L’ancien homme fort de l’escadron blindé d’Agban est introuvable depuis lundi dernier. Le cdt Abéhi a été signalé au Ghana, devenu la terre d’asile des refondateurs depuis la chute de leur mentor, le 11 avril dernier. L’ex-patron des blindés a rejoint les autres déserteurs de l’armée tels que le colonel Konan Boniface et le cdt Séka Yapo Anselme.
Selon une source proche du tribunal militaire, nous avons fait le constat, hier matin, que le commandant d’escadron Abéhi Jean Noël, a fui depuis lundi dernier à 5 h de son domicile du camp de gendarmerie d’Agban. La même source nous confie que le capitaine Koffi Roger et le commissaire Gauze, juge d’instruction au tribunal militaire vont lancer, les jours à venir, un mandat d’arrêt national et international contre l’ancien homme fort de l’escadron blindé. Le cdt Abéhi est poursuivi devant le tribunal militaire pour « arrestation illégale et séquestration, meurtres (excès sur la population civile, massacre de manifestants pour la libération de la Rti, tuerie de femmes à Abobo, obus lancés sur le marché appelé Siaka Koné). Selon une source proche de la gendarmerie nationale, l’ancien chef de l’escadron blindé a refusé à trois reprises de répondre à la convocation du tribunal militaire d’Abidjan. Le lt-colonel Ange Kessi a saisi le ministre d’Etat, ministre de la Défense et le ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la Justice pour les informer du refus du cdt Abéhi de se faire auditionner au tribunal militaire, à la tour A, 17ème étage. C’est dans l’attente d’une suite favorable qu’Abéhi aurait pris la fuite en direction du Ghana pour rejoindre le cdt Séka Yapo Anselme et le colonel Konan Boniface, d’après l’un de ses gardes rapprochés, sous le sceau de l’anonymat. Hier, lors du rassemblement avant le début du travail, l’absence d’Abéhi s’est fait remarquer. Tout le monde commentait, par petits groupes, l’information de la fuite du cdt Abéhi publiée par la presse la veille. L’ancien homme fort de l’escadron blindé n’a pas pris seul la tangente. Il a fui avec le Lt. Ouattara Benjamin, son aide de camp. Ce dernier était l’homme de main. Il était chargé d’exécuter des opérations obscures pour son « patron ». Pendant la crise post-électorale, le Lt. Ouattara a menacé d’abattre le capitaine Sanogo du commandement supérieur parce que, selon lui, celui-ci serait un militant du Rhdp. Les adjoints d’Abéhi n’ont pas échappé à la menace de l’«incroyable » lieutenant. Il s’agit des capitaines Anouma et Kra. Ils ont été pourchassés par ce dernier, taxés d’être des partisans du Rhdp. Ce jour-là, les capitaines se sont réfugiés à l’Uign (unité d’intervention de la gendarmerie nationale, ndlr) chez le cdt Basanté Badra. Là-bas, ils ont passé une semaine. Après d’âpres négociations, les deux officiers subalternes ont recouvré la liberté. Du coup, le Lt. Ouattara jouait le rôle d’adjoint du cdt Abéhi. Depuis lundi, après la cavale d’Abéhi, c’est la grande frayeur chez sa pléthorique garde prétorienne. Elle pense qu’elle sera mise aux arrêts. Hier, à l’escadron blindé d’Agban, c’était l’anxiété.
Bahi K
Selon une source proche du tribunal militaire, nous avons fait le constat, hier matin, que le commandant d’escadron Abéhi Jean Noël, a fui depuis lundi dernier à 5 h de son domicile du camp de gendarmerie d’Agban. La même source nous confie que le capitaine Koffi Roger et le commissaire Gauze, juge d’instruction au tribunal militaire vont lancer, les jours à venir, un mandat d’arrêt national et international contre l’ancien homme fort de l’escadron blindé. Le cdt Abéhi est poursuivi devant le tribunal militaire pour « arrestation illégale et séquestration, meurtres (excès sur la population civile, massacre de manifestants pour la libération de la Rti, tuerie de femmes à Abobo, obus lancés sur le marché appelé Siaka Koné). Selon une source proche de la gendarmerie nationale, l’ancien chef de l’escadron blindé a refusé à trois reprises de répondre à la convocation du tribunal militaire d’Abidjan. Le lt-colonel Ange Kessi a saisi le ministre d’Etat, ministre de la Défense et le ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la Justice pour les informer du refus du cdt Abéhi de se faire auditionner au tribunal militaire, à la tour A, 17ème étage. C’est dans l’attente d’une suite favorable qu’Abéhi aurait pris la fuite en direction du Ghana pour rejoindre le cdt Séka Yapo Anselme et le colonel Konan Boniface, d’après l’un de ses gardes rapprochés, sous le sceau de l’anonymat. Hier, lors du rassemblement avant le début du travail, l’absence d’Abéhi s’est fait remarquer. Tout le monde commentait, par petits groupes, l’information de la fuite du cdt Abéhi publiée par la presse la veille. L’ancien homme fort de l’escadron blindé n’a pas pris seul la tangente. Il a fui avec le Lt. Ouattara Benjamin, son aide de camp. Ce dernier était l’homme de main. Il était chargé d’exécuter des opérations obscures pour son « patron ». Pendant la crise post-électorale, le Lt. Ouattara a menacé d’abattre le capitaine Sanogo du commandement supérieur parce que, selon lui, celui-ci serait un militant du Rhdp. Les adjoints d’Abéhi n’ont pas échappé à la menace de l’«incroyable » lieutenant. Il s’agit des capitaines Anouma et Kra. Ils ont été pourchassés par ce dernier, taxés d’être des partisans du Rhdp. Ce jour-là, les capitaines se sont réfugiés à l’Uign (unité d’intervention de la gendarmerie nationale, ndlr) chez le cdt Basanté Badra. Là-bas, ils ont passé une semaine. Après d’âpres négociations, les deux officiers subalternes ont recouvré la liberté. Du coup, le Lt. Ouattara jouait le rôle d’adjoint du cdt Abéhi. Depuis lundi, après la cavale d’Abéhi, c’est la grande frayeur chez sa pléthorique garde prétorienne. Elle pense qu’elle sera mise aux arrêts. Hier, à l’escadron blindé d’Agban, c’était l’anxiété.
Bahi K