Abidjan - Deux personnalités du camp de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo ont été inculpées, portant à 24 le nombre de figures du régime déchu poursuivies pour détournements de fonds ou atteinte à l`autorité de l`Etat durant la crise post-électorale, a annoncé vendredi le parquet.
Deux personnes supplémentaires ont été "inculpées et placées en détention préventive" pour infractions à caractère économique, détournements de fonds notamment, et infractions contre la sûreté de l`Etat, a déclaré à l`AFP Habiba Coulibaly, substitut et porte-parole du procureur.
Ces personnes, dont elle n`a pas révélé l`identité, sont détenues à l`hôtel La Pergola, à Abidjan.
Jusque-là, 22 personnes - et non 21, comme initialement annoncé -, dont l`ex-Premier ministre Gilbert Aké N`Gbo et plusieurs anciens ministres, avaient été inculpées d`atteinte à la sûreté de l`Etat. Parmi elles, 15 sont aussi poursuivies pour infractions à caractère économique. Toutes se trouvent à La Pergola.
Ces deux enquêtes distinctes ont été ouvertes après la crise post-électorale conclue le 11 avril avec l`arrestation de M. Gbagbo, qui refusait de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010.
Quelque 3.000 personnes ont trouvé la mort durant la crise.
Une autre enquête portant sur les "crimes de sang" se poursuit, et n`a pas encore donné lieu à des inculpations. Le parquet militaire mène de son côté sa propre enquête sur les crimes de militaires, policiers ou gendarmes.
La justice ivoirienne a par ailleurs lancé quatre mandats d`arrêt internationaux, visant notamment Charles Blé Goudé, figure de proue de l`ancien pouvoir et chef des "jeunes patriotes" pro-Gbagbo.
Régulièrement donné en exil au Ghana ou au Bénin, M. Blé Goudé s`est dit "prêt à comparaître" devant un tribunal ivoirien si le président Alassane Ouattara est également jugé, dans une récente interview à Radio France Internationale.
Laurent Gbagbo est actuellement en résidence surveillée dans le Nord ivoirien, comme son épouse Simone Gbagbo et 13 autres proches.
Deux personnes supplémentaires ont été "inculpées et placées en détention préventive" pour infractions à caractère économique, détournements de fonds notamment, et infractions contre la sûreté de l`Etat, a déclaré à l`AFP Habiba Coulibaly, substitut et porte-parole du procureur.
Ces personnes, dont elle n`a pas révélé l`identité, sont détenues à l`hôtel La Pergola, à Abidjan.
Jusque-là, 22 personnes - et non 21, comme initialement annoncé -, dont l`ex-Premier ministre Gilbert Aké N`Gbo et plusieurs anciens ministres, avaient été inculpées d`atteinte à la sûreté de l`Etat. Parmi elles, 15 sont aussi poursuivies pour infractions à caractère économique. Toutes se trouvent à La Pergola.
Ces deux enquêtes distinctes ont été ouvertes après la crise post-électorale conclue le 11 avril avec l`arrestation de M. Gbagbo, qui refusait de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010.
Quelque 3.000 personnes ont trouvé la mort durant la crise.
Une autre enquête portant sur les "crimes de sang" se poursuit, et n`a pas encore donné lieu à des inculpations. Le parquet militaire mène de son côté sa propre enquête sur les crimes de militaires, policiers ou gendarmes.
La justice ivoirienne a par ailleurs lancé quatre mandats d`arrêt internationaux, visant notamment Charles Blé Goudé, figure de proue de l`ancien pouvoir et chef des "jeunes patriotes" pro-Gbagbo.
Régulièrement donné en exil au Ghana ou au Bénin, M. Blé Goudé s`est dit "prêt à comparaître" devant un tribunal ivoirien si le président Alassane Ouattara est également jugé, dans une récente interview à Radio France Internationale.
Laurent Gbagbo est actuellement en résidence surveillée dans le Nord ivoirien, comme son épouse Simone Gbagbo et 13 autres proches.