Le ministre de la Culture et de la francophonie a procédé au remplacement du Dg et du Pca du Bureau ivoirien des droits des artistes (Burida). Lors du séminaire gouvernemental au palais présidentiel, nous l'avons interrogé sur le sujet. Sa réponse.
Des voix s'élèvent pour dénoncer votre décision d'installer de nouveaux dirigeants à la tête du Burida. Qu'est-ce qui explique cette décision?
Le Burida était dans l'irrégularité avec le problème de Pca, après cela, sont venus s'ajouter les problèmes de salaires. Et, donc, comme les textes le demandent, le ministre a la possibilité quand, il y a des dysfonctionnements, quand il y a une crise, de prendre des mesures conservatoires. Et donc, en accord avec le Conseil d'administration qui a bien vu la justesse de la situation, nous avons pris des mesures conservatoires. Et, aujourd'hui, le Burida a un nouveau Président du conseil d'administration conformément aux textes pour terminer le mandat du président sorti. Un Dg intérimaire a été désigné par le Conseil d'administration. Et, nous pensons que les choses doivent pouvoir aller. Aux dernières nouvelles, le nouveau Dg s'apprêterait à payer les salaires. Je dois rappeler que dans la mouvance de ces mesures conservatoires, nous avons dû bloquer les comptes pour les sécuriser. Je pense que le fait qu'on ait sécurisé les comptes a permis aujourd'hui qu'on puisse payer un ou deux mois de salaire. Je pense que si nous continuons dans la rigueur, dans la bonne gestion des institutions, non seulement les agents auront leurs salaires payés régulièrement, mais, mieux, les artistes doivent pouvoir retrouver leurs droits. Notre intention est de faire en sorte que tous les créateurs, tous ceux qui ont décidé de vivre des métiers de la culture puissent tirer le maximum de profit. Parce que la culture est une industrie, un métier. Le rôle du gouvernement est de créer un environnement qui protège les métiers de l'art, du disque, du cinéma. Pour que chaque acteur, écrivain, artiste, cinéaste puisse vivre de son art. Il y a suffisamment de consommateurs d'œuvre d'art en Côte d'Ivoire pour que chaque artiste vive convenablement de son art. Vous savez, la piraterie, fait que les artistes, musiciens perdent entre 2 à 4 milliards. C'est dire que si nous mettons en place des actions rigoureuses, c'est sûr que les artistes vivront de leur art. Donc, le cas, Gadji Céli est terminé. Moi, je ne suis pas venu pour régler le problème de Gadji Céli.
Je suis venu régler le problème de la Côte d'Ivoire. Je n'ai pas de problème avec Gadji Céli et je veux qu'on arrête une fois pour toutes. La Côte d'Ivoire a changé de main. On n'est plus là pour des personnes. On se bat pour la démocratie, la justice, les valeurs, la transparence.
Je n'ai jamais eu de problèmes avec personne, quand je prends des décisions, c'est que c'est mûri. Elles se fondent sur le droit, la justice.
J'ai dirigé la Rti, la Poste de Côte d'Ivoire. Je suis maire de Taabo. Je n'ai pas de problème avec Gadji Céli. Parce que je gère les problèmes avec le droit. Et si Gadji Céli était là, il ne serait pas Pca parce que sa nomination n'a pas été entérinée par un décret, sa nomination a été illégale. On aurait pu le poursuivre pour fausse procédure. Donc, je veux qu'on parle d'autre chose. Ce qui m'intéresse, c'est que les artistes puissent avoir leurs droits. Je vous ai dit que depuis 05 mois, les agents n'avaient pas leurs salaires. Mais, avec les mesures que nous avons prises, il semble que les travailleurs auraient 2 mois. Je vais vous dire que les choses se poursuivent pour que la bonne gouvernance soit au cœur de notre action. L'ordre sera mis au Burida. Le Burida va marcher comme toutes les sociétés privées. Le Burida a marché avec un Conseil d'administration, un budget. Tout doit fonctionner comme les sociétés de Côte d'Ivoire. Je n'ai pas de problème avec Gadji Céli.
Mais, j'ai un problème avec les institutions qu'on m'a confiées : Le Palais de la culture, le Burida, l'Insaac, le Cuac. Et, je travaille pour que tout marche comme le président de la République m'a demandé.
