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Politique Publié le vendredi 8 juillet 2011 | Le Temps

Résolution de la crise ivoirienne/ Miaka aux parlementaires panafricains : «On veut nous empêcher de parler»

© Le Temps Par Prisca
Préparatifs du 20ème anniversaire de la fête de la liberté - Le FPI reçoit la presse.
Jeudi 08 Avril 2010 – Ivotel / Dans le cadre des préparatifs du 20ème anniversaire de la fête de la liberté, le Front Populaire Ivoirien a convié la presse à un déjeuner- débat autour du thème : "Gagner les élections pour une Côte d`ivoire libre, indépendante et souveraine. Photo: Miaka Ouréto, Secrétaire général du parti
La résolution de la crise post-électorale préoccupe des parlementaires panafricains qui séjournent, depuis lundi dernier, sur les bords de la lagune Ebrié. Pour rechercher quelques pistes de solutions. Ils ont rencontré le Président du parlement ivoirien, le Pr Mamadou Koulibaly. Au cours de cette rencontre, le premier responsable de l’Assemblée nationale qui avait à ses côtés, le vice Président Edjampan Tiémélé, député d’Abengourou, a fait le tour de l’actualité nationale. Il a décrit la situation sécuritaire et la question des libertés individuelles et collectives, les futures élections législatives, le fonctionnement de la Commission électorale indépendante…Après avoir écouté le chef du parlement ivoirien, M. Dery P. Ambroise, député du parlement ghanéen et chef de la délégation, a indiqué qu’il rendra compte de ses entretiens à ses pairs africains, pour une ébauche de solutions. « Nous allons rendre compte à nos pairs qui nous ont mandatés afin, de voir dans quelle mesure la communauté africaine et internationale peuvent aider les autorités ivoiriennes à sortir de cette crise », a-t-il dit. Car, à l’entendre, tous les Ivoiriens veulent aller à la paix. Après cette rencontre, la délégation s’est entretenue avec le Front populaire ivoirien. Miaka Ouretto, Secrétaire général du dudit parti, a égrené nombre de difficultés et d’inquiétudes. En l’occurrence, l’insécurité et les élections générales, entre autres préoccupations. Miaka Ouretto a dit sa crainte de voir les tenants du nouveau pouvoir biaiser ces élections. « Depuis l’arrivée du Président de la République Alassane Dramane Ouatarra, nos tentatives pour le rencontrer ont été vaines. Avant d’ajouter que le régime en place donne l’impression de vouloir faire « taire l’opposition ». C’est pourquoi il souhaite que les parlementaires panafricains interpellent Ouattara sur l’urgence de ces questions. La délégation des députés panafricains a aussi rencontré le Pit, le Mfa, le Pdci et des organisations de la société civile dont la Lidho.

Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
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