La réaction n’a pas tardé. Quarante-huit heures après
la bastonnade des agents de la santé exerçant au bloc
opératoire du CHU de Cocody, le personnel médical et
para-médical a protesté. Médecins, Infirmiers, Sages-
femmes et autres praticiens de soins de cet
établissement sanitaire ont laissé blouses, bistouri et
autres outils de travail, depuis hier mardi 5 juillet 2011.
Et ce, jusqu’au jeudi 6 juillet pour signifier leur
indignation face à l’agression de certains des leurs, le
samedi dernier par des éléments des Forces
républicaines de Côte d’ivoire (FRCI). Ainsi, aucun
malade n’a été reçu hier, dans ladite structure de soins.
Et ceux qui y étaient internés avant la grève ont été
livrés à eux-mêmes sans soins. Si bien que plusieurs
ont dû quitter le centre pour d’autres structures
hospitalières. Solidaire des grévistes, le Syndicat
National des Cadres Supérieurs de la Santé de Côte
d’Ivoire (Synacassci) piloté par le Dr Atté Boka Ernest, a
confié à la presse, que la grève sera étendue à tous les
centres de santé publics si les dispositions sécuritaires
ne sont pas prises pour éviter les attaques physiques
dont sont victimes des professionnels de la santé sur
leurs lieux de travail. « Il faut que les agressions contre
nos camarades dans tous les hôpitaux cessent. Nous
n’allons plus tolérer que pour des questions d’humeur,
que des hommes en armes portent atteinte
impunément à l’intégrité physique des agents de santé
sur leurs lieux de travail. Le CHU de Cocody vient de
donner le ton. Si des dispositions urgentes et
pressantes ne sont pas prises pour éviter de tels cas à
l’avenir, nous allons étendre la grève, le mouvement
de protestation à tous les hôpitaux publics. Nous ne
sommes pas les souffre-douleur des FRCI et nous ne
l’accepterons pas », a précisé le leader des médecins
ivoiriens.
M. Tie Traoré
la bastonnade des agents de la santé exerçant au bloc
opératoire du CHU de Cocody, le personnel médical et
para-médical a protesté. Médecins, Infirmiers, Sages-
femmes et autres praticiens de soins de cet
établissement sanitaire ont laissé blouses, bistouri et
autres outils de travail, depuis hier mardi 5 juillet 2011.
Et ce, jusqu’au jeudi 6 juillet pour signifier leur
indignation face à l’agression de certains des leurs, le
samedi dernier par des éléments des Forces
républicaines de Côte d’ivoire (FRCI). Ainsi, aucun
malade n’a été reçu hier, dans ladite structure de soins.
Et ceux qui y étaient internés avant la grève ont été
livrés à eux-mêmes sans soins. Si bien que plusieurs
ont dû quitter le centre pour d’autres structures
hospitalières. Solidaire des grévistes, le Syndicat
National des Cadres Supérieurs de la Santé de Côte
d’Ivoire (Synacassci) piloté par le Dr Atté Boka Ernest, a
confié à la presse, que la grève sera étendue à tous les
centres de santé publics si les dispositions sécuritaires
ne sont pas prises pour éviter les attaques physiques
dont sont victimes des professionnels de la santé sur
leurs lieux de travail. « Il faut que les agressions contre
nos camarades dans tous les hôpitaux cessent. Nous
n’allons plus tolérer que pour des questions d’humeur,
que des hommes en armes portent atteinte
impunément à l’intégrité physique des agents de santé
sur leurs lieux de travail. Le CHU de Cocody vient de
donner le ton. Si des dispositions urgentes et
pressantes ne sont pas prises pour éviter de tels cas à
l’avenir, nous allons étendre la grève, le mouvement
de protestation à tous les hôpitaux publics. Nous ne
sommes pas les souffre-douleur des FRCI et nous ne
l’accepterons pas », a précisé le leader des médecins
ivoiriens.
M. Tie Traoré