C’est le village de Popoko, dans la sous-préfecture de San Pedro qui a reçu en premier sa case de santé et son centre d’éducation communautaire. C’était, le week-end dernier, en présence du préfet Obouo Jacques de San Pedro et de Malick Tohé, secrétaire exécutif du comité de pilotage du Système de suivi du travail des enfants, placé sous l’autorité de la Primature. Au total, 30 écoles et 30 cases de santé communautaires ont été octroyées aux régions productrices de café-cacao. Ces actions s’inscrivent dans le cadre du projet de « rémédiation », initié par le gouvernement ivoirien dans sa lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture. Pour bénéficier de ce projet, a expliqué Malick Tohé, il faut être une région à forte production de cacao. En outre, il ne faut pas être pourvu en école et en centre de santé. Popoko, village fortement producteur de cacao a donc valablement bénéficié dudit projet. Le secrétaire exécutif a donc conseillé aux planteurs de retirer leurs enfants qui, éventuellement, seraient dans les plantations pour les inscrire à l’école.
Allah Kouamé à San Pedro
Allah Kouamé à San Pedro