des artistes.
réconciliation nationale enclenché par Alassane Ouattara. Les acteurs
du secteur l’ont compris qui ont décidé de donner le tempo.
Alassane Ouattara l’avait dit. Sous sa présidence, la culture ne
saurait être considérée comme la dernière roue du carrosse. Bien au
contraire. Conscient du rôle prépondérant des activités culturelles
dans le développement d’un pays, l’ex-Premier ministre a décidé d’en
faire un pilier de sa gestion. Il en a donné la preuve en nommant à la
tête du département de la Culture l’écrivain Maurice Bandaman, un
homme de culture accompli dont les acteurs du secteur s’accordent
pour dire le plus grand bien. En dépit des stigmates de la crise
postélectorale qui a déteint sur l’industrie culturelle ivoirienne, des
organisateurs de spectacles n’ont pas voulu rester les bras croisés.
Ils ont tout mis en œuvre pour emprunter le train de la réconciliation
lancé par le président Ouattara. Des spectacles d’envergure ont
été organisés à cet effet pour «réchauffer» les relations entre les
Ivoiriens, refroidies par des mois d’une crise sans précédent. Outre
les festivités ponctuelles, deux événements majeurs ont contribué à
dégeler les rapports ivoiro-ivoiriens. L’un des événements importants
de l’après-crise a été la Fête de la musique dont la 18ème édition,
placée sous le thème «Musique et dialogue des cultures», a permis
de rassembler des milliers de personnes. Pilotée par la Coordination
de la Fête de la musique pour la Côte d’Ivoire (Cfmci), cette édition
a été l’occasion de célébrer toutes les musiques par et pour toutes
les couches sociales. Une caravane a été organisée qui a sillonné
les communes du district pour appeler, au son de la musique, les
populations au pardon et à la réconciliation. L’autre événement de
taille qui a retenu l’attention est le «Festival Peace and love» qui a vu
la participation de la star mondiale du reggae Tiken Jah Fakoly. Cette
fête populaire, qui a eu lieu le 21 juin à Abobo avait, elle aussi, pour
objectif d’inciter au rapprochement et au dialogue. Pour dire vrai,
cette édition de la Fête de la musique est tombée à propos. Sevré des
podiums et des plateaux de spectacles depuis longtemps, les Ivoiriens
ont eu l’occasion d’écouter de la bonne musique et de danser au
son des musiques urbaines. Le dernier événement en date est le
Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua), organisé par le
groupe Magic System. Manifestation phare depuis quelques années,
le Femua avait à l’origine pour objectif de vendre la Côte d’Ivoire à
l’extérieur. Sa 4ème édition, qui a dû être décalée en juin, eu égard
aux moments difficiles qu’a traversés la Côte d’Ivoire, s’est teintée
d’une autre coloration. A’salfo l’a encore rappelé lors du passage sur
scène de Magic System le samedi 25 juin, appelant les Ivoiriens à se
parler et à s’engager sur la voie de la réconciliation pour bâtir un pays
plus solide. De toutes les initiatives en faveur de la réconciliation,
seules celles des artistes sont plus porteuses.
M’Bah Aboubakar
Légende : Comme tous les autres hommes de culture, Magic System
sur scène lors du Femua a appelé à la réconciliation. Il reste aux
politiques et à la population de matérialiser ce vœu des artistes.
