Le représentant du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (Rhdp) de l’Italie, M. Keh Glaho Boblahia, conseiller spécial du consul de la République de Moldavie (Milan), séjourne depuis quelques semaines en Côte d’Ivoire. Dans cet entretien, il dit être là, pour aider les collectivités locales à trouver le financement pour leur développement. Mais, il a surtout obtenu, avec des partenaires, près de mille emplois pour la jeunesse au port autonome d’Abidjan.
Vous résidez en Italie, qu’est-ce qui explique votre présence actuellement en Côte d’Ivoire?
Je suis en Côte d’Ivoire pour me faire une idée exacte de tout ce qui s’est passé ici pendant la crise. C’est vrai, qu’étant en Italie, nous suivions de près le déroulement des évènements. Mais, des choses peuvent nous échapper. Je suis ici également en mission pour le consulat. Je suis donc venu voir dans quelle mesure, nous pouvons aider la Côte d’Ivoire à sortir de la crise. Il s’agit d’une mission de prospection à l’effet de répertorier les secteurs qui ont besoin d’assistance. Nous sommes là, pour trouver les financements afin d’aider les régions à sortir du sous-développement.
Comment se porte le Rhdp en Italie ?
Nous sommes en pleine restructuration du Rhdp actuellement. Pendant cette crise, il y a eu beaucoup de mutations. Certains de nos membres qui ont pensé que Gbagbo allait conserver le pouvoir dans ce contentieux, ont rejoint le camp Lmp.
Pendant la présidentielle, le Rhdp d’Italie a pris une part active dans l’élection du Président Ouattara. Aujourd’hui, qu’attendez-vous de lui ?
Nous sommes heureux que le candidat que nous avons soutenu, soit celui qui soit sorti vainqueur de la présidentielle. C’est un technocrate, un homme rompu à la tâche. Des signaux forts de ses actions se dessinent et montrent bien, qu’il va permettre à la Côte d’Ivoire de redécoller. La ville d’Abidjan se débarrasse peu à peu de ses immondices. On constate que les gens sont partout à la tâche. Ce qu’on attend actuellement, ce sont des emplois pour les jeunes. C’est pour cela d’ailleurs, que nous souhaitons que la formation en Côte d’Ivoire, soit revue. Qu’elle soit à l’image du Ghana, où lorsque les jeunes sortent de l’école, ils ont une qualification, leur permettant de s’insérer dans le tissu social. Cette politique des autorités ghanéennes permet à leurs jeunes de trouver très rapidement un emploi, une fois dans l’Hexagone.
Vous êtes opérateur économique comme bien d’autres de vos concitoyens qui sont en Italie. Quelle contribution comptez-vous faire, pour la reconstruction de la Côte d’Ivoire ?
Je suis là pour voir comment notre action peut être utile aux collectivités locales et aider à trouver le financement pour leurs projets. Je suis en ce moment en contact avec les maires de deux localités de la Côte d’Ivoire. Nous attendons qu’ils nous soumettent leurs besoins afin de les transmettre au consulat, qui se chargera de trouver le financement.
Quelle analyse faites-vous du gouvernement Soro ?
Je pense qu’il est trop tôt de porter un jugement sur ce gouvernement. On nous a fait savoir que les membres seront évalués tous les six (6) mois. Attendons donc de voir. Celui qui ne répondra pas aux attentes sera viré tout simplement. Alors, je pense qu’il faut donner un peu de temps aux gens avant de les juger. Et pour le faire, on pourrait par exemple organiser, comme cela se fait en Italie, un référendum pour juger la performance des ministres. Il faut que tous les élus soient sous contrôle, pour savoir ce qu’ils font avec l’argent du contribuable ivoirien.
Peut-on donc dire que vous êtes un créateur d’emplois ?
Ce n’est pas véritablement cela. J’ai été simplement contacté par des démarcheurs qui ont besoin de mains d’œuvres au port. Je me suis donc porté volontaire pour leur trouver cette main d’œuvre. Il suffit aux candidats de nous fournir un dossier comprenant deux (2) photos d’identité, un certificat de nationalité, un extrait de casier judiciaire, un extrait d’acte de naissance. Une fois ces documents fournis, vous êtes automatiquement recruté, formé et vous êtes opérationnel. Près de mille emplois attendent les jeunes au port autonome d’Abidjan actuellement. Nous sommes là, pour eux et nous les attendons. Je tiens à le préciser ici, qu’aucun frais de dossier n’est exigé aux candidats.
Avez-vous un appel à lancer ?
