Toute personne coupable de crimes de guerre en Côte d'Ivoire, quel que soit son camp, devra en répondre devant la justice, a promis mardi le ministre ivoirien de la Justice lors de la signature d'un accord de coopération avec la Cour pénale internationale (CPI).
Fatou Bensouda, procureur adjoint de la CPI, s'est rendue à Abidjan pour ouvrir une enquête sur des crimes présumés commis par des partisans de Laurent Gbagbo ou d'Alassane Ouattara durant la crise consécutive au second tour de l'élection présidentielle, le 28 novembre.
Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur mais Laurent Gbagbo a refusé de lui céder le pouvoir. Avec l'appui de l'armée française et des casques bleus de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire, les forces armées d'Alassane Ouattara ont finalement capturé Laurent Gbagbo le 11 avril à Abidjan.
"Votre présence (...) est un signal fort qu'on ne peut commettre un crime sans que cela ne soit su et puni", a déclaré le ministre ivoirien de la Justice, Jeannot Ahoussou Kouadio, au procureur adjoint de la CPI lors de la signature de l'accord.
"Le gouvernement ivoirien s'engage fermement à ce que la lumière soit faite sur tous les crimes commis en Côte d'Ivoire, sans tabous, que ce soient les personnes proches du camp Ouattara comme des personnes du camp Gbagbo", a-t-il ajouté.
Le procureur en chef de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, a déclaré jeudi dernier qu'au moins 3.000 personnes avaient été tuées et 520 détenues de manière arbitraire durant les violences post-électorales. Il a fait état de plus de 100 cas présumés de viols et d'un nombre encore plus important de cas non signalés.
"Le cadre légal est désormais en place (...) et nous pensons qu'avec cette coopération (...) nous pouvons contribuer à mettre fin à l'impunité", a dit Fatou Bensouda.
Laurent Gbagbo est détenu dans le nord de la Côte d'Ivoire, où il attend d'être jugé par la justice ivoirienne pour crimes de guerre, corruption ou encore détournements de fonds. Ses partisans dénoncent le fait qu'aucun combattant d'Alassane Ouattara n'ait encore été arrêté pour des crimes présumés.
Fatou Bensouda, procureur adjoint de la CPI, s'est rendue à Abidjan pour ouvrir une enquête sur des crimes présumés commis par des partisans de Laurent Gbagbo ou d'Alassane Ouattara durant la crise consécutive au second tour de l'élection présidentielle, le 28 novembre.
Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur mais Laurent Gbagbo a refusé de lui céder le pouvoir. Avec l'appui de l'armée française et des casques bleus de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire, les forces armées d'Alassane Ouattara ont finalement capturé Laurent Gbagbo le 11 avril à Abidjan.
"Votre présence (...) est un signal fort qu'on ne peut commettre un crime sans que cela ne soit su et puni", a déclaré le ministre ivoirien de la Justice, Jeannot Ahoussou Kouadio, au procureur adjoint de la CPI lors de la signature de l'accord.
"Le gouvernement ivoirien s'engage fermement à ce que la lumière soit faite sur tous les crimes commis en Côte d'Ivoire, sans tabous, que ce soient les personnes proches du camp Ouattara comme des personnes du camp Gbagbo", a-t-il ajouté.
Le procureur en chef de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, a déclaré jeudi dernier qu'au moins 3.000 personnes avaient été tuées et 520 détenues de manière arbitraire durant les violences post-électorales. Il a fait état de plus de 100 cas présumés de viols et d'un nombre encore plus important de cas non signalés.
"Le cadre légal est désormais en place (...) et nous pensons qu'avec cette coopération (...) nous pouvons contribuer à mettre fin à l'impunité", a dit Fatou Bensouda.
Laurent Gbagbo est détenu dans le nord de la Côte d'Ivoire, où il attend d'être jugé par la justice ivoirienne pour crimes de guerre, corruption ou encore détournements de fonds. Ses partisans dénoncent le fait qu'aucun combattant d'Alassane Ouattara n'ait encore été arrêté pour des crimes présumés.