Le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Sangafowa a dénoncé jeudi à Gagnoa la prolifération des coopératives dans la filière café - cacao et annoncé sa décision d’assainir ce secteur afin de renforcer la qualité de la production et la confiance entre les partenaires.
A l’occasion d’une cérémonie de remise de primes aux meilleures coopératives de la filière café-cacao partenaires des groupes Nestlé et Cargill, le ministre a souligné que face à cette situation, sa vision est d’assainir le mouvement coopératif par une sélection qualitative. Ce, afin d’avoir des structures gérées dans les règles de l’art, des coopératives qui se comportent en véritables entreprises, viables et crédibles.
M. Coulibaly a prévenu qu’il procédera effectivement à cet assainissement du milieu coopératif de la filière café-cacao parce que, a-t-il dit, « c’est là le fondement de notre système de production agricole et s’il n’est pas solide, on ne pourra pas mener des politiques de développement efficientes ».
« Sur 2.813 coopératives recensées au plan national, 2.134 appartiennent curieusement à la seule filière café-cacao. Et dans la région de Gagnoa, l’on dénombre 169 coopératives pour une production globale de 104.693 tonnes », a rélevé Coulibaly Sangafowa.
Le ministre de l’Agriculture a expliqué que si l’on retient un seuil de production de 2.000 tonnes par coopérative, « il aurait fallu 52 coopératives seulement pour couvrir la production de la région de Gagnoa. Mais, nous avons 117 coopératives de plus », a-t-il fait observer.
Il a expliqué que la situation est pire à Divo où l’on dénombre 256 coopératives, pour une production de 140.000 tonnes, alors que 70 coopératives auraient pu suffire.
(AIP)
jmk/cmas
A l’occasion d’une cérémonie de remise de primes aux meilleures coopératives de la filière café-cacao partenaires des groupes Nestlé et Cargill, le ministre a souligné que face à cette situation, sa vision est d’assainir le mouvement coopératif par une sélection qualitative. Ce, afin d’avoir des structures gérées dans les règles de l’art, des coopératives qui se comportent en véritables entreprises, viables et crédibles.
M. Coulibaly a prévenu qu’il procédera effectivement à cet assainissement du milieu coopératif de la filière café-cacao parce que, a-t-il dit, « c’est là le fondement de notre système de production agricole et s’il n’est pas solide, on ne pourra pas mener des politiques de développement efficientes ».
« Sur 2.813 coopératives recensées au plan national, 2.134 appartiennent curieusement à la seule filière café-cacao. Et dans la région de Gagnoa, l’on dénombre 169 coopératives pour une production globale de 104.693 tonnes », a rélevé Coulibaly Sangafowa.
Le ministre de l’Agriculture a expliqué que si l’on retient un seuil de production de 2.000 tonnes par coopérative, « il aurait fallu 52 coopératives seulement pour couvrir la production de la région de Gagnoa. Mais, nous avons 117 coopératives de plus », a-t-il fait observer.
Il a expliqué que la situation est pire à Divo où l’on dénombre 256 coopératives, pour une production de 140.000 tonnes, alors que 70 coopératives auraient pu suffire.
(AIP)
jmk/cmas