Propos recueillis par François Konan
Des voix s'élèvent pour dénoncer votre décision d'installer de nouveaux dirigeants à la tête du Burida. Qu'est-ce qui explique cette décision?
Le Burida était dans l'irrégularité avec le problème de Pca, après cela, sont venus s'ajouter les problèmes de salaires. Et, donc, comme les textes le demandent, le ministre a la possibilité quand, il y a des dysfonctionnements, quand il y a une crise, de prendre des mesures conservatoires. Et donc, en accord avec le Conseil d'administration qui a bien vu la justesse de la situation, nous avons pris des mesures conservatoires. Et, aujourd'hui, le Burida a un nouveau Président du conseil d'administration conformément aux textes pour terminer le mandat du président sorti. Un Dg intérimaire a été désigné par le Conseil d'administration. Et, nous pensons que les choses doivent pouvoir aller. Aux dernières nouvelles, le nouveau Dg s'apprêterait à payer les salaires. Je dois rappeler que dans la mouvance de ces mesures conservatoires, nous avons dû bloquer les comptes pour les sécuriser. Je pense que le fait qu'on ait sécurisé les comptes a permis aujourd'hui qu'on puisse payer un ou deux mois de salaire. Je pense que si nous continuons dans la rigueur, dans la bonne gestion des institutions, non seulement les agents auront leurs salaires payés régulièrement, mais, mieux, les artistes doivent pouvoir retrouver leurs droits. Notre intention est de faire en sorte que tous les créateurs, tous ceux qui ont décidé de vivre des métiers de la culture puissent tirer le maximum de profit. Parce que la culture est une industrie, un métier. Le rôle du gouvernement est de créer un environnement qui protège les métiers de l'art, du disque, du cinéma. Pour que chaque acteur, écrivain, artiste, cinéaste puisse vivre de son art. Il y a suffisamment de consommateurs d'œuvre d'art en Côte d'Ivoire pour que chaque artiste vive convenablement de son art. Vous savez, la piraterie, fait que les artistes, musiciens perdent entre 2 à 4 milliards. C'est dire que si nous mettons en place des actions rigoureuses, c'est sûr que les artistes vivront de leur art. Donc, le cas, Gadji Céli est terminé. Moi, je ne suis pas venu pour régler le problème de Gadji Céli.
Je suis venu régler le problème de la Côte d'Ivoire. Je n'ai pas de problème avec Gadji Céli et je veux qu'on arrête une fois pour toutes. La Côte d'Ivoire a changé de main. On n'est plus là pour des personnes. On se bat pour la démocratie, la justice, les valeurs, la transparence.
Je n'ai jamais eu de problèmes avec personne, quand je prends des décisions, c'est que c'est mûri. Elles se fondent sur le droit, la justice.
J'ai dirigé la Rti, la Poste de Côte d'Ivoire. Je suis maire de Taabo. Je n'ai pas de problème avec Gadji Céli. Parce que je gère les problèmes avec le droit. Et si Gadji Céli était là, il ne serait pas Pca parce que sa nomination n'a pas été entérinée par un décret, sa nomination a été illégale. On aurait pu le poursuivre pour fausse procédure. Donc, je veux qu'on parle d'autre chose. Ce qui m'intéresse, c'est que les artistes puissent avoir leurs droits. Je vous ai dit que depuis 05 mois, les agents n'avaient pas leurs salaires. Mais, avec les mesures que nous avons prises, il semble que les travailleurs auraient 2 mois. Je vais vous dire que les choses se poursuivent pour que la bonne gouvernance soit au cœur de notre action. L'ordre sera mis au Burida. Le Burida va marcher comme toutes les sociétés privées. Le Burida a marché avec un Conseil d'administration, un budget. Tout doit fonctionner comme les sociétés de Côte d'Ivoire. Je n'ai pas de problème avec Gadji Céli.
Mais, j'ai un problème avec les institutions qu'on m'a confiées : Le Palais de la culture, le Burida, l'Insaac, le Cuac. Et, je travaille pour que tout marche comme le président de la République m'a demandé.
Propos recueillis par François Konan