Ouvrant, hier, le séminaire gouvernemental, le président de la République, Alassane Ouattara a enjoint les membres du gouvernement à faire leur les principes de bonne gouvernance à travers une traçabilité de leurs départements.
Fini la fête et les périodes d’euphorie pour les ministres d’Alassane Ouattara. Le temps est désormais au travail. Mieux, le travail qu’ils auront à faire sera désormais suivi de près par le Premier ministre et par le président de la République. C’est donc pour définir les cadres de conduite des affaires de l’Etat que le gouvernement, au grand complet, s’est retrouvé, hier au palais présidentiel, pour un séminaire de 48 heures. A l’ouverture dudit séminaire qu’il a présidé, Alassane Ouattara n’a pas fait de mystère sur ce qu’il attend de chaque ministre. « Les enjeux sont tels que nous devons rompre avec les pratiques antérieures. J’attends de chaque ministre qu’il sache clairement ce qu’il a à faire, comment il compte le faire et dans quel délai. Vous comprendrez donc l’intérêt particulier que j’accorde à ces travaux et aux conclusions auxquelles nous devons aboutir. Nous sommes appelés à insuffler un nouvel élan ; un élan qualitatif à la vie politique, économique et sociale de notre pays », a indiqué Alassane Ouattara. Selon lui, ce sont les indicateurs socio-économiques de développement qui imposent ces défis à relever dans l’urgence. « La grave crise post-électorale a fortement
dégradé le tissu socio-économique de notre pays, désorganisé le fonctionnement de l’administration et désagrégé la cohésion sociale. Les Ivoiriens qui ont été fortement éprouvés par des années de souffrances et traumatisés par la crise post-électorale, sont exigeants ; et ils ont raison de l’être. Face à leurs nombreuses attentes, nous avons à relever des défis, dont certains, dans l’urgence », a argué le président de la République. Puis de
décliner, dans les détails, ses attentes par rapport au séminaire. « Les deux premiers défis majeurs que nous devons relever sont, bien évidemment, la sécurité des biens et des personnes ainsi que la consolidation de la paix par le rassemblement et la réconciliation de toutes les filles et de tous les fils de notre pays », a insisté Alassane Ouattara, révélant que le Programme présidentiel qu’il a lancé en mars dernier, est un début de réponses à la problématique de la reconstruction nationale. « Le Programme présidentiel d’urgence est une amorce de mon programme de gouvernement ‘’Vivre ensemble’’, qui a été largement expliqué et diffusé au peuple ivoirien, tout au long de la campagne électorale pour l’élection présidentielle. C’est sur la base de ce programme que les Ivoiriens m’ont accordé leur confiance. Ce programme nous engage devant la nation. Par conséquent, il incombe aux membres du gouvernement de veiller à sa bonne mise en œuvre. L’accent devra être mis sur la restauration et le renforcement des bases démocratiques de notre pays, sur la redéfinition et la consolidation des piliers de l’Etat à travers l’armée, la sécurité, la justice, la fonction publique, l’administration territoriale et l’image extérieure de la Côte d’Ivoire », a dévoilé M. Ouattara.
Maître d’œuvre de ce séminaire gouvernemental, le Premier ministre Guillaume Soro a insisté sur la nécessité de gérer rationnellement le temps imparti pour l’ensemble des travaux. « L’une des conditions de réussite du présent séminaire réside dans la gestion du temps », a-t-il fait remarquer avant d’annoncer que « seront retenues, en priorité, les activités déjà inscrites au budget 2011. Les autres feront l’objet d’un arbitrage tenant compte de leur niveau de priorité et des exigences du moment. Nous avons insisté auprès des ministres pour qu’ils identifient des actions susceptibles d’être effectivement réalisées au cours de la période concernée ». Le séminaire prendra fin, cet après-midi.
Marc Dossa
Fini la fête et les périodes d’euphorie pour les ministres d’Alassane Ouattara. Le temps est désormais au travail. Mieux, le travail qu’ils auront à faire sera désormais suivi de près par le Premier ministre et par le président de la République. C’est donc pour définir les cadres de conduite des affaires de l’Etat que le gouvernement, au grand complet, s’est retrouvé, hier au palais présidentiel, pour un séminaire de 48 heures. A l’ouverture dudit séminaire qu’il a présidé, Alassane Ouattara n’a pas fait de mystère sur ce qu’il attend de chaque ministre. « Les enjeux sont tels que nous devons rompre avec les pratiques antérieures. J’attends de chaque ministre qu’il sache clairement ce qu’il a à faire, comment il compte le faire et dans quel délai. Vous comprendrez donc l’intérêt particulier que j’accorde à ces travaux et aux conclusions auxquelles nous devons aboutir. Nous sommes appelés à insuffler un nouvel élan ; un élan qualitatif à la vie politique, économique et sociale de notre pays », a indiqué Alassane Ouattara. Selon lui, ce sont les indicateurs socio-économiques de développement qui imposent ces défis à relever dans l’urgence. « La grave crise post-électorale a fortement
dégradé le tissu socio-économique de notre pays, désorganisé le fonctionnement de l’administration et désagrégé la cohésion sociale. Les Ivoiriens qui ont été fortement éprouvés par des années de souffrances et traumatisés par la crise post-électorale, sont exigeants ; et ils ont raison de l’être. Face à leurs nombreuses attentes, nous avons à relever des défis, dont certains, dans l’urgence », a argué le président de la République. Puis de
décliner, dans les détails, ses attentes par rapport au séminaire. « Les deux premiers défis majeurs que nous devons relever sont, bien évidemment, la sécurité des biens et des personnes ainsi que la consolidation de la paix par le rassemblement et la réconciliation de toutes les filles et de tous les fils de notre pays », a insisté Alassane Ouattara, révélant que le Programme présidentiel qu’il a lancé en mars dernier, est un début de réponses à la problématique de la reconstruction nationale. « Le Programme présidentiel d’urgence est une amorce de mon programme de gouvernement ‘’Vivre ensemble’’, qui a été largement expliqué et diffusé au peuple ivoirien, tout au long de la campagne électorale pour l’élection présidentielle. C’est sur la base de ce programme que les Ivoiriens m’ont accordé leur confiance. Ce programme nous engage devant la nation. Par conséquent, il incombe aux membres du gouvernement de veiller à sa bonne mise en œuvre. L’accent devra être mis sur la restauration et le renforcement des bases démocratiques de notre pays, sur la redéfinition et la consolidation des piliers de l’Etat à travers l’armée, la sécurité, la justice, la fonction publique, l’administration territoriale et l’image extérieure de la Côte d’Ivoire », a dévoilé M. Ouattara.
Maître d’œuvre de ce séminaire gouvernemental, le Premier ministre Guillaume Soro a insisté sur la nécessité de gérer rationnellement le temps imparti pour l’ensemble des travaux. « L’une des conditions de réussite du présent séminaire réside dans la gestion du temps », a-t-il fait remarquer avant d’annoncer que « seront retenues, en priorité, les activités déjà inscrites au budget 2011. Les autres feront l’objet d’un arbitrage tenant compte de leur niveau de priorité et des exigences du moment. Nous avons insisté auprès des ministres pour qu’ils identifient des actions susceptibles d’être effectivement réalisées au cours de la période concernée ». Le séminaire prendra fin, cet après-midi.
Marc Dossa
