La série noire continue pour les Refondateurs qui avaient décidé de s’accrocher au pouvoir et qui ont entraîné la crise post-électorale. Quatre d’entre eux ont été inculpés par la justice ivoirienne. Il s’agit notamment de Sokoury Bohui Martin, Mahan Gahé Basile, Dogo Djéréké Raphaël et Kata Kéké. Le premier est un cacique de la Refondation. Il s’est illustré lors de la campagne électorale comme un incitateur à la haine. Député de la Commune de Koumassi et Secrétaire national chargé des élections au FPI, Sokouri Bohui ne ratait aucune occasion pour vilipender ses opposants et livré les militants du RHDP à la vindicte populaire. Le second, est un zélé militant de la Refondation. Secrétaire général d’une des nombreuses centrales syndicales qui ont décidé de ranger les revendications corporatistes au profit de la politique politicienne, il a été au centre de détournement de plusieurs milliards de F CFA au préjudice des adhérents de la Mutuelle ‘’Doni Doni’’. Le procès que ces derniers lui ont intenté est resté sans suite. Quant aux deux derniers, ils ont été prétendument ministres dans le gouvernement illégitime et illégal de Gbagbo. Dogo Djéréké Raphael était en charge du département des Personnes handicapées tandis que Kata Kéké occupait le poste ‘’ministre’’ de la Recherche scientifique. Ces nouvelles inculpations portent à 26, le nombre de personnalités du régime déchu poursuivies pour détournements de fonds ou atteinte à l`autorité de l`Etat durant la crise post-électorale. Parmi les quatre nouvelles personnes qui viennent d’être inculpées, deux ont été "inculpées et placées en détention préventive" pour infractions à caractère économique, détournements de fonds notamment, et infractions contre la sûreté de l`Etat, a déclaré à la presse, Mme Habiba Coulibaly, substitut et porte-parole du procureur, hier lors d’un point de presse au Tribunal de première instance d’Abidjan Plateau.
Yves-M. ABIET
Yves-M. ABIET