On en sait un peu plus sur la descente musclée des éléments des Frci (Forces de défense et de sécurité), le vendredi 3 juin 2011, à la Direction générale de l’Oic (Office ivoirien des chargeurs) sur ordre du Commandant Issiaka Ouattara dit Wattao. C’est plus de 19 millions Fcfa qui ont été emportés, dont une partie du salaire du personnel, l’ordinateur portable de l’administrateur provisoire et divers documents selon, le délégué principal du personnel de cette boîte, Ibrahim Méité. Cette descente des Frci à l’Oic faisait suite d’une ordonnance signée d’un huissier de justice adressé au Cdt Wattao.
Selon un communiqué produit à travers la presse dans ce sens, le délégué principal de l’Oic précise et révèle que « les sieurs Ouattara Maméry Serges, Sory Dembélé et consorts accompagnés d’hommes en armes ont chassé violemment, le vendredi 3 juin 2011, tout le personnel du bureau ».
Cette autre affaire qui risque de faire couler beaucoup d’encre et de salive vient en rajouter à une mauvaise image que ne cesse véhiculer à l’endroit de la Direction de l’Oic, Sory Dembélé et Ouattara Maméry Serges. En effet, pour le délégué du personnel de l’Oic, Ibrahim Méité qui a décidé de rompre le silence, l’ex-délégué du personnel, Ouattara Maméry Serges licencié en 2004 sur autorisation de l’inspection du travail après le constat de l’abandon de poste et Sory Dembelé, ex- agent de l’Oic licencié pour comportement délictueux, « ne saurait se prévaloir de porte-parole de cette boîte ». Faisant cas de la gestion de l’Oic sous l’ex-Dg, Yaya Dembélé et l’ex-Pca Bley Anondo Michel pendant l’administration provisoire et le déclenchement de la crise de septembre 2002, il a fait la révélation qui suit : « dès le déclenchement de la crise en septembre 2002, M. Dembélé s’offre un exil doré de huit mois en France (Octobre 2002 à Mai 2003) aux titres de l’Oic et fait subir au personnel une suspension de salaire de huit mois ». Aussi, dénonce-t-il le manque de collaboration franche avec le personnel : « Dès son retour, en mai 2003, M. Yaya Dembele avec l’accord de M. Bley Anondo s’oppose au paiement des arriérées de salaires et propose le licenciement de 56 agents sur un effectif de 180 agents au motif d’insuffisance de ressources financières ». Au chapitre des dysfonctionnements graves constatés, le délégué principal du personnel note, « le non-reversement à la Cnps (ndlr : Caisse nationale de prévoyance sociale) des cotisations prélevées, de 3% sur les salaires pour assurance maladies sans aucune prestation etc. ». A ce jour, selon le communiqué, « les huit mois d’arriérés de salaires sont payés, l’assurance maladie est instituée de nouveau au profit de tout le personnel, les cotisations de la Cnps sont régulièrement reversées, les gratifications et avancements catégoriels suspendus par Yaya Dembélé sont rétablis ». C’est pourquoi, le personnel invite les autorités de tutelle à assurer à l’Oic le climat de paix et de sécurité nécessaire à l’accomplissement de la mission, qui vise à « la normalisation de la situation administrative de l’Oic ».
En effet, par ordonnance N°204/200, en date du 21 juin 2011, le Premier Président de la Cour
d’Appel d’Abidjan confirme Bakayoko Abdul Dramane dans ses charges d’administrateur provisoire, avec pour mission d’intenter les différentes actions devant aboutir à la mise en place véritable de l’actionnariat de l’Oic.
SERIBA KONE
Selon un communiqué produit à travers la presse dans ce sens, le délégué principal de l’Oic précise et révèle que « les sieurs Ouattara Maméry Serges, Sory Dembélé et consorts accompagnés d’hommes en armes ont chassé violemment, le vendredi 3 juin 2011, tout le personnel du bureau ».
Cette autre affaire qui risque de faire couler beaucoup d’encre et de salive vient en rajouter à une mauvaise image que ne cesse véhiculer à l’endroit de la Direction de l’Oic, Sory Dembélé et Ouattara Maméry Serges. En effet, pour le délégué du personnel de l’Oic, Ibrahim Méité qui a décidé de rompre le silence, l’ex-délégué du personnel, Ouattara Maméry Serges licencié en 2004 sur autorisation de l’inspection du travail après le constat de l’abandon de poste et Sory Dembelé, ex- agent de l’Oic licencié pour comportement délictueux, « ne saurait se prévaloir de porte-parole de cette boîte ». Faisant cas de la gestion de l’Oic sous l’ex-Dg, Yaya Dembélé et l’ex-Pca Bley Anondo Michel pendant l’administration provisoire et le déclenchement de la crise de septembre 2002, il a fait la révélation qui suit : « dès le déclenchement de la crise en septembre 2002, M. Dembélé s’offre un exil doré de huit mois en France (Octobre 2002 à Mai 2003) aux titres de l’Oic et fait subir au personnel une suspension de salaire de huit mois ». Aussi, dénonce-t-il le manque de collaboration franche avec le personnel : « Dès son retour, en mai 2003, M. Yaya Dembele avec l’accord de M. Bley Anondo s’oppose au paiement des arriérées de salaires et propose le licenciement de 56 agents sur un effectif de 180 agents au motif d’insuffisance de ressources financières ». Au chapitre des dysfonctionnements graves constatés, le délégué principal du personnel note, « le non-reversement à la Cnps (ndlr : Caisse nationale de prévoyance sociale) des cotisations prélevées, de 3% sur les salaires pour assurance maladies sans aucune prestation etc. ». A ce jour, selon le communiqué, « les huit mois d’arriérés de salaires sont payés, l’assurance maladie est instituée de nouveau au profit de tout le personnel, les cotisations de la Cnps sont régulièrement reversées, les gratifications et avancements catégoriels suspendus par Yaya Dembélé sont rétablis ». C’est pourquoi, le personnel invite les autorités de tutelle à assurer à l’Oic le climat de paix et de sécurité nécessaire à l’accomplissement de la mission, qui vise à « la normalisation de la situation administrative de l’Oic ».
En effet, par ordonnance N°204/200, en date du 21 juin 2011, le Premier Président de la Cour
d’Appel d’Abidjan confirme Bakayoko Abdul Dramane dans ses charges d’administrateur provisoire, avec pour mission d’intenter les différentes actions devant aboutir à la mise en place véritable de l’actionnariat de l’Oic.
SERIBA KONE