Je suis ici en rapport avec M Roger Dié (chargé de mission du Ministre Mabri) pour assurer la sécurité des navires au Port autonome d’Abidjan, assurer la protection rapprochée des personnes. C’est un boulot bien payé. J’invite donc, les jeunes sans emploi, à nous contacter afin que le problème d’emploi soit réglé.
Réalisé par N’Da Eugène
Vous résidez en Italie, qu’est-ce qui explique votre présence actuellement en Côte d’Ivoire?
Je suis en Côte d’Ivoire pour me faire une idée exacte de tout ce qui s’est passé ici pendant la crise. C’est vrai, qu’étant en Italie, nous suivions de près le déroulement des évènements. Mais, des choses peuvent nous échapper. Je suis ici également en mission pour le consulat. Je suis donc venu voir dans quelle mesure, nous pouvons aider la Côte d’Ivoire à sortir de la crise. Il s’agit d’une mission de prospection à l’effet de répertorier les secteurs qui ont besoin d’assistance. Nous sommes là, pour trouver les financements afin d’aider les régions à sortir du sous-développement.
Comment se porte le Rhdp en Italie ?
Nous sommes en pleine restructuration du Rhdp actuellement. Pendant cette crise, il y a eu beaucoup de mutations. Certains de nos membres qui ont pensé que Gbagbo allait conserver le pouvoir dans ce contentieux, ont rejoint le camp Lmp.
Pendant la présidentielle, le Rhdp d’Italie a pris une part active dans l’élection du Président Ouattara. Aujourd’hui, qu’attendez-vous de lui ?
Nous sommes heureux que le candidat que nous avons soutenu, soit celui qui soit sorti vainqueur de la présidentielle. C’est un technocrate, un homme rompu à la tâche. Des signaux forts de ses actions se dessinent et montrent bien, qu’il va permettre à la Côte d’Ivoire de redécoller. La ville d’Abidjan se débarrasse peu à peu de ses immondices. On constate que les gens sont partout à la tâche. Ce qu’on attend actuellement, ce sont des emplois pour les jeunes. C’est pour cela d’ailleurs, que nous souhaitons que la formation en Côte d’Ivoire, soit revue. Qu’elle soit à l’image du Ghana, où lorsque les jeunes sortent de l’école, ils ont une qualification, leur permettant de s’insérer dans le tissu social. Cette politique des autorités ghanéennes permet à leurs jeunes de trouver très rapidement un emploi, une fois dans l’Hexagone.
Vous êtes opérateur économique comme bien d’autres de vos concitoyens qui sont en Italie. Quelle contribution comptez-vous faire, pour la reconstruction de la Côte d’Ivoire ?
Je suis là pour voir comment notre action peut être utile aux collectivités locales et aider à trouver le financement pour leurs projets. Je suis en ce moment en contact avec les maires de deux localités de la Côte d’Ivoire. Nous attendons qu’ils nous soumettent leurs besoins afin de les transmettre au consulat, qui se chargera de trouver le financement.
Quelle analyse faites-vous du gouvernement Soro ?
Je pense qu’il est trop tôt de porter un jugement sur ce gouvernement. On nous a fait savoir que les membres seront évalués tous les six (6) mois. Attendons donc de voir. Celui qui ne répondra pas aux attentes sera viré tout simplement. Alors, je pense qu’il faut donner un peu de temps aux gens avant de les juger. Et pour le faire, on pourrait par exemple organiser, comme cela se fait en Italie, un référendum pour juger la performance des ministres. Il faut que tous les élus soient sous contrôle, pour savoir ce qu’ils font avec l’argent du contribuable ivoirien.
Peut-on donc dire que vous êtes un créateur d’emplois ?
Ce n’est pas véritablement cela. J’ai été simplement contacté par des démarcheurs qui ont besoin de mains d’œuvres au port. Je me suis donc porté volontaire pour leur trouver cette main d’œuvre. Il suffit aux candidats de nous fournir un dossier comprenant deux (2) photos d’identité, un certificat de nationalité, un extrait de casier judiciaire, un extrait d’acte de naissance. Une fois ces documents fournis, vous êtes automatiquement recruté, formé et vous êtes opérationnel. Près de mille emplois attendent les jeunes au port autonome d’Abidjan actuellement. Nous sommes là, pour eux et nous les attendons. Je tiens à le préciser ici, qu’aucun frais de dossier n’est exigé aux candidats.
Avez-vous un appel à lancer ?
Je suis ici en rapport avec M Roger Dié (chargé de mission du Ministre Mabri) pour assurer la sécurité des navires au Port autonome d’Abidjan, assurer la protection rapprochée des personnes. C’est un boulot bien payé. J’invite donc, les jeunes sans emploi, à nous contacter afin que le problème d’emploi soit réglé.
Réalisé par N’Da Eugène
