x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le samedi 9 juillet 2011 | Le Temps

La traque des pro-Gbagbo continue : Séka Obodji et Bernard Asséké aux arrêts

La traque des agents de l’Etat supposés ou proches de l’ancien chef de l’Etat continue de plus belle. Bernard Asséké, ex-directeur de la programmation à la Radio télévision ivoirienne (Rti) séjourne depuis le début du mois de juin dans une cellule de la prison de la Compagnie républicaine de sécurité (Crs) de Williamsville. Interpellé le 5 juin dernier, dans le bureau du nouveau Directeur général alors qu’il répondait à une convocation de ce dernier, Bernard Asséké a été arrêté par des hommes armés et conduit manu militari au commissariat du 11e arrondissement. De là il est acheminé au cimetière de Jacqueville où il va subir des tortures. En ce lieu, ses tortionnaires lui demandent de reconnaître qu’il est bel et bien celui qui entretient des caches d’armes et qui arme les jeunes patriotes d’Agboville. La réponse, négative, par laquelle il rétorque à ces questions n’est pas du goût de ses ravisseurs qui le malmènent. C’est grâce à un coup de fil anonyme parvenu au commandant Chérif Ousmane que ce serviteur de l’Etat va avoir la vie sauve. Mais son aventure ne prend pas pour autant fin. Puisque l’ex-directeur de la programmation de la première chaîne va être conduit à la caserne de Crs de Williamsville, où il est détenu depuis cette date. Il lui est reproché de détenir une cache dans son village, Céchi, à Agboville où il entretiendrait une milice pour le compte de l’ancien Président Laurent Gbagbo. Quant à Séka Obodji ancien Directeur général du Centre national des œuvres universitaires d’Abidjan (Crou-A), il vient rallonger la liste déjà longue des détenus de la prison de la nouvelle Pergola. Séka Obodji a été mis aux arrêts à son domicile par des hommes lourdement armés avant d’être conduit à l’hôtel la nouvelle Pergola sis à Marcory Zone-4C. Si officiellement l’on ne sait ce qui lui est reproché, Séka Obodji pourrait partager quelques chefs d’accusations dont sont accusés les anciens dirigeants. A savoir, entre autres : crimes économiques, vols en réunion, détournement ou peut-être même comme c’est la rhétorique depuis la chute du régime Gbagbo, de crimes de sang, participation à des bandes armées, atteinte à la sûreté de l’Etat, etc. A cette allure, le nouveau président de la République aura fort à faire dans sa quête de réconciliation nationale.
Bertina Soro
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