Dans une déclaration commune qu’ils viennent de signer, la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (Fidh), la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme (Lidho) et le Mouvement ivoirien des droits humains (Midh) ont réitéré leur vœu de voir la justice jouer pleinement son rôle dans le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire. Ces trois organisations ont clairement (ré) exprimé leur désir de voir la justice s’appliquer pour éviter de nouvelles dérives à l’avenir. « L’action de la justice internationale pourrait avoir un effet préventif sur la commission de futurs crimes », soutient, dans cette déclaration, André Kamaté, au nom de la Lidho. Pour sa part, c’est sur la complémentarité entre la justice ivoirienne et la justice internationale que Me Traoré Drissa a choisi de mettre l’accent. « La justice ivoirienne a vocation à poursuivre les responsables des crimes de sang qui ont fait de nombreuses victimes sur tout le territoire. Néanmoins, si le manque de moyens ou de capacité à le faire se confirme, la Cour pénale internationale a un rôle important à jouer dans la lutte contre l’impunité des plus hauts responsables des crimes internationaux commis quels que soient leurs auteurs », a insisté le président du Midh.
M.D.
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