La guerre des actionnaires du 4ème opérateur de téléphonie mobile, Comium-CI, n’a pas encore fini de livrer tous ses secrets. Un interminable bras de fer entre
les frères ennemis de cette compagnie est porté au grand jour et laisse entrevoir
tous les coups fourrés qui avaient courent au sein de la filiale ivoirienne de cette
holding libanaise. Les deux camps s’accusent mutuellement de mauvaise
gestion, de détournements et de blanchiments de capitaux, d’abus de pouvoir, de
délits d’initié, etc… D’un côté, Dr Nizzard Dalloul, président-fondateur de
Comium et détenant 85% de la filiale ivoirienne soutient avoir des preuves de
malversations de la part de son ex-PCA Marie Eugène Diomandé, du Directeur
commercial, Mohamed Salamé et consorts. Il les accuse d’avoir orchestré le
pillage des ressources financières de l’entreprise qui avoisinerait plus de 3
milliards de francs CFA "pompés" à l’aide d’une dizaine d’entreprise fictives
dont des sociétés de location de véhicules, des fournisseurs en équipements
informatiques, etc… Et de l’autre côté, M. Eugène Marie Diomandé,
anciennement PCA de Comium-CI, détenant 15% du capital de la représentation
ivoirienne rejette en bloc toutes ces accusations. Le divorce d’avec ces deux
figures de proue de la compagnie est désormais consommé. A analyser cette
guéguerre, des zones d’ombres subsistent tant dans l’argumentaire du camp
Nizzard Dalloul que dans celui de l’homme d’affaire ivoirien, Eugène Marie
Diomandé. Ces incessantes accusations cacheraient des non-dits que seule une
investigation sérieuse pourra faire ressortir. Et ce d’autant plus que chacun des
acteurs soutient détenir la vérité. Spécialisée dans l’investigation économique,
La Tribune de l’Economie, a mis en branle ses fins limiers en vue d’apporter des
éclaircis dans cette bataille. Deux semaines d’investigations avec d’anciens
employés du groupe, des proches des deux camps et des sources judiciaires,
nous ont permis de remonter l’affaire dans toutes ses composantes. Des
détournements de capitaux, aux entreprises écrans, en passant par les
manœuvres de la police judiciaire, les soutiens de Nizard Dalloul et d’Eugène
Diomandé, l’implication du ministre de l’intérieur Hamed Bakayoko, les raisons
des incessants reports du verdict de la cour suprême, la chasse aux sorcières qui
a lieu à Comium-CI, l’affaire du parc auto de 50 millions par mois que Comium
louait à un opérateur économique libanais du nom de Sabraoui , etc… Dans ce
numéro de la Tribune de l’Economie, nous vous proposons l’acte I de ce dossier
sur l’affaire Comium. Dans cette publication, nous avons ouvert nos colonnes à
Eugène Diomandé qui fait office
les frères ennemis de cette compagnie est porté au grand jour et laisse entrevoir
tous les coups fourrés qui avaient courent au sein de la filiale ivoirienne de cette
holding libanaise. Les deux camps s’accusent mutuellement de mauvaise
gestion, de détournements et de blanchiments de capitaux, d’abus de pouvoir, de
délits d’initié, etc… D’un côté, Dr Nizzard Dalloul, président-fondateur de
Comium et détenant 85% de la filiale ivoirienne soutient avoir des preuves de
malversations de la part de son ex-PCA Marie Eugène Diomandé, du Directeur
commercial, Mohamed Salamé et consorts. Il les accuse d’avoir orchestré le
pillage des ressources financières de l’entreprise qui avoisinerait plus de 3
milliards de francs CFA "pompés" à l’aide d’une dizaine d’entreprise fictives
dont des sociétés de location de véhicules, des fournisseurs en équipements
informatiques, etc… Et de l’autre côté, M. Eugène Marie Diomandé,
anciennement PCA de Comium-CI, détenant 15% du capital de la représentation
ivoirienne rejette en bloc toutes ces accusations. Le divorce d’avec ces deux
figures de proue de la compagnie est désormais consommé. A analyser cette
guéguerre, des zones d’ombres subsistent tant dans l’argumentaire du camp
Nizzard Dalloul que dans celui de l’homme d’affaire ivoirien, Eugène Marie
Diomandé. Ces incessantes accusations cacheraient des non-dits que seule une
investigation sérieuse pourra faire ressortir. Et ce d’autant plus que chacun des
acteurs soutient détenir la vérité. Spécialisée dans l’investigation économique,
La Tribune de l’Economie, a mis en branle ses fins limiers en vue d’apporter des
éclaircis dans cette bataille. Deux semaines d’investigations avec d’anciens
employés du groupe, des proches des deux camps et des sources judiciaires,
nous ont permis de remonter l’affaire dans toutes ses composantes. Des
détournements de capitaux, aux entreprises écrans, en passant par les
manœuvres de la police judiciaire, les soutiens de Nizard Dalloul et d’Eugène
Diomandé, l’implication du ministre de l’intérieur Hamed Bakayoko, les raisons
des incessants reports du verdict de la cour suprême, la chasse aux sorcières qui
a lieu à Comium-CI, l’affaire du parc auto de 50 millions par mois que Comium
louait à un opérateur économique libanais du nom de Sabraoui , etc… Dans ce
numéro de la Tribune de l’Economie, nous vous proposons l’acte I de ce dossier
sur l’affaire Comium. Dans cette publication, nous avons ouvert nos colonnes à
Eugène Diomandé qui fait office